En effet les actions mises en place par les États afin de réparer les conséquences écologiques ont un coût très élevé et un fort impact sur la distributivité des richesses et des positions sociales. Ce qui reviendra à réduire les inégalités du monde et de nos sociétés.
Cette réduction est une condition pour obtenir des résultats à la hauteur de l’enjeu, car l’une des menaces les plus lourdes de conséquences et une des plus difficiles à combattre est le changement climatique. Il faut avant tout réduire rapidement l’usage des combustibles fossiles et des matières premières renouvelables. Ghandi a dit «Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun mais pas assez pour la cupidité de tous », cette citation illustre bien la situation actuelle car en effet les coûteuses mesures à prendre ont pour conséquences la menace des revenus et des ressources des sociétés pauvres ; pourtant ce sont les sociétés les plus riches qui sont les plus responsables des dégâts causés. Dans le domaine de l’écologie et de l’économie c’est les sociétés les plus riches qui souffriront le moins de toutes les mesures mises en place.
Pour résoudre ce problème, il faudrait redistribuer les richesses au sein de chaque société à l’échelle mondiale. Mais l’Histoire a montré que les nantis n’acceptent jamais de voir leur position remise en cause de leur plein gré.
Ce n’est pas sur que nous arrivions a surmonter tous ces obstacles à temps mais d’après Lester Brown qui est l’un des pionniers de l’écologie aux Etats-Unis, la période que nous vivons actuellement ressemble aux discussions des Américains avant de faire leur entrée dans la Seconde Guerre Mondiale, et ensuite il y a eu Pearl Harbor et a ce moment là tous le pays s’est mobilisé pour l’effort de guerre. Cette période que nous vivons actuellement va peut-être permettre de répartir l’effort nécessaire tant au sein des sociétés qu’à l’échelle mondiale.
Résumé de l’article de Guillaume Duval dans Alternatives Economiques, Hors série n°083-décembre 2009.
LAPLASSOTTE Maïté
REYNAUD Maëva