Selon le magazine Jeune Afrique, l’insécurité régnant sur les côtes somaliennes ne rapporte pas qu’aux pirates. Les actes de pirateries ont diminué entre le premier semestre 2011 et le deuxième semestre 2012.
En effet, face à ce fléau les armateurs n’hésitent plus à faire des frais supplémentaires pour éviter les pirates, comme la surconsommation de carburant pour passer plus rapidement cette région. Ils embauchent aussi des escortes pour protéger leurs marchandises. Les assurances profitent aussi de ce marché juteux : assurances couvrant les risques de guerre ou de rapt (635 million $) / coût de déviation (486million $ ) / Primes en cas de rançons (160 million $ ).
Toutes ces dépenses dans la sécurité rendent les produits Africains moins compétitifs.