Fév 03

Etats-Unis : Bernie Sanders, un candidat socialiste singulier

Le lundi 1er février 2016, la course à la Présidentielle américaine débutait dans l’Iowa, petit Etat de 3 millions d’habitants. Du côté républicain le fantasque Donald Trump semblait favori, talonné de près par l’ultraconservateur Ted Cruz sénateur du Texas. En ce qui concerne les démocrates, si Hillary Clinton était toujours donnée gagnante à la veille du caucus elle doit toutefois faire face à un adversaire politique de taille qui a su rassembler un large électorat autour de sa campagne ; Bernie Sanders. A l’aide d’un article du journal New-yorkais Rolling Stones relayé en août dernier par le Courrier International n°1294, nous allons nous efforcer de faire le portrait de ce candidat assez atypique tant dans son parcours que dans ses propositions politiques.

Fils d’une famille juive, Sanders a grandi dans le quartier ouvrier et cosmopolite de Flatbush à Brooklyn où il côtoie Italiens et Irlandais. En 1968, il quitte définitivement son Brooklyn natal pour s’installer dans le Vermont aux côtés de sa première épouse. Bernie Sanders a alors les cheveux longs et un goût marqué pour la “contre-culture”. Selon ses amis, il n’est pas pour autant un hippie – ces jeunes adeptes du mouvement “retour à la terre”. Il jongle entre les petits boulots comme celui de menuisier et s’intéresse à d’importantes figures socialistes comme celle de Eugene V. Debs, un syndicaliste maintes fois candidat aux élections présidentielles. A la fin des années 1960, il présentera sous une étiquette socialiste sa candidature au sénat et au poste de gouverneur, en vain. En 1981, un ami le convainc de se présenter aux élections de la mairie de Burlington, plus grande ville du Vermont. Alors parfait inconnu, il se présente cette fois sans étiquette face au maire démocrate sortant de six mandats. Contre toute attente, il l’emporte de 10 voix. Sa carrière politique est alors lancée. Lire la suite

Jan 17

La COP 21 : une réussite ?

Le 12 décembre 2015 les 195 Etats présents à Paris pour participer à la COP 21- 21ème conférence des parties –  ont adopté un accord global. Ce dernier n’entrera pas en vigueur avant 2017, date à laquelle les 55 pays représentant 55% des émissions de gaz à effet de serre auront normalement ratifié le texte. L’efficacité de la conférence et de l’accord final est analysée par Antoine de Ravignan dans l’Alternatives Economiques n°353 de janvier 2016. S’il estime d’abord que cette conférence aura contribué à entretenir et stimuler la dynamique de réduction de gaz à effets de serre (CO2) enclenchée depuis quelques années, il explique ensuite que les efforts des Etats devront être revus à la hausse pour s’assurer d’une avancée significative dans la lutte contre le réchauffement climatique. Lire la suite

Oct 27

La Turquie, un pays divisé

Cet article vient du journal turque Zaman, relayé par le Courrier international n°1302. Ecrit par Omer Taspinar, il revient sur les attentats qui ont récemment touché la Turquie. Il explique que ces événements résultent d’une situation de trouble social. Pour lui, ces clivages ont vu le jour à cause la politique mené par le président Erdogan et ont été accentués par l’action des médias et des réseaux sociaux.

Le 10 octobre dernier, un attentat a fait au moins 97 morts à Ankara. Il a touché majoritairement des manifestants pacifistes répondant à l’appel de partis de gauche militant contre les tensions entre turques et kurdes. Perpétré lors de ce rassemblement en faveur de la paix, cet attentat révèle l’instabilité sociale du pays ainsi que ses divisions ethniques, politiques et idéologiques. La capacité du pouvoir étatique à faire régner la sécurité est également remise en cause. Lire la suite

Oct 20

Où va la politique monétaire américaine ?

Cet article provient du numéro d’Alternatives Economiques d’octobre 2015.  Son auteur Christian Chavagneux – éditorialiste du journal – y parcourt les raisons qui ont conduit la réserve fédérale américaine à repousser la date de relèvement de ses taux d’intérêt directeurs. Il montre ensuite pourquoi cette décision est vraisemblablement la bonne, avant d’énumérer les possibles conséquences d’une remontée des taux.

Le mandat de la FED est d’assurer le plein-emploi et d’encadrer l’inflation autour des 2%. Ces deux conditions n’étant pas réuni, l’organisation présidée par Janet Yellen a décidé de maintenir sa politique monétaire d’expansion qui vise à soutenir l’économie américaine. En effet, si le taux de chômage des Etats-Unis s’établit autour des 5% il est en réalité plutôt de l’ordre de 10% si l’on tient compte des emplois précaires subis. En ce qui concerne l’inflation, les salaires n’augmentant que très peu, celle-ci peine à franchir la barre des 1,5%. Cette faiblesse de l’économie américaine additionnée au ralentissement de la croissance chinoise et le risque qui en résulte pour l’économie mondiale ont alors convaincu les banquiers centraux d’attendre pour relever les taux. Lire la suite

Sep 25

L’économie iranienne reprend son souffle

Relayé par l’hebdomadaire français Courrier international dans son numéro de mi-septembre, cet article du journal américain Al-Monitor date du 25 août. Le journaliste Bijan Khajehpour dresse, à mi-mandat, un bilan de la politique économique du président iranien Hassan Rohani élu en 2013 pour 4 ans.  Il détaille les bons indicateurs économiques du pays tout en posant les problèmes qui subsistent et auxquels la république islamique va devoir faire face si elle veut que son expansion actuelle se pérennise. Lire la suite