Selon Agora Vox, une femme meurt tous les trois jours en France et un homme meurt tous les 10 jours en France de violences conjugales.
Dans la base de donnée de la police et de la gendarmerie, 47 573 faits de violences conjugales ont été recensé en 2011 contre les femmes contre 36 231 en 2004, ce qui constitue une augmentation de près de 30% en sept ans . Les violences conjugales représentent plus du quart de l’ensemble des actes de violences.
Sur l’année 2006, 137 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon et sur cette même année 3000 femmes ont été dans l’incapacité d’exercer leur fonction, car les coups qu’elles ont subi ont entrainé une incapacité de travail supérieure à 8 jours.
Pour les hommes, l’enquête de victimation a révélé 127 000 violences conjugales envers ces derniers. Dans la base de données de la police et la gendarmerie seulement 2317 ont été enregistrés pour ces faits. Cela représente environ un peu moins d’un quart des faits de violences conjugales sur les hommes. Sur l’année 2006, 37 hommes ont été tués par leur compagnes mais dans trois quart des cas l’homme battait sa femme.
Tous ces chiffres sidérants sont la triste réalité de ce qui peut se passer à huis clos dans des milliers de foyers ou souvent la victime honteuse, craignant de tout perdre ou de ne pas être crue préfère se taire. Combien sont-elles alors réellement à souffrir en silence ?
Dimanche 25 novembre, avait lieu un grand rassemblement pour que cette cause soit de plus en plus soutenue et reconnue. La violence ne doit plus être une fatalité, il faut avoir le courage et la force de la dénoncer et aider toutes les victimes à se reconstruire.