Nov 10

Le G20 à l’heure d’aujourd’hui

Plus de 20 000 milliards de dollars (14 185 milliards d’euros) : c’est le coût de la crise mondiale qui a débuté en 2007, la plus grave depuis la Grande Dépression.  Les pays les plus riches du monde devront se mettre d’accord sur une politique économique commune pour contourner la crise économique lors du G20 qui aura lieu  le 11 et 12 novembre à Séoul ( Corée du sud ). Par exemple la Chine et les Etats-unis devront se mettre d’accord pour la lutte contre la crise puisque ce sont les 2 pays les plus imposants.

Dans cet article du Monde, il est question de la Chine qui veut trouver un accord ( consensus ) tout en mettant en avant les intérêts de l’Asie. Dans ce G20, on s’intéressera à trouver une solution pour stabiliser les banques, éviter les bulles spéculatives ( comme en 2001: éclatement de la bulle internet ), instaurer un système monétaire internationale plus strict et enfin pour finir réduire les déséquilibres entre les pays importateurs et exportateurs.

Cette année la France préside le G20, cela aura t-il vraiment de l’importance dans les décisions ? La Chine et les Etats-unis feront-ils ” la loi ” ?

D. Julie, M.Yanaël, S. Chanel.

Oct 20

L’ Afrique à l’heure de la croissance

L’ Afrique possède de nombreux facteurs permettant d’accroître sa croissance économique.

D’une part, les migrations internes spectaculaires conduisent à un mouvement de densification important, d’où une importante évolution démographique. D’après l’ONU le continent comptera 70 habitants pas mètre carré en 2050. L’ Afrique fera alors partie des zones les plus peuplées de la planète. D’ autre part la création de vastes marchés intérieurs aux pays ainsi que l’installation de relations de villes-campagnes permettront à ces derniers d’exporter leurs produits à l’étranger et aux villes d’importer leur nourriture du reste de la planète.

De plus, des facteurs conjoncturels, ainsi que la politique économique rentrent en compte, comme l’évolution des cours des matières premières qui va bénéficier aux pays pétroliers et minéraliers, ou aux capacités d’investissement public qui vont permettre de créer des infrastructures. Cependant cette croissance est fragile à cause du niveau de conflictualité et en ce qui concerne le domaine des ressources naturelles.

Aujourd’hui quelques pays africains s’en sortent ( Mozambique , Ghana …) car ces pays sont ancrés dans un dynamisme économique, mais cependant ça ne veut pas dire que cela va durer. En revanche, pour essayer de conserver ce dynamisme, une politique stable est indispensable aux pays intégrés mais aussi orientée vers la promotion des intérêts privés locaux. Ces pays vont ensuite investir dans leurs infrastructures et auront un bon taux d’épargne et d’investissement.

En ce qui concerne le réchauffement climatique, l’Afrique est touchée surtout dans la zone intertropicale, comme cette zone connait la pauvreté, les conséquences sont sans précédent. Il y a aussi le problème de la montée des eaux dans les zones côtières , l’immense conurbation entre Abidjan et Largos se trouve sous le niveau de la mer, sur un système lagunaire quasi continu. Dans 50 ans cet espace comptera 3 fois plus de personnes, ce qui pose donc un problème. De plus, le sol d’Afrique va se retrouver lessivé et il va donc falloir des politiques publiques d’adaptation extrêmement rigoureuse et onéreuses que les pays vont devoir financer. Des investissements seront bons pour la croissance mais d’autre non.

Enfin, l’Afrique exploite peu son potentiel hydroélectrique car seul le Kenya exploite la géothermie alors qu’il pourrait lui même exporter de l’électricité. L’ Afrique possède aussi de grandes capacités en ce qui concerne l’énergie verte, mais ayant un déficit d’investissement, elle ne peut aboutir à son projet à cause essentiellement des politiques locales puisque les tarifs sont mal adaptés et les conditions juridiques d’investissement mal déterminées.

Résumé de l’article d’Alternatives Économiques n°293 – juillet 2010

M. Yanaël, D. Julie, S. Chanel