Sortie des 6e à Bougon. Photos et témoignages.

Les Galilée (en mode recto)

Les Newton (en mode verso)

Voici les témoignages de Sacha P, Shanna, Ayla, Hugo, Camilia et Noéline :
“Le matin, nous avons visité les tumulus(1) et le musée ; on a vu des crânes trépanés(2). L’après-midi, nous sommes allés dans nos groupes pour faire un atelier fouilles, céramique ou anthropologie.
J’ai appris en anthropologie qu’il pouvait y avoir des caractères dérivés ou ancestraux sur les crânes. A la fin, je suis reparti en ayant plein de connaissances.
lexique :
tumulus : dolmen recouvert de petites pierres
trépané : crâne avec un trou.”

Atelier anthropologie

“On a remarqué que lorsque les tumulus étaient grands mais dès qu’on rentrait à l’intérieur il y avait deux chambres toutes petites.”

“A l’atelier céramique, on a fait une boule d’argile et avec le pouce on a fait un trou dedans, on a élargi les bords pour avoir la forme qu’on voulait. Ensuite, on a pris un petit bout de bois et on a lissé les bords. Nous avons ensuite fait des motifs avec un petit bout de bois.”

“J’ai aimé l’atelier fouille car j’aimerais être archéologue plus tard. L’atelier était divertissant. J’ai aimé manipuler les accessoires de fouille, découvrir les objets. J’ai moins aimé le questionnaire. J’ai regretté que la sortie ne dure pas plus longtemps.”

Atelier fouille

“Nous, on était dans l’atelier céramique, c’est un peu comme la poterie. [Nos ancêtres] ont commencé la céramique en même temps que la sédentarisation car, si ils sont nomade et qu’ils font des céramiques, tout va se casser. La céramique est très fragile. L’atelier était très sympa. Nous faisions la pratique et en même temps l’animateur nous expliquait plein de choses. Cette sortie était super.”

Atelier céramique

 

Séquence Fake news

A l’occasion de la venue au collège de l’exposition « Fake News : art, fiction, mensonge » du CLEMI (Centre pour L’Education aux Medias et à l’Information), les 5e Vivaldi ont pu réinvestir ce qu’ils avaient appris en E.M.i. l’an dernier avec leur professeure documentaliste.

Affiche de l’exposition du CLEMi

Après avoir visité l’expo, ils ont fait marcher leur imagination pour fabriquer des Fake News en cours d’histoire-géo-EMC. Les voici :
Audi nous ment : ses voitures sont entièrement composées de pièces d’autres marques.
L’école est dangereuse : une photo montrant une adulte du collège frappant des élèves avec une règle d’un mètre le prouve !
Une fausse guerre en Ukraine : un coup monté de la part des Etats de l’OTAN.
L’algue piota : une algue qui tue par la transmission d’un piotavirus.
Des humains se transforment en bêtes fauves : un nouveau danger qui menace l’humanité.
Le complot des tracteurs.
– Attention : une vache peut cacher une licorne cannibale !

C’est la fake news “la fausse guerre en Ukraine” qui a recueilli le plus de voix, juste devant “Audi nous ment” car la majorité des élèves les ont jugées crédibles au premier abord, grâce en particulier aux photos (non sourcées bien sûr !).

Fake news Ukraine

Une fresque pour la Géorgie

C’est où, la Géorgie ?

Ancienne république membre de l’URSS, la Géorgie est un petit pays d’environ 4 millions d’habitants qui se situe à l’est de la Mer Noire, entre Europe et Asie. En 2014, elle a signé un accord d’association avec l’Union Européenne et est officiellement candidate à l’entrée dans l’UE depuis 2022.

Fond de carte de la Géorgie avant 1990 Situation géopolitique actuelle du pays

Mélissa (3e Molière), Maïwenn et Amandine (4e Richelieu) ont chacune réalisé un projet de dessin pour la future fresque, après avoir visionné un petit documentaire sur le pays en salle de géographie. A la grande satisfaction de Lasha, le joueur de rugby géorgien qui est venu rencontrer les élèves du collège, c’est à partir de la Géorgie historique, dans ses frontières d’avant 1990, que les dessinatrices ont travaillé. C’est le projet de Mélissa qui a été préféré mais Maïwenn et Amandine ont réalisé la mise en couleur de son dessin.

L’avant-projet de Mélissa

Mélissa a recherché des éléments emblématiques du pays, d’abord dans sa géographie avec les montagnes du Caucase, les cascades et leurs ruisseaux, les forêts de conifères et le faisan de Colchide. Elle s’est ensuite inspirée de son patrimoine bâti avec les nombreux monastères et villages perchés, la cité d’Archéopolis dans l’ouest du pays (porte fortifiée à gauche du dessin) et avec la Kartlis Deda (en géorgien : ქართლის დედა, « mère du Karthli ») qui est une statue située dans la capitale de la Géorgie, Tbilissi, dont elle est devenue le symbole. La statue a été érigée au sommet d’une colline en 1958, alors que Tbilissi fêtait son 1500e anniversaire. Haut de 20 mètres, le monument d’aluminium a été conçu par le sculpteur géorgien Elguja Amashukeli, lui-même natif de la capitale. La statue représente une femme vêtue du costume géorgien traditionnel ; elle tient dans sa main gauche une coupe de vin – symbole de l’hospitalité – et dans sa main droite une épée – symbole de la défense de la liberté du peuple.

Presque 2 mois de travail

13 avril – Premiers coups de pinceau donnés par Mélissa, Maïwenn et Amandine.

2 mai – Le travail a bien avancé

9 mai – Chantier en cours…

Les élèves ont travaillé dans une grande autonomie, composant leurs couleurs à partir des 3 couleurs primaires.

Fresque signée

Un travail d’équipe

Un dessin conçu par Mélissa (3e Molière).
Un dessin mis en couleur par Amandine et Maïwenn (4e Richelieu).
Une fresque réalisée par Mélissa, Noévan, Tifène, Mathéo, Ashley (3e Molière), Maïwenn, Amandine (4e Richelieu) avec l’aide de Romain, Gaby… et tous les porteurs de carton-écran de passage dans le préau.
Un support préparé (2 sous-couches !) par M. Pain, Mmes Bisson et Daunay.
Un projet imaginé et porté par Mme Dessons, prof d’histoire-géo.
Un projet supporté par l’équipe de vie scolaire et l’équipe technique du collège.
Un projet conseillé techniquement par M. Frégeai, prof d’arts plastiques.
Un projet commandité par l’équipe d’E.P.S., MM. Bigot et Devesa.

Une oeuvre éphémère ?

Le Conseil départemental a donné son autorisation pour créer un mur d’expression pour les élèves, d’où cette portion du préau dédiée à la fresque. L’intérêt des autres élèves pendant toute la durée de sa réalisation laisse penser que cette oeuvre sera respectée et aura une longue vie. Néanmoins, elle est amenée à être recouverte un jour par un autre projet.

C’est le grand retour de l’Accompagnement Personnalisé sur la liaison CM2 -Sixième

Nous avons la chance cette année de relancer le projet d’AP en collaboration avec la classe de CM1-CM2 de l’école Germain Rallon de Thenezay. Les 21 élèves et leur professeur, M.Pornin nous rejoignent un vendredi sur deux depuis novembre afin de réfléchir et produire à plusieurs des énigmes mathématiques.

Le fruit de ce travail coopératif est partagé sur l’ensemble du secteur ECLORE. Chaque école peut alors résoudre ou enrichir cette banque d’énigmes à sa guise. 

Voici la présentation du dispositif par les professeurs qui l’encadrent. Interview dans le cadre de la Web Radio scolaire « Thenezay émet ». 

 

Les élèves travaillent par deux ou par quatre. Ils ont tous un passeport individuel de suivi d’activité.

 

Veuillez trouver l’ensemble des énigmes produites en atelier sur la période allant de novembre à janvier. 

Ensemble 1

Énigmes

Solutions 

 

Ensemble 2 (à venir)

Chaque période nous donne l’occasion de faire choisir au groupe, à savoir aux 45 participants, l’énigme mathématique qu’ils jugent la plus intéressante. Ils doivent  prendre en compte le médium de transmission de ce problème : la radio. Tout n’est pas radiodiffusable ! Une séance avant les vacances est consacrée à cet arbitrage. 


Voici le palmarès : 

Gagnant du concours n°1

Gagnant du concours n°2

A bientôt pour de nouvelles productions.

 

Les 4e2 débattent sur la maltraitance animale

La maltraitance envers les animaux / 4e2 – Débat du 26 / 11 / 2020

1 / Qu’est-ce qu’on appelle la maltraitance ?

Tous les groupes sont d’accord avec les principes de la maltraitance, à savoir : les coups, les mutilations (vous avez évoqué les affaires de chevaux mutilés), l’abandon, la privation de nourriture et de soin, la zoophilie, le trafic, le dopage pour des courses ou des combats de chiens ou de coqs. L’un de vous estime que la non assistance à animal en danger est une forme de maltraitance (si on constate sans alerter personne qu’un animal est maltraité chez un voisin).

Qui sont les personnes maltraitantes ? Vous pensez que les gens qui martyrisent les animaux sont fous. Ou vous estimez qu’ils font cela pour le plaisir et qu’on devrait les jeter en prison directement. Une élève a évoqué le fait que ça peut être une conséquence de la maltraitance que ces personnes ont elles-mêmes subie dans leur enfance, par leur parents.

2 / Est-ce que tous les animaux ont la même valeur à nos yeux ?

Vous n’étiez pas d’accord. Une élève a dit qu’un animal domestique comme le chien n’était pas à mettre sur le même plan qu’un gibier. Un autre estime au contraire que le gibier est un animal qui ressent autant la souffrance que n’importe quel autre. Une autre a évoqué l’idée que tuer certains animaux, par exemple une araignée ou une mouche, nous semble davantage « normal » que pour d’autres animaux. Mais, pour certains d’entre vous, tous les êtres vivants sont égaux et sont utiles à la biodiversité donc à préserver : ainsi les insectes, telles les abeilles, sont indispensables à la pollinisation. L’article L214-25 du Code rural indique d’ailleurs que la destruction d’abeilles est un délit puni par la loi. Un élève a dit qu’il y avait sûrement une limite à fixer car, quand on marche dans l’herbe, on écrase des insectes et si ça devait être un drame à chaque fois, on n’en sortirait pas.

3 / De l’utilité des animaux

Pour revenir à la question de l’utilité de certains animaux par rapport à d’autres, l’une d’entre vous a émis l’idée que certains animaux étaient plus dangereux, nocifs pour l’homme, que d’autres. Le chien d’aveugle ou le chien détecteur de drogues sont éminemment utiles à la société humaine. Mais un animal doit-il être forcément utile à l’homme ? N’est-ce pas de l’exploitation de notre part ? Pas forcément, car si le chien n’a pas envie de guider un aveugle, il ne le fera pas. Il aime faire ce qu’on attend de lui et, de plus, il a souvent une récompense.

4 / De longs échanges sur l’élevage et sur la chasse

Vous avez beaucoup échangé sur le fait d’élever des animaux dans le but de les tuer. Pour certains, l’animal est d’abord utile pour être mangé, il entre dans la chaîne alimentaire. Si on mange de la viande, il est normal de tuer des animaux. C’est plus facile à admettre quand on a soi-même vu, au sein de sa famille, des volailles ou des lapins être tués ; on est plus habitués. Une élève a témoigné avoir vu le corps d’une oie courir encore après sa décapitation, c’était à la fois choquant et drôle. La viande, on en mange depuis toujours, on a besoin d’en manger pour ses protéines, alors pourquoi vouloir s’en passer ? C’est le but de la vie de l’animal d’élevage d’être mangé, sinon on ne l’aurait pas fait naître. On n’a pas le temps de s’attacher aux animaux d’élevage, d’ailleurs, souvent, ils n’ont pas de nom. Après, ça dépend des élevages et des animaux qu’on élève ; ainsi, les vaches laitières ont souvent des prénoms donnés par les éleveurs. D’autres ont estimé que le principe même d’élever des animaux dans le but de les tuer était de la maltraitance. Il est difficile de soutenir le regard des bovins, entassés pour aller à l’abattoir. Dans les abattoirs, normalement, on tue sans faire souffrir. Or, vous avez parfois vu des vidéos difficiles à supporter. Il est précisé que l’entassement du bétail pendant le transport est indispensable pour que les bêtes ne tombent pas. Une autre élève indique qu’il existe une législation pour le transport des animaux d’élevage, il y a des règles.

Gros débat aussi sur la chasse. Certains estiment qu’il est indigne et maltraitant de chasser, en utilisant même parfois des animaux élevés pour en tuer d’autres. Cela fait souffrir l’animal, certaines chasses en particulier telle la chasse à la glu. Vous avez été plusieurs à évoquer la pitié que vous ressentiez en voyant un animal se débattre dans un filet, épuisé ou blessé, et attendant la mort. D’autres trouvent que la chasse ne fait pas pas souffrir car l’animal est tué d’une balle.

APPORT PROF (car vous n’avez pas assez utilisé les documents au cours du débat) : 5 / Que dit la loi ?

Le Code civil considère les animaux comme des « êtres vivants doués de sensibilité » et comme des « biens » qu’on peut acheter, vendre, prêter, dont on peut hériter et qui nous appartiennent (on est leur « propriétaire »). Les animaux ont donc au regard de la loi un statut entre l’objet et l’être humain.

L’article L.214 du Code rural prévoit les conditions dans lesquelles on peut détenir des animaux.

Pour les auteurs d’abandons, de sévices et autres actes de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité, le Code civil prévoit la peine plafond de 2 ans d’emprisonnement et l’amende plafond de 30 000 euros d’amende [sauf 2 exceptions].

6 / Qu’est-ce qu’on en conclut ?

Les échanges les plus denses (sur l’élevage) se sont finis sur le témoignage de certain.e.s qui disent manger moins de viande à la maison, pas tous les jours, ou plus du tout pour deux élèves qui se disent que leur végétarisme permet d’épargner des animaux. Quoi qu’il en soit, vous êtes majoritaires à trouver que c’est difficile de penser à l’animal vivant en regardant la viande dans son assiette ; on n’a pas du tout envie d’avoir ça en tête.

La toute fin des échanges a permis d’évoquer l’incompréhension, l’horreur voire la haine que vous inspire la maltraitance volontaire des animaux par certaines personnes (voir début du compte-rendu).

Être sensible à la souffrance animale… ou pas. Le point de vue de Chloé :