Les élèves du Club Togo passent dans les classes début février 2018 pour informer tous les élèves du projet eau et de l’opération collecte de ferraille.
Les élèves
A découvrir : le groupe en tenue traditionnelle dans l’article du Courrier de l’Ouest.
Le projet
Il s’agit d’alimenter en eau potable un quartier de Gapé Centre (chef-lieu de canton) et le village de Wonugba, soit une population totale de 5000 habitants.
Ce projet prévoit la construction de 3 châteaux d’eau, l’aménagement de réseaux de distribution et de 15 bornes fontaines. L’alimentation des pompes à Wonugba se fera grâce à une installation photovoltaïque. Y sont intégrées la mise en place d’un comité de suivi et d’évaluation, la sensibilisation de la population, la formation de fontainiers, l’organisation de la maintenance et de la gestion….
Pour financer ce projet prévu pour 2018 et estimé à 236 000 €, plusieurs partenaires apportent leur soutien : l’Agence de l’Eau Loire Bretagne (80%), le Syndicat Mixte des Eaux de Gâtine (5%), les habitants et les organisations de Grand Gapé (12%). La contribution du Comité de Jumelage, des donateurs et des collectes est estimée à 3% soit 7080 €.
L’opération ferraille
Le Comité de jumelage espère que cette collecte de ferraille permettra de réunir les 3% qui restent. La collecte est organisée en février exclusivement.
Mots clés : Togo
Les élèves du collège de Gapé Centre ont rédigé des poèmes à l’occasion du Printemps des poètes. Comme trois autres collèges de Gapé, au Togo, Gapé Centre s’est lancé dans une correspondance avec des élèves du collège de Thénezay.
Cette action s’inscrit dans le dispositif de jumelage dans lequel la commune s’est engagée. C’est au début du projet de jumelage en décembre 2016 que Théodore Agbedanu, Président de l’association des natifs du canton de Grand Gapé, était venu nous rendre visite au collège ce qui avait motivé 56 élèves à se lancer dans la correspondance.
Les 3e de Gapé Centre en DS de maths le 7 juin 2017
Le groupe des correspondants de Gapé Centre avec deux de leurs enseignants, M. Agbossa professeur d’EPS et M. Lamadoku professeur d’HG.ECM.
Mots clés : correspondance, Togo
The Gatinais Chronicle
May, 20th 2016
The changes in St Marc La Lande since the 19th century
When I was young, my life in the village was more difficult than now. There used to be no running water, so we used to use a water pump.
At school, there used to be only boys, it was stricter than nowadays. On the place, there was a bakery and a grosser’s shop. Now, the shops are closed, so the village has been emptier since many years.
In the 13th century, many friars built the commandery.
In the 1987, young people rebuilt the commandery because it was in poor conditions.
Today, an association has organised many expositions into. I am the president of the association.
In 2005, eleven owners bought fields to create a natural reserve to preserve the rich ecological heritage. It’s the only natural reserve of the region, it’s really positive!
I’ve traveled in many countries like Benin or Portugal in my life, but I have never seen a village like St
Marc La Lande: it’s surely the most beautiful!
Raymond Sibileau, interviewed by L.G
Mots clés : Anglais
Les élèves de 6ème1 ont réalisé un livre interactif après le séjour à Paris. Cliquez sur le lien ci-dessous :
Cliquez sur le lien suivant pour découvrir le livre réalisé par les élèves de la classe :
26 octobre 2015
Le directeur du collège-lycée de Kienfangue, Dominique Sawadogo, annonce que la rentrée s’est bien passée. Eh oui, au Burkina les élèves partent (à part les classes d’examen) fin mai pour les grandes vacances et font leur rentrée vers le 8 octobre ! N’oublions pas que 90% de la population vit de l’agriculture, que les travaux agricoles sont concentrés sur la saison des pluies qui arrive fin mai-début juin pour pouvoir labourer et semer, et que les enfants participent aux travaux agricoles. Ils sont en fait beaucoup moins en vacances que les collégiens français ! Quant aux récoltes, la plupart viennent d’être effectuées. Bien entendu, les élèves n’ont pas de vacances de Toussaint ! Les prochaines seront le 22 décembre, pour Noël.
Cette année, l’établissement accueille 180 élèves répartis sur 4 classes, soit presque 50 élèves par classe. Par décision de l’Etat, deux classes de seconde ont été créées pour accueillir les anciens 3e, mais les deux classes de 6e ont été fermées car elles doivent s’ouvrir dans un collège voisin qui est encore … en construction ! Le seul (petit) problème a été de trouver des professeurs qui manquaient ; ce sont des professeurs stagiaires qui ont été recrutés.
M. Sawadogo a dû s’arrêter de travailler pendant 2 jours car il a souffert d’une crise de paludisme. C’est une maladie que l’on ne connaît pas en France mais qui a existé sous l’appellation “malaria”, il y a longtemps, dans les régions marécageuses. Elle provoque une forte fièvre, des maux de tête, des nausées, puis des suées importantes. Une “crise” dure 6 à 8 heures. Le paludisme est la plus fréquente des infections parasitaires observées dans le monde. La transmission du parasite se fait par piqûre d’un moustique, l’anophèle femelle. Le parasite est présent dans la plupart des régions intertropicales chaudes et humides comme l’Afrique noire. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.), il y a eu environ 584 000 décès imputables au paludisme dans le monde en 2013, et 78% de ce total concernaient des enfants de moins de cinq ans. Au Burkina, la moustiquaire n’est pas qu’une question de confort !
En ce qui concerne vos lettres, elles ont toutes été distribuées aux élèves, en particulier les “petites classes” qui n’avaient pas pu les avoir vu qu’elles sont arrivées après leur départ en vacances. Le retour des courriers est prévu pour décembre.
Bilfou ! (A bientôt en mooré)
Mots clés : burkina, correspondance
23 juin 2015 :
Nos lettres sont bien arrivées à Ouaga mais elles n’ont pas toutes été distribuées aux élèves car les petites classes étaient parties en vacances. Il ne faut sûrement pas espérer recevoir les réponses avant la fin de l’année civile… Il fait plus de 40° à l’ombre depuis 2 mois et il ne pleut toujours pas ! Pourtant, tout le monde attend qu’il pleuve pour pouvoir enfin démarrer les travaux agricoles. Dominique Sawadogo se félicite des résultats du Brevet car les élèves ont eu 50% de réussite, ce qui est en progrès par rapport aux années passées et, en tout cas, supérieur à la moyenne nationale.
21 avril 2015 :
Les élèves rentrent de 15 jours de vacances. A la fin du mois de mai, les petites classes partiront pour les grandes vacances. Seuls resteront les élèves des classes d’examen qui continuent les cours un moment, révisent, puis passent l’équivalent du Brevet et le Bac en juin.
Aujourd’hui 21 avril, la température est de 40°, il fait très chaud et très sec… Comparé à nos 22 degrés de cet après-midi, Dominique Sawadogo trouve qu’il fait froid chez nous ! Tout le monde attend la saison des pluies qui débute en juin et dure 4 mois. Cela mobilise les familles entières, enfants compris, car les travaux agricoles se concentrent sur 4 à 5 mois : labours en juin, semis, récoltes en septembre.
Depuis que nous sommes passés à l’heure d’été, nous avons deux heures de décalage avec eux (il est 14h00 en France quand il est 12h00 au Burkina).
Le directeur m’a communiqué l’adresse d’une boîte postale pour recevoir nos courriers :
06 B.P. 10265
Ouagadougou 06
BURKINA-FASO
Le logo de notre “jumelage” créé par L. B. :
Mots clés : burkina, correspondance
26 mars 2015 :
Tout l’établissement vient de faire une sortie scolaire, à pied, pour aller voir des crocodiles sacrés. Il paraît que ces crocodiles-là sont très pacifiques et presque apprivoisés si bien qu’on peut s’asseoir dessus… !
13 février 2015 :
Voici quelques photos commentées envoyées par M. Jacques Bonnin, de l’association Amitiés Mirebalais-Bassemyam (A.M.B.), courant janvier 2015. Les élèves de Kienfangué venaient de recevoir les lettres de leurs correspondants et s’apprêtaient à y répondre.
Photos 1;2;3 : vue d’ensemble du collège sur 12.5 ha non clôturés.
Photos 4;5;6 : 5e1 avec vues de la classe ; 52 élèves dont 31 filles.
Photo 7 : 6e en sport ; 51 élèves dont 28 filles.
Photo 8 : 5e2 ; 43 élèves dont 20 filles
Photo 9 : 4e ; 73 élèves dont 33 filles.
Photo 10 : L’économe (gestionnaire) Mme Delphine Ky, le directeur et professeur d’histoire-géo M. Dominique Sawadogo et la conseillère d’éducation qui est aussi professeure de français Mme Marguerite Yaneogo. Sur une photo avec une classe on voit aussi le professeur d’E.P.S. M. François Kabore.
Une cantine existe avec une participation financière des élèves de 75 francs cfa par jour (un peu plus de 11 centimes d’euros). Des frais d’inscription existaient pour la vie de l’établissement (5000 francs cfa par an soit 8 euros). Pour la gratuité de l’école, cette inscription est supprimée mais n’est pas remplacée ce qui met les établissements en péril financier.
L’an prochain, ils auront une classe de seconde et dans 2 ans une classe de première. Le collège de Kienfangue est en train de devenir le lycée de Kienfangue.
Mots clés : burkina, correspondance
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