Les percussions corporelles sont inclues dans la vie de classe, pratiquées sous forme de rituel elles sont un outil au service du climat scolaire et des apprentissages.
Le rituel :
Le but ?
– Le rituel est une culture de classe qui soude le groupe et délimite les acteurs comme les actions à réaliser. La première fonction est de recréer le groupe classe, d’installer l’enfant dans l’organisation sociale. C’est un espace d’autonomie car les contraintes sont très fortes.
→ Les élèves apprennent un répertoire de cellules rythmiques, ils jouent tous ensemble dans la classe, dans la cour, seul avec leurs pairs…
Quand ?
– Le rituel s’inscrit dans un contexte particulier, c’est une activité partagée collectivement. Il acquière du sens parce qu’il facilite l’accès aux apprentissages. Il marque un passage, il est une activité de démarrage, un “lanceur”, un moment de rupture.
→ Les percussions corporelles peuvent se pratiquer entre 2 activités, après un moment d’agitation, un moment de tension ou des efforts de concentration importants…
Pourquoi ?
– Il introduit un sentiment de sécurité, en réduisant l’incertitude et en contenant le temps, il codifie les comportements. On sait ce qu’on doit faire, quand et comment. On peut se confronter aux autres dans un espace où on prend peu de risques.
→ Les élèves savent ce qui leur est demandé, ils travaillent avec une posture adaptée, codifiée, les enjeux évoluent dans un cadre connu.
Comment ?
– Le rituel doit être vécu corporellement, émotionnellement et symboliquement.
→ Les enfants vivent la pulsation, ils la ressentent, ils expriment ce qu’elle provoque (ça calme, c’est reposant, c’est agité, ça m’énerve, c’est dansant…), ils vivent un geste, ils acquièrent un vocabulaire par l’action.
(« Ecole et culture : inscrire la culture dans la réussite et scolaire » 2004 , Saujat F + « Construire des rituels à la maternelle » de Catherine Dumas Retz)