Cette page sera progressivement renouvelée afin de traiter différentes pédagogies, ou des éléments clés pour mieux apprendre.
- Sujet 1 : Maria Montessori
- Sujet 2 : Les sciences cognitives à la rencontre de l’éducation
- Sujet 3 : L’activité physique pour mieux apprendre
Sujet 1 : MARIA MONTESSORI
Maria Montessori, superstar ? On peut légitimement se poser la question tant on frôle le phénomène de société au regard des succès en librairie ou des films documentaires consacrés au sujet, sans compter l’appétence des médias à s’emparer de la thématique. Pourtant, Maria Montessori appartient à un autre siècle et la pédagogie dite montessorienne n’est pas nouvelle. Maria Montessori est du « temps des pédagogues » pour reprendre les mots de D. Ottavi (de Darwin à Piaget-CNRS éd. 2009), celui du siècle passé, celui des Claparède, Dewey, Piaget, Steiner, Freinet, Sutherland, etc. « Ces pédagogues ont accompagné la généralisation de l’école maternelle, le prolongement de la scolarité obligatoire et même s’ils développent parfois un regard critique sur l’école, ils illustrent eux aussi à quel point l’éducation est devenue une préoccupation sociale majeure, une affaire d’Etat. »(Ottavi) En dépit de leurs divergences, ces pédagogues mettent en cause généralement l’autoritarisme de leur époque, se positionnent en faveur d’une éducation émancipatrice et accordent à l’enfant une place centrale en souhaitant une meilleure prise en compte de ses intérêts, de son développement et de ses besoins. Deux constats se font jour : le premier est qu’aujourd’hui les écoles « Freinet » sont rares alors que les « Montessori » tendent à se développer, le second est que les points évoqués ci-dessus font aujourd’hui consensus et sont repris dans les programmes. Alors, qu’est-ce qui peut expliquer une telle dynamique ? Que propose cette pédagogie pour aider à atteindre les objectifs de l’école maternelle ? Et surtout, les écoles s’en réclamant aujourd’hui reçoivent-elles bien le public défavorisé que visait Maria Montessori ?
Ce magazine de 6 pages permet de mieux comprendre ce qu’est la pédagogie dite de Montessori, d’en comprendre aussi les limites et avantages. La fin du document propose un éclairage sur les ateliers autonomes.
Accéder au magazine (lien actif)
Sur le site de la BSD, vous pouvez trouver une documentation complète sur les ateliers autonomes de manipulation. Des vidéos et des analyses des ateliers proposés permettent de mieux comprendre comment et pourquoi les mettre en œuvre. Des documents sous PDF sont téléchargeables sur simple inscription. (regards croisés entre un professeur d’ESPE, Sylvie Jouan et d’une enseignante PEMF et présidente AGEEM de la Lozère, Catherine Boutin)
L’académie de Nancy-Metz propose un document complet sur les ateliers individuels. Trois pratiques sont identifiées dans les classes :
- la pratique de délestage correspond à des activités décrochées
- La pratique parallèle fait référence à des activités autonomes qui visent des objectifs spécifiques sans lien avec les autres temps d’apprentissage.Les ateliers individuels de manipulation sont mis en œuvre pendant une plage ritualisée et identifiée de l’emploi du temps.
- La pratique intégrée mobilise les A.I.M au sein des différentes phases d’une séquence pour une cohérence globale des apprentissages.
Sujet 2 : Les sciences cognitives à la rencontre de l’éducation
« Cerveau et apprentissage » est un site qui sert de passerelle entre la recherche et la pratique éducative. Comment l’enseignant peut-il se saisir des contenus de la recherche ? Comment mettre cette recherche au service des enfants ? Comment la rapprocher du terrain de l’école ? Comment l’appliquer pour le bien-être cognitif de chaque élève à l’école ? Curiosité, attention, mémoire, motivation, raisonnement, besoins de l’enfant, etc. des sujets parrainés par des chercheurs dans le but de faire émerger dans certains cas de nouvelles stratégies pouvant aider au développement cognitif de l’enfant et éventuellement concourir à faire face à des difficultés de l’apprentissage.
Sujet 3 : L’activité physique pour mieux apprendre
L’activité physique a des répercussions positives sur la santé. Tout le monde s’accorde à le penser (la prescription médicale en témoigne), mais le lien avec l’apprentissage va moins de soi. “Je crois en l’action et en l’activité. Le cerveau apprend et retient mieux quand l’organisme est activement impliqué dans l’exploration physique de l’environnement ou dans la manipulation du matériel, et dans le questionnement pour lequel il est vraiment avide de réponses. Des expériences simplement passives ont tendance à atténuer l’apprentissage et ont un impact qui ne dure guère.” (Gardner, 1999). Désormais, l’imagerie cérébrale a établi que bouger permet de mieux apprendre. Cela renforce l’apprentissage spatial, mais aussi permet de ménager des pauses nécessaires à la mémorisation. Le cerveau en a besoin pour traiter les informations entrantes. « S’il est surchargé, aucun apprentissage nouveau ne peut se faire. Le mouvement accroît également la sécrétion de stimulants naturels qui réveillent, augmentent l’énergie, la vigilance et améliorent la mémorisation et le bien être corporel. La position assise quant à elle entraîne une pression plus forte sur la colonne vertébrale par rapport à la position debout. Cela a des conséquences sur la respiration, les tensions lombaires, la vision et donc la fatigue corporelle. La maturation cérébrale étant progressive, les plus jeunes ont d’autant plus besoin d’activité physique et de pauses dans leur journée de travail ».DSDEN44