Le festival Littératures européennes : l’œil de Clémentine

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Une question se pose : pourquoi irions-nous découvrir le festival des Littératures Européennes ?

Comme chaque année, la ville de Cognac organise le festival des Littératures Européennes dont le thème, en cette année 2016, est intitulé « Délier les langues ». Un thème important, en vue des nombreux événements qui ont marqué tous nos pays. Du 17 au 20 novembre 2016, La Salamandre accueillait modérateurs, éditeurs, libraires, traducteurs, interprètes et surtout des auteurs des pays à l’honneur : Espagne, Allemagne, Écosse, Slovaquie et France, en lien avec la célébration des 1000 ans de la cité de Cognac, afin de donner vie à ce festival. Mais il y avait également l’intervention de la radio, de photographes, de journalistes (français, espagnols, allemands), de représentants en uniforme pour alimenter, interroger ou compléter les différents cafés littéraires.

Mon œil, caché derrière l’objectif, a su percevoir de nombreux aspects positifs de ce festival. Un instant bref, étendu sur quatre jours. Une bulle, tout un monde dans lequel, échanges, cultures et littératures se mêlent pour former une expérience incroyable. Continuer la lecture de « Le festival Littératures européennes : l’œil de Clémentine »

Coupable d’un parricide… de fiction (le point de vue d’Alexina)

revolteevaVendredi 18, à 14H, nous avons assisté au débat nommé ‘Entre le droit et la fiction, où est la vérité ?» animé par Sophie Quetteville. Les invitées étaient Élise Fontenaille avec son livre La révolte d’Eva, Lenka Hornakova-Civade avec Giboulées de soleil, ainsi que l’avocate Cécile Barbera-Geral et Nathalie Hugonenc, chargée de mission aux droits des femmes et à l’égalité au sein de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations pour la Charente. Au commencement du débat, elles ont principalement présenté leurs livres. Par la suite, le débat s’est fait particulièrement sur le livre d’Élise Fontenaille. En effet, le fait qu’Eva commette un parricide a enclenché un réel débat Continuer la lecture de « Coupable d’un parricide… de fiction (le point de vue d’Alexina) »

Prix Jean Monnet des jeunes européens 2016

Vendredi matin, le jury des lycéens a attribué le Prix Jean Monnet des jeunes européens à… Astrid Rosenfeld pour son roman Le Legs d’Adam. L’auteure, retenue aux USA, était représentée par son éditrice, Margaux de Weck, qui a accueilli chaleureusement cette récompense et évoqué les choix d’écriture d’Astrid Rosenfeld pour ce roman et ses projets d’écriture.

 

Femmes de fiction, vues par Swann R. et LJM Photo

Vendredi 18, à 14h, dans la salle Marguerite d’Angoulême, les écrivains Élise Fontenaille et Lenka Horňáková-Civade participent au débat intitulé “Entre le droit et la fiction, où est la vérité ?”

Point de vue de Swann R. , élève de Terminale L : “Deux romancières échangent avec deux professionnelles du monde juridique sur la question du droit des femmes. Le feu et la glace, la voix de la raison, la voix de la déraison. Comment la fiction et la réalité s’opposent-elles ?  Un débat vivant qui met en avant l’opposition, l’omniprésence du surréalisme d’une romancière et l’omnipotence des écrivains face à la rigueur juridique. »
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Élise Fontenaille et Lenka Horňáková-Civade

A l’issue de la rencontre, Lenka Horňáková-Civade Continuer la lecture de « Femmes de fiction, vues par Swann R. et LJM Photo »

Wanderer : lecture en contrepoint

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Quelques notes : « Récit bien écrit. – Lecteur bercé par la mélodie. – La saison d’hiver représente bien les retrouvailles des personnages, froides et maladroites. – Récit qui oppose le passé et le présent, récit qui rythme les oppositions.- Une amitié remplie de non-dits et de secrets inavoués. »

Lenny voyage jusqu’à retrouver son ami perdu il y a de cela dix ans. Réunis devant l’âtre de la maison du Pommier Chenin, l’hiver extérieur glace leur ancienne amitié Continuer la lecture de « Wanderer : lecture en contrepoint »

Le legs d’Adam : histoire double

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Roman intéressant d’Astrid Rosenfeld, grâce au contexte historique dans la deuxième partie, mais aussi grâce aux personnages assez originaux d’Adam et Edward. L’ambiance reste assez dérangeante et morne. Cependant, malgré une fin assez prévisible, le récit reste très prenant et les personnages attachants.

Un groupe d’élèves de 1ère L2

Eastern : ambiance post-communiste

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Premières impressions : “Décor sombre et délavé.- L’auteur décrit la réalité des villes de l’Est.- Beaucoup de personnages.- Contraste entre l’amour de la soeur et l’indifférence du frère.- Frère égoïste et et égocentrique.- Sentiment que l’auteur dit la vérité.”

L’ambiance de ce roman est sombre et austère et l’auteur ne s’attarde pas sur la description, comme elle l’explique elle-même dans les premières pages. Continuer la lecture de « Eastern : ambiance post-communiste »

Sélection du Prix Jean Monnet des Jeunes Européens 2016

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Le 10 novembre 2016 se réunira au lycée Jean Monnet le jury du Prix Jean Monnet des Jeunes Européens, auquel participent des représentants de 10 lycées de la région Nouvelle Aquitaine. Ce jour là, le jury désignera dans le plus grand secret le gagnant du Prix, qui sera remis officiellement au lauréat le vendredi 18 novembre, à La Salamandre, dans le cadre du festival Littératures européennes.

Comme chaque année, les élèves de 1ère L participent à ce Prix.  Qui sera le lauréat 2016 ?

Découvrez les trois romans sélectionnés.

Avis de grand frais : rencontre avec Sylvain Coher

Nord-nord-ouest : roman

Sylvain Coher est venu rencontrer les élèves de 1ère L au lycée le 10 mars 2016 pour évoquer son roman, Nord-nord-ouest, paru en janvier 2015 chez Actes Sud pour lequel il a reçu plusieurs prix dont le prix Ouest France Étonnants Voyageurs – 2015. (Voir la page que l’éditeur lui consacre.)

Retour sur ce moment privilégié au cours duquel les élèves sont littéralement tombés sous le charme de ce quadragénaire issu d’un milieu modeste, qui a grandi en Bretagne et y a fait du bateau avec son grand-père, héritage familial qui lui a non seulement permis de sortir de sa solitude pudiquement exprimée à l’aide d’une métaphore – « c’était comme une fenêtre qui s’ouvrait sur le monde » –  mais aussi donné l’envie d’enseigner la voile alors qu’il cherchait un moyen pour financer ses études de lettres modernes. Puis il a successivement et parfois simultanément été libraire, éditeur, maçon et demandeur d’emploi.

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