Mes parents voulaient me mettre à l’abri

Je m’appelle Abou, je viens de Centrafrique dont la capitale est Bangui.

Mon père était professeur à l’université de Bangui.

Un jour, la guerre a éclaté en Centrafrique entre musulmans et chrétiens. C’était la guerre civile. Les chrétiens tuaient les musulmans et ont tué mon grand-père. Ils ont détruit notre maison, on a vécu chez les voisins pendant des jours et après, avec ma mère et mes frères et sœurs, on a trouvé refuge dans nos familles au Tchad, dans la capitale Jdamena. Mais mon père était resté en Centrafrique. Il faisait chaud, on tombait malades tout le temps.

Mon père est venu nous voir et nous a amenés au Cameroun et là-bas non plus il ne trouvait pas de travail. Il ne travaillait pas, on était obligés de retourner en Centrafrique. Mais la guerre n’avait pas cessé. Alors, notre père nous a envoyés en France, ma sœur et moi, chez notre tante à Poitiers. Cela fait un an que nous vivons ici.

Et mes parents ont fait ce choix pour qu’on ait une bonne éducation.