Rencontre troisième – seconde

A la fin du mois de novembre, pour les élèves de seconde 1, les cours de mathématiques avaient un air de Bletchley Park.

Les élèves ont été chargés de coder un message secret qu’ils allaient envoyer aux élèves de la classe de troisième 3 du collège Elisée Mousnier.

La méthode employée pour le codage est celle “du carré de Vigenère”. C’est un chiffrement qui utilise les 26 décalages de l’alphabet possibles grâce à  une clé de codage (un mot) : il est à l’origine du fonctionnement de la machine Enigma utilisée par les Allemands pendant la 2ème guerre mondiale.

Ce qui a corsé un peu l’affaire, c’est que chaque groupe avait une clé de codage différente et elle même secrète, je l’avais codée avec la méthode de César et le rébus “œuf pourri”.

Avec de l’organisation, de la concentration, de la persévérance, ils ont mis au point une méthode très efficace pour coder leur message secret.

Le mercredi 2 décembre au matin, les élèves attendaient de pied ferme leurs homologues du collège car en réorganisant les groupes, ils devaient les aider à décoder une partie du message secret.

Accompagnés de leur professeur de mathématiques Mme Allaire et de leur professeur d’histoire et géographie Mme Vezin, ils sont arrivés au lycée vers 9 h.  Après de rapides présentations, la moitié du groupe est allée visiter l’exposition sur Alan Turing pendant que l’autre s’est rendue dans la salle B 112 rebaptisée “HUT 8” pour l’occasion (on a inversé les groupes à la moitié de la séance) et s’est mêlée au groupe de seconde .

Par M J Richardson, CC BY-SA 2.0, $3

Des échanges ont très vite eu lieu. Les secondes ont expliqué la méthode à suivre mais les troisièmes n’ont pas été en reste. Ils étaient venus avec leurs outils, en particulier une “réglette de Saint Cyr” très performante pour effectuer des décalages d’alphabet.

Une heure durant, chaque groupe à œuvrer pour déchiffrer sa partie. Il a manqué un peu de temps pour découvrir l’ensemble du message mais les élèves de troisième nous ont quittés avec la tâche de le reconstituer. Nous attendons le texte final…

Corinne Parcelier