Pour décoder le message, il fallait décaler toutes les lettres de 17 rangs vers la droite après les avoir numérotées : A = 0, B = 1, C = 2 … à partir de 26, on repart à 0 ! On obtient :
Le lycée Jean Monnet organise un concours de cryptanalyse entre le 8 février 2017 et le 1er juin 2017.
Tout-e élève du lycée est invité-e à résoudre les énigmes proposées sur le mini-site “Projet Turing”.
Des messages codés, élaborés par des élèves de Terminale S vont être publiés régulièrement, il s’agira de les déchiffrer à l’aide d’éventuels indices.
La réponse devra être proposée le plus rapidement possible en commentaire de l’article correspondant à l’énigme. Pour faire un commentaire, il faut disposer d’une adresse mail (qui n’apparaît pas lors de la publication).
L’identité des participant-e-s devra cependant être révélée en vue de l’attribution des récompenses…
L’ auteur d’une énigme ne peut pas proposer de réponse à celle-ci mais il peut proposer le déchiffrement de n’importe quelle autre.
Les 3 meilleur-e-s contributeur-trice-s gagneront une place de cinéma.
En cas d’égalité une épreuve pour départager les vainqueurs sera réalisée.
Pour comprendre la cryptographie en première S, on a essayé de déchiffrer le message suivant :
170 79 191 57 196 26 225 11 266 312 275 309 281
Il est codé à l’aide d’un code Beale comme dans le film Imitation Game.
Pour chaque nombre du message à décoder, il faut trouver un mot du texte « clé » dont la position dans le texte correspond au nombre indiqué. La première lettre de ce mot est l’une des lettres du message à obtenir.
Le texte clé ?
Ainsi, le 11 du message codé code le 11ème mot du texte « clé » qui est « tête », il s’agit donc de la lettre « T ».
Ce système de codage permet de rendre le code résistant à une analyse fréquentielle puisque la même lettre peut être codée par des nombres différents.
Le problème, c’est qu’on n’est pas d’accord sur le comptage des mots du texte clé… et pour l’instant, ça ne donne rien !
Pour “bien” compter, il faut copier le texte dans un logiciel de traitement de texte comme open office par exemple et utiliser l’outil “statistiques”.