Publié par le 2 Fév 2012 dans
Livres Auteur : Andréa Lafaye
” Tous ceux qui ont approché Prévert ont été fascinés par son intarissable et magique causerie. Il parlait en toute insolence, en toute liberté, en toute lucidité, sous le plus sévère des regards, le sien propre”
André Pozner à propos de Jacques Prévert .
Jacques Prévert est né à Neuilly-sur-Seine, dans une banlieue Parisienne, le 4 février 1900 et meurt le 11 avril 1977. Il est issu d’une famille bourgeoise, son père (André Prévert) travaille à cette époque dans une assurance à Paris, mais ce passionné d’écriture et de théâtre prétendait dire à sa famille que ce travail n’était qu’en attendant la gloire, est-ce à partir de ces révélations familiales que l’envie d’écrire fit surface dans la tête de Jacques Prévert et le rendra célèbre quelque années plus tard ?
N’allant lui même pas à l’école étant jeune contrairement à ses frère s qui par la suite seront cinéaste et l’autre méconnu. C’est grâce à sa mère que Jacques apprendra à lire et écrire, c’est elle qui lui apprendra tout, il commencera très jeune à écrire des textes. Jacques était un enfant sage et respectueux tout le monde le trouvait marrant ses yeux étaient tout ronds et il était toujours souriant. Jacques fera de nombreux petits boulots et rencontrera lors de son service militaire deux peintres, un réaliste et l’autre surréaliste. Il se mariera plus tard avec sa future épouse Janine qui elle est issue d’une famille pauvre il ne fera jamais la différence sociale entre quelqu’un de pauvre et quelqu’un de riche. Il découvrira le cinéma plus tard et sera alors par la suite artiste, poète et écrivain.
Jacques Prévert réalisera de nombreux texteS que de nombreux peintre se battRONT pour exposer comme picasso; renoir; dali; et bien d’autreS il écrira de nombreuseS pièceS aussi pour des troupes de cirque comme : l- les enfants du Paradis (1949)
-Chanson pour les enfants d’hiver .
-etc …
Jacques Prévert dédiera aussi en mémoire à ses parents
Fête
Dans les grandes eaux de ma mère
je suis né en hiver
une nuit de février
Des mois avant
en plein printemps
il y a eu
un feu d’artifice entre mes parents
c’était le soleil de la vie
et moi déjà j’étais dedans
Ils m’ont versé le sang dans le corps
c’était le vin d’une source
et pas celui d’une cave
Et moi aussi un jour
Comme eux je m’en irai
Poème autographié de Jacques Prévert
(Jacques Prévert, Spectacle, 1951)
Jacques Prévert s’inspire des enfants car il les aime et aime leur façon de penser, l’enfance autrement dit le monde, la vie. Il ne chercha pas à infantiliser ses lecteurs mais il s’adressait souvent aux enfants et était inspiré des enfants. Il pensait que en chacun de nous il y a une âme d’enfant, il était un poète passionné et extraordinaire !
Étiquettes : poésie
Publié par le 2 Fév 2012 dans
Livres AUTEUR : Florian Clémenceau
« Une sortie, c’est une entrée
que l’on prend dans l’autre sens »
Boris Vian, « Traité de civisme »
Boris Vian nait le 10 mars 1920 à la Ville d’Auvray. A douze ans, il contracte une maladie grave et sa santé sera désormais fragile. Boris est né sous le signe de la musique, sa mère le baptise « Boris » en hommage à Boris Goudounov l’opéra de Moussorgski. Il poursuivra ses études à l’école Centrale.
Après avoir eu son diplôme, Boris Vian obtient un poste d’ingénieur et parallèlement, il entame une carrière de journaliste et d’écrivain. Il écrit des articles pour un magazine de jazz et publie en 1943, Un conte de fées à l’usage des moyennes personnes.
Il va rencontrer ensuite le poète Raymond Queneau et Jean-Paul Sartre, dans les cafés de Saint-Germain-Des-Paris. Il participera à des réunions de collège de « Pataphysique » avec ce Raymond Queneau et d’autres jeunes artistes.
Boris Vian adopte un pseudonyme de Véron Sullivan pour publier des romans noirs en 1946 mais il fera éditer des œuvres littéraires majeures avec son vrai nom, à commencer par L’écume des jours en 1947. Par la suite, Boris Vian va se consacrer entièrement à l’écriture du jazz (l’automne à Pékin),et au théâtre ( Goûter des généraux , Bâtisseurs d’Empire…) et publie donc des recueils poétiques et composera aussi des chansons qu’il interprétera lui-même dans des cabarets. Suite à ça il créera la chanson Le Déserteur en 1954.
Boris Vian meurt le 23 juin 1959 a 39 ans d’une crise cardiaque. Son œuvre romanesque a connu un immense succès à partir de 1960.
Oeuvres de B.Vian
Livre: Écume de jours (1947)
Automne à Pékin ( 1950)
l’Herbe Rouge ( 1950 )
l’arrache cœur ( 1953 )
Theâtre: Gouter des généraux
Bâtisseurs d’Empire
Je voudrais pas crever
Chansons: Le déserteur ( 1954 )
Étiquettes : poésie
Publié par le 2 Fév 2012 dans
Livres
AUTEUR: Mélissa Lagrange
El desdichado ( 1854 )
« Je suis le ténébreux,-le Veuf,-l’Inconsolé,
Le prince d’Aquitaine à la tour abolie:
Ma seule Étoile est morte,-et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la Mélancolie (…) »
Gérard de NERVAL
Gérard LABRUNIE a pris pour pseudonyme Gérard de NERVAL. C’est un poète français né le 22 mai 1808 à la capitale française où d’ailleurs il est décédé le 26 janvier 1855. De NERVAL est connu pour ses poèmes mais aussi pour ses livres ( Les filles du feu, recueil de nouvelles comme Sylvie et de sonnets comme Les chimères ).
Gérard de NERVAL, fils d’Étienne LABRUNIE et de Marie-Antoinette Laurent. Le 29 novembre 1810, De NERVAL est en deuil de sa mère. Peu de temps après, son père est nommé médecin militaire adjoint à la Grande Armée en 1808, son fils De NERVAL est élevé jusqu’en 1814 par son Grand oncle maternel.
Il entre au collège en 1822 et devient ami avec Théophile Gautier qui deviendra lui aussi poète entre autre. De NERVAL écrit son premier recueil poétique en classe de première (1823-1824)
Pythagore ( pas de date précisée )
« Homme, libre penseur! te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose?
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l’univers est absent.
Respecte dans la bête un esprit agissant:
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose;
Un mystère d’amour dans le métal repose;
“Tout est sensible!” Et tout sur ton être est puissant.
Crains, dans le mur aveugle, un regard qui t’épie:
A la matière même un verbe est attaché…
Ne la fais pas servir à quelque usage impie
Souvent dans l’être obscur habite un Dieu caché;
Et comme un oeil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s’accroît sous l’écorce des pierres! »
Gérard de NERVAL
Étiquettes : poésie
Publié par le 2 Fév 2012 dans
Livres AUTEUR : Houdouin Elina
« D’ailleurs en ce temps léthargique,
Sans gaîté comme sans remords,
La seul rire encore logique,
C’est celui des têtes de morts »
Paul Verlaine est né à Metz la 30 mars 1844, il est intéressé très jeune à la poésie.
C’est à l’âge de 22ans, en 1866, qu’il écrit son premier recueil « les poèmes saturniens ». Il y partage une passion pour la cuisine, des sentiments personnels et chante l’amour malheureux.
Fiancé à Mathilde Mauté, il croit pouvoir trouver dans son mariage imminent « un vaste et tendre apaisement » alors que son cœur bat pour un homme. Ce qui le conduit à un échec. Verlaine vivra ensuite avec Rimbaud, son amour inavoué, à Paris, en Belgique, puis à Londres, c’est une succession d’altercations et de séparations ; Verlaine tire sur celui-ci en 1873, il est alors emprisonné durant 2 ans à Mons.
C’est en 1874, lorsqu’il était en prison qu’il compose le recueil des « hommes sans paroles »
La recueil de poèmes lui correspondant le plus, est « parallèlement », écrit en 1889.
Verlaine est élu prince des poètes à la mort de Leconte de Lisle en 1874.
À partir de 1887, la célébrité de Verlaine est au plus haut malheureusement, il est de plus en plus dépendant de l’alcool, ce qui lui vaut régulièrement des séjours à l’hôpital. Il meurt en sombrant progressivement dans la misère en janvier 1896.
Verlaine a cultivé une poésie « soluble dans l’air » proposant de constantes transpositions du domaine des sentiments à celui des impressions et des sensations. Ses mots sont choisis pour leurs sonorités discrètes et repris comme des thèmes musicaux, une syntaxe libre, souvent influencées par la langue parlée familière, avec des assonances et rimes subtilement assouplies. Un rythme rendu plus fluide grâce à l’emploi du vers impair qui compose un chant intime et prenant.
« LE FAUNE
Un vieux faune de terre cuite
Rit au centre des boulingrins,
Présageant sans doute une suite
Mauvaise à ces instants sereins
Qui m’ont conduit et t’ont conduite,
— Mélancoliques pèlerins, —
Jusqu’à cette heure dont la fuite
Tournoie au son des tambourins »
Houdouin Elina
Étiquettes : poésie
Publié par le 2 Fév 2012 dans
Livres AUTEUR : Boissinot Mina
L’albatros
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid!
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait!
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
Petit résumé sur son style de travail
Charles Baudelaire né à paris en 1821 est représenté comme le père de la poésie moderne. Baudelaire a donné la vie à une poésie plus libre, il fait aussi ses « petits poèmes en prose ».
Sa façon de travailler est simple : se promener, observer, noter. Baudelaire se considère comme artiste, littéraire musical ainsi que comme journaliste.
Sa vie
A 6 ans, Baudelaire perd son père. Il est donc placé à 7 ans dans une pension, il ressentit déjà un sentiment de destinée éternellement solitaire.
A son adolescence il fut mis sur un voilier pour 10 mois vers l’Inde. Cela a été un voyage inachevé. Quelques années plus tard, le poète cherche l’évasion sous toutes ses formes, il s’adonne alors aux excitants et aux multiples drogues.
Charles Baudelaire vécut sa période de dandy parisien, il s’agit d’une vie ardente, de bohème, de riche oisif, il y a eu les filles des nuits parisiennes. Découragé par sa maladie et en proie aux difficultés matérielles, il part donc pour la Belgique en 1864. Après de longs mois de lutte il meurt à 46 ans.
Sa grande réussite
La principale œuvre de sa vie est le livre «les fleurs du mal » qui regroupe près de 150 poésies auxquelles il consacre plus de 15 années de sa vie avant la première édition, ou plus de 20 années il y apporte des rajouts et des améliorations. Son livre est riche et diversifié. C’est l’œuvre accomplie de sa vie autour de laquelle Baudelaire s’est construit.
Boissinot Mina
Étiquettes : poésie
Publié par le 30 Jan 2012 dans
Livres AUTEUR : Solène Zehraoui
Une vie (1880 – 1918)
Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky né à Rome de père inconnu et d’une mère aventurière, russo-polonaise.
Guillaume écrit ses premiers poèmes qu’il signe Guillaume Apollinaire, qui restera comme son pseudonyme. À presque vingt ans, il doit gagner sa vie, et décide donc de faire des petits boulots.
Alors il est pris comme professeur privé de la jeune Gabrielle, fille de la vicomtesse de Milhau. Après ça, Guillaume tombe amoureux de Annie Playden qui est la gouvernante de son élève, mais Annie le repousse et il l’a poursuit jusqu’en Angleterre. Avec cette histoire il écrira certains de ses plus beaux poèmes, par exemple, la Chanson du Mal-Aimé.
Il rencontrera aussi d’autres femmes, d’autres amours, d’autres coups de foudres, agités et instables telle que Marie Laurencin (une peintre), la fameuse Lou des Poèmes à Lou…
LA CRAVATE
L E
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PORTES
ET QUI T’
ORNE O CI
VILISE
OTE- TU VEUX
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SI RESPI
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R
Apollinaire écrit ses poèmes, et ainsi avec le thème de son poème l’illustre en calligraphie. Apollinaire trouve ses poèmes dans ses rêves et rêveries, dans le plaisir des mots et le romantisme, le réalisme et le surréalisme.
Un poème qui m’a fait rire :
LE MORPION
Imitons la ténacité
De cet insecte qu’on méprise
Dames, messieurs qui vous grattez
Il ne lâchera jamais prise.
ZEHRAOUI Solène 3ème E.
Étiquettes : poésie