Au cours de la seconde guerre mondiale, les armées et surtout les alliés ont développé des technologies pour effectuer de l’imagerie du terrain ennemi. La Royal Air Force utilisait des appareils photo de ce type pour effectuer des maquettes du terrain ennemi. Nous baserons notre étude sur les appareils photo Richard Jules Altiphote ainsi que le modèle G45 Williamson.
I/ Quelques caractéristiques de cette appareil
Cette appareil photo est d’origine française, il fut produit durant les années 30, 40 et 50. Selon nos recherches ainsi que les éléments trouvés, on trouve que ce type d’engin avait un poids de huit kilos. Il utilisait les “bobines normalisées Aviation N°1” de 15 m. de long, 178 mm de large et donne 100 photos de 13 x 17 cm. Le second est d’origine américaine, produit durant les mêmes périodes que le précédent. Il avait un objectif de 16 mm. Ces deux systèmes furent utilisés par la RAF afin de concevoir les maquettes du débarquement de Normandie.
II/ Le montage des ces appareils photos
Ces appareils photo étaient montés sur les flancs des avions comme nous pouvons le voir sur cette image ou bien encore encastrés par le dessous visible sur cette image. Pour ce type d’image, on utilisait plus des appareils photo de ce genre.
III/ L’utilisation des images
Avec les images prises par les pilotes de la RAF durant la seconde guerre mondiale mais plus particulièrement dans les préparatifs du débarquement de Normandie, l’état major anglais a crée des maquettes du sol pour permettre au parachutiste ainsi qu’au division d’infanterie de connaitre le terrain sur lequel ils évolueront lors du plus grand assaut jamais réalisé.
En conclusion, nous avons pu voir que les systèmes utilisés durant la seconde guerre mondiale étaient quasiment similaire à ceux utilisés en première guerre mondiale. Par rapport à la grande guerre, la résolution des photos n’a pratiquement pas changé. Par contre, les constructeurs avaient tout de même travaillé sur la qualité de l’image formée par ces appareils. Ces évolutions permettront entre autre de pouvoir préparer le débarquement de Normandie.