• Réfléchir sur l’ensemble du parcours des élèves

Une progression des activités sur les différents niveaux semble souhaitable, comme Mr Moret, Recteur de l’Académie de Poitiers le souligne dans son rapport. On pourra ainsi privilégier trois niveaux d’action selon le type d’établissement :

  1. A l’école primaire : création, aménagement, observation de coins nature au sein ou à proximité de l’école. On met ainsi en contact l’élève avec la biodiversité de son environnement immédiat, sa  biodiversité.
  2. Au collège :  pratique de démarches participative pour aménager, mettre en valeur, gérer la  biodiversité  du village ou du quartier en collaboration avec des organismes locaux ou nationaux.
  3. Au lycée :  traitement de questions liées à la biodiversité (selon l’actualité ou le contexte local), puis partage dans le cadre d’une démarche scientifique et/ou citoyenne.

On retiendra donc une prise en compte de la biodiversité locale, en élargissant progressivement au cours des années. Les démarches d’investigation sont de plus en plus affirmées et il y a un positionnement citoyen constant, mais dont le champ d’action va en s’élargissant.

 

  • Inscription dans une démarche plus globale d’éducation au développement durable

Il est bien évidemment possible de se limiter à un travail simple avec ses élèves en restant dans son seul champ disciplinaire. Ce type de démarche permet de se lancer assez facilement sans prendre trop de risques, mais on pourra l’enrichir par la suite en envisageant les choses de façon plus globale. La biodiversité est liée à des problèmes écologiques, économiques, sociaux et culturels ; elle peut être utilisée comme une porte d’entrée vers un projet d’éducation au développement durable plus vaste. Il sera nécessaire de bien le préparer en amont et de rechercher la collaboration de différentes personnes (divers enseignants, personnels administratifs et techniques, autres partenaires). Ce site permet d’en découvrir un certain nombre et de faciliter donc le lancement de son propre projet.