Au Pérou une enquête a été ouverte pour génocide

Génocide : Destruction méthodique d’un groupe humain.

Lors d’une manifestation au moins 48 personnes ont été tuées depuis la destitution(Révocation disciplinaire ou pénale) du président Pedro Castillo. Dans les rues de Juli aca au sud dans la région de Puno, depuis lundi 9 janvier le nombre d’appelles à l’aide se multiplient.

Après les violentes répressions (Action de réprimer) des forces de l’ordre des manifestations anti gouvernementales auraient entraînés 17 morts et 70 blessés en une journée . Un homme demande devant une caméra de l’aide pour les funérailles de son fils, qui venait de mourir à l’hôpital.

De plus mercredi, un manifestant a été tué dans la ville touristique de Cusco, et une trentaine ont été blessés .A plus de 1 000 kilomètres de là, à Lima, la capitale, la présidente Dina Bolu Arte reste impassible.

Ces derniers protestent dans la rue depuis la destitution du président Pedro Castillo, le 7 décembre 2022, à la suite de sa tentative de coup d’Etat,(  Renversement du pouvoir existant par un groupe de personnes, qui agit souvent par la force) et réclament la démission de la cheffe d’Etat et l’organisation immédiate de nouvelles élections.

 « Je ne comprends pas, que veulent ils ? », s’est interrogée lundi Mme Boluarte, devant les caméras, tandis que la nouvelle d’une première victime morte à Juli aca lui parvenait. La présidente était alors en pleine réunion de dialogue avec différentes forces politiques, censée trouver une issue à la crise. « Ce qu’ils [les protestataires] demandent est un prétexte pour générer le chaos », a-t-elle tranché.