Le film Sans toit ni Loi de la réalisatrice et cinéaste Agnès Varda (né le 30 mai 1928),est sortit en 1985. Le film est basé sur un fait divers lu dans le journal dans lequel il est mention d’une jeune femme retrouvé morte sans aucune explication. Dans une époque de crise provoquée par la faillite des entreprises ou des licenciements, Agnès Varda nous montre la misère vécue par ces “routards”, ces personnes vivant en dehors de la société.
Le film commence sur une image fixe pouvant nous faire penser à un tableau, au fur et à mesure que l’on se rapproche nous nous approchons de l’endroit ou se trouve le cadavre de Mona : Nous commençons le film par la fin. Nous remarquons que les enquêteurs ne sont pas plus concernés par la mort de Mona (dont l’actrice est Simone Bonnaire). C’est alors q’intervient Agnès Varda qui nous fait comprendre qu’elle aimerait connaître l’histoire de Mona et c’est à partir de ce moment que nous commençons son aventure.
Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce film c’est l’évolution du personnage de Mona, en effet plus nous avançons dans son histoire plus nous rencontrons des personnes qui pousseront Mona dans sa propre tombe, qu’elles aient de bonne intentions ou non. Nous pouvons le voir dans son apparence, au début elle est énergique est habillée à peu près convenablement puis à la fin ses bottes sont cassées, Mona est affalée sur elle même, remplie de peinture et entourée d’une cape lui donnant l’air d’être dans un autre monde. Mona paraît faible nous poussant à éprouver de l’empathie pour elle et tout les autres routards, malgré leur apparence rebelle.
En revanche j’ai un peu moins apprécié les réactions des figurants ou des personnages un peu moins importants telle Yolande. Ces personnages, n’étant pas des acteurs, ne savent pas comment réagir face à certaines scènes, par exemple le jeu d’acteur des policier lors de la découverte du corps de Mona laisse à désirer.
Pour moi, ce film est à conseiller à des personnes voulant étudier les réaction humaines face à l’inconnu, ici représenté par les “routards”.
L. BRASSAUD