Nicolas Ancion. ” Nous sommes tous des playmobiles”

1ère nouvelle (Moi je dis qu’il y a une justice) :

Thème: Le cambriolage, Le kidnapping et la Banque, la haine.

Personnages: L’auteur, femme de l’auteur (Yvonne) et les cambrioleurs de la banque.

Vocabulaire: Aucun.

Tonalité du texte: Tragédie et la Comédie.

Opinion personnelle: Je n’ai pas trop aimé cette nouvelle car je n’aime pas trop les histoires qui sont plutôt tragiques et où il y a de la violence.

2ème nouvelle (La tache de sauce) :

Thème: vie professionnelle et vie personnelle.

Personnages: L’auteur et des marchands de Carrefour.

Vocabulaire: Aucun.

Tonalité du texte: Tragédie et Comédie.

Opinion personnelle: J’ai plutôt bien aimé cette nouvelle car il y a de l’action et surtout du suspens.

3ème nouvelle (Châteaux d’Espagne) :

Thème: La photographie, l’amour et le voyage.

Personnages: Maryse, la voisine, Andrzej, le barman et le poissonnier.

Vocabulaire: Aucun.

Tonalité du texte: Tragédie.

Opinion personnelle: J’ai plutôt bien aimé car j’aime beaucoup les histoires avec de l’amour dedans et aussi car à la fin de la nouvelle c’est heureux.

4ème nouvelle (Bruxelles insurrection) :

Thème: La langue française, la torture et la haine.

Personnages: Les trois jeunes et la vieille personne.

Vocabulaire: Ankylose: Diminution ou privation de la mobilité d’une articulation.

Frasques: Ecart de conduite.

Tonalité du texte: Tragédie et Comédie.

Opinion personnelle: Je n’ai pas trop aimé cette nouvelle car il y a beaucoup de violence et car il y a une maltraitance d’un personne âgée.

5ème nouvelle (Mon secret) :

Thème: Le secret.

Personnage: L’auteur.

Vocabulaire: Aucun.

Tonalité du texte: Plutôt Comédie.

Opinion personnelle: J’ai bien aimé cette nouvelle car c’est l’auteur qui s’adresse directement au lecteur sans passer par un personnage de l’histoire et  car il y a de la Comédie.

6ème nouvelle (Bureau, fais ton office) :

Thème: La littérature et les patrons dans une entreprise.

Personnages: Le comptable, l’équipe de production, Vanderbosh et l’auteur.

Vocabulaire: Aucun.

Tonalité du texte: Comédie.

Opinion personnelle: J’ai beaucoup aimé cette nouvelle car c’est une nouvelle avec de l’action et du suspens.

7ème nouvelle (Georges et les dragons) :

Thème: Le rêve, La maladie et le voyage.

Personnages: Georges, son père, sa mère et la fille du sultan.

Vocabulaire: Aucun.

Tonalité du texte: Comédie.

Opinion personnelle: J’ai beaucoup aimé cette nouvelle car l’auteur prend parti pour un enfant donc l’on peut se retrouver dedans avec tous ses rêves et car c’est un texte qui n’est pas dur de compréhension.

8ème nouvelle (j’apprends à bien tuer) :

Thème: Le meurtre, le voyage et les jeux.

Personnages: Linda, Mario et Ben.

Vocabulaire: Aucun.

Tonalité du texte: Comédie et Tragédie.

Opinion personnelle: Je n’ai pas trop aimé car je n’ai  pas trop compris la fin de l’histoire.

9ème nouvelle (L’échappée belle) :

Thème: L’homosexualité et les prisonniers

Personnages: L’auteur et sa femme.

Vocabulaire: Aucun.

Tonalité du texte: Comédie.

Opinion personnelle: Je n’ais pas aimé cette nouvelle car je n’ais pas compris l’histoire.

10ème nouvelle (Haute pression) :

Thème: L’alcool.

Personnages: Yvon, Luigi, Jean-Michel et le monsieur renversé.

Vocabulaire: Aucun.

Tonalité du texte: Tragédie.

Opinion personnelle: J’ai bien aimé cette nouvelle car il y avait beaucoup de suspens et d’action.

 

BC

“Courage” de Paul Eluard (1942)

eluardParis a froid Paris a faim
Paris ne mange plus de marrons dans la rue
Paris a mis de vieux vêtements de vieilles
Paris dort tout debout sans air dans le métro
Plus de malheur encore est imposé aux pauvres
Et la sagesse et la folie
De Paris malheureux
C’est l’air pur c’est le feu
C’est la beauté c’est la bonté
De ses travailleurs affamés
Ne crie pas au secours Paris
Tu es vivant d’une vie sans égale
Et derrière la nudité
De ta pâleur de ta maigreur
Tout ce qui est humain se révèle en tes yeux
Paris ma belle ville
Fine comme une aiguille forte comme une épée
Ingénue et savante

Tu ne supportes pas l’injustice
Pour toi c’est le seul désordre
Tu vas te libérer Paris
Paris tremblant comme une étoile
Notre espoir survivant
Tu vas te libérer de la fatigue et de la boue
Frères ayons du courage
Nous qui ne sommes pas casqués
Ni bottés ni gantés ni bien élevés
Un rayon s’allume en nos veines
Notre lumière nous revient

Les meilleurs d’entre nous sont morts pour nous
Et voici que leur sang retrouve notre coeur
Et c’est de nouveau le matin un matin de Paris
La pointe de la délivrance
L’espace du printemps naissant
La force Idiote a le dessous
Ces esclaves nos ennemis
S’ils ont compris
S’ils sont capables de comprendre
Vont se lever.

Marseille de Jules Supervielle in Débarcadères (1922)

JulesSupervielleMarseille sortie de la mer, avec ses poissons de roche, ses coquillages et l’iode,
Et ses mâts en pleine ville qui disputent les passants,
Ses tramways avec leurs pattes de crustacés sont luisants d’eau marine,
Le beau rendez vous de vivants qui lèvent le bras comme pour se partager le ciel,
Et les cafés enfantent sur le trottoir hommes et femmes de maintenant avec leurs yeux de phosphore,
Leurs verres, leurs tasses, leurs seaux à glace et leurs alcools,
Et cela fait un bruit de pieds et de chaises frétillantes.
Ici le soleil pense tout haut, c’est une grande lumière qui se mêle à la conversation,
Et réjouit la gorge des femmes comme celle des torrents dans la montagne,
Il prend les nouveaux venus à partie, les bouscule un peu dans la rue,
Et les pousse sans un mot du coté des jolies filles.
Et la lune est un singe échappé au balluchon d’un marin
Qui vous regarde à travers les barreaux légers de la nuit.
Marseille, écoute moi, je t’en prie, sois attentive,
Je voudrais te prendre dans un coin, te parler avec douceur,
Reste donc un peu tranquille que nous regardions un peu
Ô toi toujours en partance
Et qui ne peut t’en aller,
A cause de toutes ces ancres qui te mordillent sous la mer.

“Oradour” de Jean Tardieu in les Dieux Etouffés (1944)

tardieuOradour n’a plus de femmes

Oradour n’a plus un homme

Oradour n’a plus de feuilles

Oradour n’a pas plus de pierres

Oradour n’a plus d’église

Oradour n’a plus d’enfants.

plus de fumée plus de rires

plus de toits plus de greniers

plus de meules plus d’amour

plus de vin plus de chansons.

Oradour j’ai peur d’entendre

Oradour je n’ose pas

approcher de tes blessures

de ton sang de tes ruines,

je ne peux, je ne peux pas

voir ni entendre ton nom

 

Oradour je crie et hurle

chaque fois qu’un cœur éclate

sous les coups des assassins

une tête épouvantée

deux yeux larges deux yeux rouges

deux yeux graves deux yeux grands

comme la nuit la folie

deux yeux de petit enfant :

ils ne me quitteront pas.

Oradour je n’ose plus

Lire ou prononcer ton nom

Oradour honte des hommes

Oradour honte éternelle

Nos cœurs ne s’apaiseront

que par la pire vengeance

haine et honte pour toujours.

 

 

Oradour n’a plus de forme

Oradour femmes ni hommes

Oradour n’a plus d’enfants

Oradour n’a plus de feuilles

Oradour n’a plus d’église

plus de fumées plus de filles

plus de soir ni de matins

plus de pleurs ni de chansons.

 

Oradour n’est plus qu’un cri

et c’est bien la pire offense

au village qui vivait

et c’est bien la pire honte

que de n’être plus qu’un cri

nom de la honte des hommes

le nom de notre vengeance

qu’à travers toutes nos terres

on écoute en frissonnant

une bouche sans personne,

qui hurle pour tous les temps.