Collège au spectacle : “Il a beaucoup souffert Lucifer !”

Compte-rendu du spectacle par les élèves de 6eB :

J’ai bien aimé les moments drôles quand au début Lucifer avait mis son doigt dans le nez et la fin quand la mamie a mis aussi son doigt dans le nez.

Alicia

Je n’ai pas aimé ce spectacle car je n’ai pas aimé l’histoire car ça ne me faisait pas rire quand il y avait des moments drôles. Mais j’ai bien aimé la fin quand il y avait de la musique.

Zaïna

J’ai bien aimé le spectacle mais j’ai plus aimé les moments drôles comme quand Gabriel a baissé le pantalon de Lucifer, quand Gabriel se roule par terre ou encore quand Gabriel fait semblant de tomber de sa chaise. En fait j’ai bien aimé le spectacle !

Elvina

Les personnages :

Lucifer : il n’est pas bien habillé, il habite avec sa grand-mère, sa mère et son père sont morts, il se fait harceler par Gabriel car il est amoureux d’une fille et son ami est jaloux. C’était son meilleur ami. Il lui a même baissé le pantalon devant tout le monde. Il croit que son harcèlement est lié à ses crottes de nez et à son doigt qu’il met dans son nez. Il s’est créé une armure invisible pour résister aux journées à l’école.

Gabriel : il harcèle Lucifer, il est méchant mais il a une vie triste : ses parents sont avocats et peu présents chez eux pour s’occuper de lui. Il se sent seul et délaissé.

La mamie : elle est gentille, elle adore faire des châteaux de cartes, elle n’arrive pas à faire le deuil de son fils. Elle défend son petit-fils.

Madame Mademoiselle : C’est l’institutrice, elle est excentrique, son rêve est de passer à la télé pour que son père la regarde, Gabriel est son chouchou. Elle a des blessures psychologiques liées à son enfance, c’est une menteuse.

Le soroban

Voici le Soroban installé par M. Roussel prof de math, dans la cour du collège. Il en existe de plus petits formats.

On a appris à s’en servir en modules avec M. Roussel.

Le soroban est un outil mathématique qui sert de calculatrice. Il vient du japon, il est beaucoup utilisé là-bas. Avec, nous pouvons faire des additions, des soustractions, des multiplications et des divisions. On peut aussi écrire de grands nombres avec.

Fonctionnement du Soroban :

  • les billes du haut sont les billes quinaires : elles valent 5 unités chacune
  • les billes du bas sont les billes unaires : elles valent une unité chacune
  • on commence où l’on veut sur le Soroban en mettant d’abord les unités, et juste après à gauche on aura les dizaines et après les centaines, etc…

Par exemple, pour écrire 121 : tu montes une 1 bille unaire (sur la colonne de ton choix), ensuite tu montes 2 billes unaires sur la colonne suivante (les dizaines) et 1 bille unaire sur la colonne suivante (les centaines).

Dessin fait par Adams

Article écrit par Morgan, Thomas, Tristan, Mariama, Naïla, Tayssia et Adams, élèves de 6e.

 

 

Atelier philo 6e

La moquerie

Se moquer, c’est rire de quelqu’un.

On se moque du physique, du comportement, des idées de quelqu’un.

La moquerie est à sens unique : celui qui se moque a le pouvoir sur celui qui est moqué. Attention, des moqueries répétées peuvent aller jusqu’au harcèlement (qui peut conduire au suicide). Le moqueur est responsable des conséquences de ses moqueries. La moquerie peut être plus légère, sans intention de blesser, surtout si elle est adressée par un ami. Mais on ne peut jamais être sûr qu’une moquerie même légère ne sera pas mal perçue et ne blessera pas. Attention aux limites à ne pas franchir : ce qui fait rire quelqu’un, ne fait pas rire tout le monde. Jusqu’où peut-on se moquer ? Tout dépend de la proximité que l’on a avec la personne : une blague à un copain n’est pas la même chose qu’une moquerie envers quelqu’un qu’on connaît moins. Cela dépend aussi du contexte : s’il y a du monde, des témoins, la portée est plus importante.

On a tous, toutes été un jour moqué et moqueur. On sait ce que ça fait. Il est important de faire preuve d’empathie, de se mettre à la place de celui dont on se moque.

Qu’est-ce qui motive la moquerie ? c’est souvent une histoire de vengeance, on refait ce que l’on nous a fait, quelque chose qui nous avait blessé.

Existe-t-il une différence entre un humoriste qui se moque des gens sur scène et des moqueries que les gens subissent dans la vie ? les moqueries sur scène sont généralement mieux tolérées…

 

Atelier philo 6e

La différence homme/animal

L’homme est un animal, mais plus développé.

Il existe des ressemblances entre les hommes et les animaux : ce sont tous les deux des êtres vivants, qui communiquent, qui vivent dans un même milieu. Mais aussi, il existe de nombreuses différences : les humains ont des émotions, un cerveau plus développé. Les humains ont réussi à transformer leur environnement grâce à des outils et à la technique. A l’inverse, les animaux ne peuvent développer que leur corps, d’ailleurs bien souvent ils ont des capacités physiques bien supérieures à celle des hommes. D’autre part, les animaux n’ont pas de langue commune pour communiquer entre espèces. Ils n’ont pas non plus de conscience, alors que l’humain est capable de raisonner, d’élaborer des idées, des lois, d’imaginer un fonctionnement de société.

Il existe deux races : la race humaine et la race animale. Certains animaux sont plus proches de l’humain : comme le singe, le chimpanzé. L’homme descend-t-il directement du singe ? probablement que l’homme et le singe avait un ancêtre commun. Le développement, l’évolution transforme lentement les espèces. L’homme n’a pas toujours été comme il est aujourd’hui : des millions d’années d’évolution ont permis à l’homme de se redresser, la taille de son crâne a aussi évolué.

L’homme domine le monde même si les animaux sont plus forts physiquement.

 

 

Atelier philo 6e

La loi

 

C’est quoi la loi ? une règle imposée par un gouvernement dans un pays pour poser un cadre. C’est un ensemble de règles à respecter.

A quoi ça sert ? ça sert à nous protéger. Mais attention, dans certains pays, la loi peut aller contre l’intérêt des citoyens (comme par exemple des pays qui censurent la presse). Les premières lois, c’était “œil pour œil, dent pour dent”. Sans loi établie, c’est la loi du plus fort.

Des lois sont bonnes si elles sont décidées collectivement et non pas par une seule personne qui décide pour tous. Les lois sont bonnes si tout le monde est d’accord.

Il faut un long processus pour faire des lois. Parfois les lois sont changeantes, comme en temps de guerre. Aussi les lois sont contestables.

Y a-t-il toujours eu des lois ? même si les organisations de la société sont différentes, il y a toujours des lois. Sans loi, on ne peut rien contrôler.

Dans le monde animal, il y a aussi des lois. Chaque espèce a ses règles. C’est la loi de la nature, la loi du plus fort.

Atelier philo 6e

La mort

La science tente d’expliquer la mort mais elle ne peut que faire des hypothèses car personne n’a pu expérimenter la mort pour en parler ensuite. A l’exception des expériences de mort imminente : par exemple à la suite d’un coma, des personnes ont pu témoigner qu’elles ont vue une porte, un tunnel, une lumière ou leur vie défiler…

Il y a plusieurs façons de mourir : d’un accident, d’une maladie, d’un suicide…

Qu’il y a-t-il après la mort ? en fonction des croyances, c’est la fin de quelque chose ou bien le début d’une autre vie, ou d’un autre monde.

Les personnes qui se suicident ne le font pas par choix mais par contrainte, pour se libérer de problèmes de la vie. L’acte en soi n’est pas facile même si on en attend une libération. C’est la société qui provoque le mal-être des individus. ça n’est pas de la responsabilité individuelle mais de la responsabilité plus globale de la société. Si la vie va mal, on peut se dire que rien n’est définitif, que les choses peuvent changer. Mais on ne peut pas juger, ni parler à la place de ceux qui sont mal dans leur peau.

La faucheuse symbolise la mort, c’est un mythe. D’où vient-il, quelle est sa signification ? dans l’imaginaire collectif, la mort fait peur.

 

 

Atelier philo en 6e

Le racisme

Le racisme n’est autorisé nulle part mais dans certains endroits du monde, il se diffuse plus qu’ailleurs. Par exemple, les Etats-Unis ont beaucoup connu le racisme, cela est dû à leur histoire. Pendant la guerre de Sécession, les états Nordistes se sont opposés aux états Sudistes qui étaient pour l’esclavage. Dans ces états du Sud, le racisme est resté important. En Afrique du Sud, les blancs ont persécuté les populations noires. Les noirs n’avaient pas les mêmes droits que les blancs. Ce régime raciste s’appelle l’Apartheid. Nelson Mandela s’est battu pour défendre les droits des noirs en Afrique du Sud et il a été emprisonné très longtemps pour ça.

De grandes figures ont lutté au cours de l’histoire contre le racisme : Martin Luther King aux Etats-Unis, Nelson Mandela en Afrique du Sud et Ghandi en Inde. Ces personnes ont eu beaucoup d’influence parce qu’elles étaient soutenues par tout un peuple. Des personnes inconnues luttent aussi contre le racisme. D’autres personnes, à l’inverse, diffusent le racisme.

Tous les hommes sont identiques malgré les différences de peau. Il n’existe qu’une seule race : la race humaine.

Le racisme peut s’exercer envers n’importe quelle personne. Il  existe différentes formes de racisme : lié à la couleur de peau, lié à la religion…

Le racisme existera-t-il toujours ? Peut-être que l’éducation aide à le faire disparaître ?

Comment le racisme se diffuse-t-il ? Est-ce une question de nombre d’individus, de diversité de la population, d’éducation ?

 

Atelier philo en 6e

Le travail


Des synonymes de travail : métier, boulot

Est un travail, tout ce qui nécessite un effort, que ce soit un travail ouvrier, un travail administratif ou bien un travail scolaire. Effort qui peut d’ailleurs se transformer en plaisir et aboutit forcément à une récompense. Cette récompense est soit une rémunération, soit une reconnaissance (pour un service rendu par exemple), soit une satisfaction (pour un apprentissage scolaire par exemple).

La rémunération d’un travail peut se faire sous forme d’argent ou sous une autre forme (des biens matériels comme de la nourriture par exemple).

La reconnaissance pour un service rendu, une aide apportée peut prendre la forme d’un geste d’amitié (un sourire, un merci, un don).

Notre corps travaille tout le temps de façon autonome : par la respiration, le cœur qui bat…

On peut choisir de travailler ou non. Par contre, on n’a pas forcément le choix du travail que l’on fait. Et tous les travaux ne se valent pas : certains sont pénibles, d’autres moins mais tous nécessitent un effort.

Pour effectuer un travail, on a besoin d’outils et d’efforts.

A partir de la majorité, tout travail doit être rémunéré dans notre société. Pourtant, faire le ménage chez soi n’est pas rémunéré et pourtant c’est du travail (et même ça peut coûter, en eau, électricité, outils…).