Lundi 31 mai, Katia Jacquel, de l’association “Les jardins d’Isis”, est venue au collège dans le cadre du projet Ecorce et est intervenue auprès des élèves de la classe de 6ème A pour clore leur projet dont la problématique était “Est-ce que j’agis sur mon territoire lorsque je mange ?”.
Lors de cette intervention, les élèves sont allés à la rencontre d’aliments locaux peu communs : les plantes sauvages.
Après avoir cueilli 2 plantes sauvages (l’ortie et des fleurs de sureau), ils ont réalisé, répartis en 4 groupes, 4 recettes de cuisine : un pesto d’orties, une soupe d’orties, une crème de sureau aux pommes, et un sirop de sureau. Armés de hachoirs, de casseroles, ou d’économes, ils ont coupé, fait cuire et finalisé ces 4 plats qu’ils ont dégustés en fin d’intervention. Leurs avis sur les recettes étaient partagés mais chacun a participé à leur élaboration. Vous trouverez en PJ ces recettes si vous souhaitez vous aussi les réaliser.
Articles taggés avec ‘ECORCE’
3ème intervention ECORCE pour la classe de 6ème A
samedi 5 juin 20212ème sortie Ecorce “l’investigation” pour la classe de 6ème A !
jeudi 20 mai 2021Lundi 10 mai, les élèves de 6A se sont déplacés dans le cadre du projet Ecorce à la ferme Le GAEC des Courlis à Granzay.
En compagnie de Ludovic, l’agriculteur et Erwan de la chambre d’agriculture, ils ont découvert cette ferme locale, avec les différentes variétés de vaches (à viande, ou productrices de lait), les cochons, les volailles.. Ils ont compris que les bêtes étaient nourries avec les productions céréalières de l’agriculteur (maïs, soja, orge) et qu’elles étaient ensuite vendues localement.
A partir d’un diaporama, ils ont appris que le département des Deux-Sèvres était riche en terme de production (viande, fromages, lait etc..) et que celle-ci était largement supérieure à la consommation dans le département.
En parallèle, ils ont participé par groupes à un jeu de piste, au cours duquel ils devaient répondre à des questions sur les cultures et sur la ferme. Des menus créés avec uniquement des produits de la ferme étaient facilement réalisables !
Nous sommes repartis avec des grains de maïs à planter dans le jardin.
Projet Ecorce : 1ère sortie d’immersion pour la classe de 6ème A
lundi 26 avril 2021Mercredi 31 mars, Barbara, une intervenante du GODS (Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres) est venue au collège dans le cadre du projet Ecorce : « Enquêter, Connaître, Observer, Rêver, Comprendre les Enjeux » (dispositif d’éducation à la biodiversité conçu conjointement par le Conseil départemental et l’Éducation Nationale qui associe une classe de 6ème et une classe de Cours Moyen pour expérimenter diverses problématiques environnementales).
L’objectif de cette sortie était de s’immerger dans l’environnement proche par une approche sensible : les élèves observent, décrivent, et s’approprient leur territoire. Ils ont ainsi récolté divers échantillons de végétaux, dans 2 milieux différents, observé aux jumelles des oiseaux, parcouru certains sentiers à l’aveugle et schématisé à l’aide de cadres en carton une partie du paysage observé.
Ils ont ensuite reconstitué un puzzle et découvert une carte de leur territoire et la problématique qui va les accompagner tout au long de ce projet : “Est-ce que j’agis sur mon territoire lorsque je mange ? “. La séance s’est clôturée autour d’une dégustation de produits locaux.
La semaine suivante, en classe, les élèves ont ouvert leur malle à indices : ceux-ci vont pouvoir les orienter dans leurs hypothèses.
L’intervention suivante a été annulée mais sera reportée en mai.
ECORCE : C’est parti pour les 6ème A !
mercredi 11 mars 2020Le projet ECORCE (« enquêter », « connaître », « observer », « rêver », « comprendre les enjeux ») est un projet conçu conjointement par le Conseil général et l’Éducation Nationale, qui associe une classe de CM2 et une classe de 6e sur une problématique liée à la biodiversité.
Les 6ème A vont en cette fin d’année travailler avec la classe de CM2 de l’école de Prahecq sur une problématique liée, ils l’ont compris aujourd’hui, à l’alimentation en lien avec leur territoire. La problématique précise leur sera dévoilée d’ici une quinzaine de jours avec l’ouverture d’une malle à indices.
C’est dans ce but, que nous sommes partis ce matin, guidés par notre intervenant, Sylvain, du CPIE de Coutières, observer le paysage autour du collège afin d’en faire une lecture plus précise ; pour une première entrée en matière, notre accompagnateur a amené les élèves à ressentir des sensations sur le paysage avec la vue, l’odorat, l’ouïe, pour ensuite les conduire à la réalisation un croquis.
Cette lecture a permis aux élèves de s’interroger sur le territoire qu’il côtoie tous les jours :
Appréhender les pratiques agricoles
Observer la place de l’eau ….. entre autre.
La météo froide et humide, nous a conduit à poursuivre la séance en classe autour de deux activités :
Un travail de groupe sur l’observation de cartes IGN permettant de comparer l’évolution du maillage des parcelles agricoles entre 1950 et aujourd’hui autour de Prahecq.
Un jeu “photos” pour permettre aux élèves de commencer à se questionner sur les liens entre leur alimentation et les territoires impactés.
Belle entrée en matière qui se poursuivra avec 3 autres temps : l’ouverture de la malle à indices, une séance d’investigation le 2 avril avec la classe de CM2, et une séance de valorisation du projet le 2 juin.
Le projet ECORCE des 6A
dimanche 9 juin 2019Le projet ECORCE (« enquêter », « connaître », « observer », « rêver », « comprendre les enjeux ») est un projet conçu conjointement par le Conseil général et l’Éducation Nationale, qui associe une classe de CM2 et une classe de 6e sur une problématique liée à la biodiversité.
Cette année, le projet a débuté plus tardivement. Aussi, les deux interventions (immersion et investigation) très rapprochées, ont obligé les élèves de 6ème A associés à la classe de CM2 de l’école de Mougon, à s’approprier rapidement la problématique pour mener le travail de réflexion et d’investigation leur permettant de répondre à la problématique posée.
Le 29 avril, la classe de 6ème A est allée à la rencontre de leurs binômes à Mougon pour participer à un jeu d’orientation organisé par l’association les Grimpereaux de l’Hermitain sous la conduite de leur animateur Loïc Nau. A travers un parcours dans la plaine, ils ont pu découvrir un milieu de vie ainsi que les interactions entre les espèces et les activités humaines, qui les a menés vers une première réflexion sur la notion de biodiversité et l’importance de sa préservation. Ignorant encore la problématique sur laquelle ils allaient devoir travailler, les élèves à travers les multiples observations réalisées aux jumelles et à la lunette, ont rapidement compris que leur travail allait porter sur les oiseaux. Cette journée là d’ailleurs, ils ont pu faire de belles observations d’ œdicnèmes criards, dans un champ labouré et de jeunes hiboux, découverts par hasard grâce aux pelotes de réjection trouvées par terre.
De retour au collège, nous avons ensemble ouvert la malle à indices pour découvrir enfin la question à laquelle ils allaient devoir répondre : ” Un programme d’élevage d’outardes canepetières peut-il être une solution à la disparition de cet oiseau sur notre territoire ?“.
Le 13 mai, Franck Jury du GODS ( Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres) est intervenu au collège une journée entière pour apporter aux élèves des éléments de réponse à la problématique ; il a ainsi présenté l’outarde canepetière, oiseau emblématique du Poitou-Charentes, à partir d’un diaporama. Les élèves ont ensuite participé à un jeu de rôles pour comprendre les problématiques et les causes du déclin liées à l’espèce. L’après-midi enfin, nous sommes partis à la découverte de cet oiseau très difficile à observer. Malgré une météo défavorable, nos élèves grâce à une observation pointue, ont réussi contre toute attente à trouver un mâle outarde en parade.
Suite à cette journée, riche en informations, nos élèves se sont répartis en groupe de travail et avancent dans leur recherche. Cette semaine, ils présenteront à leurs camarades les résultats de leur travail sous forme d’affiches thématiques et ensemble tenteront de répondre à la problématique. Nul doute qu’ils y parviennent.
Le 24 juin, c’est à Bougon qu’ils se retrouveront avec les CM2 pour présenter à d’autres classes le fruit de leur recherche. Il leur reste encore à accomplir un travail de synthèse et de présentation sous une forme numérique. Le travail n’est pas encore terminé donc mais la motivation reste grande !
Deuxième sortie ECORCE pour les 6C
jeudi 16 mai 2019Vendredi 10 mai, l’après-midi, deuxième sortie pour la classe de 6C, animée par Loïc Nau de l’association Les Grimpereaux de l’Hermitain. L’objectif de cette deuxième sortie, dans le cadre du projet ECORCE, est de se déplacer sur le terrain, pour observer les outardes canepetières dans leur habitat naturel et pour vérifier les hypothèses qui ont émergé après l’ouverture de la malle à indices. Loïc est là pour nous guider, nous montrer les oiseaux et répondre aux questions des élèves.
Nous prenons le bus direction Sainte Blandine ; après quelques minutes de trajet, le chauffeur nous dépose et nous voilà partis sur un chemin à la recherche des oiseaux étudiés. Rapidement, nous pouvons observer de nombreuses espèces présentes dans la plaine : outardes canepetières bien évidemment, mais également un busard cendré à la recherche de nourriture, des buses, alouettes des champs, courlis grand bec, bruants proyer, cailles des blés, gorge bleu à miroir, œdicnème criard, tourterelles des bois (qui migrent en Afrique, elles nichent dans les haies ; c’est une espèce parapluie pour les habitants de la haie)… Autant dire que les élèves ont pu constater toute la diversité animale qui les entoure.
Nous nous sommes plus particulièrement concentrés sur l’espèce qui nous intéresse aujourd’hui : l’outarde canepetière.
Les outardes s’installent souvent sur des zones plates, où elles ont de la visibilité (notamment pour échapper aux prédateurs), dans des endroits où il y a une mosaïque de parcelles. Elle s’adapte à la pousse des végétaux.
Avant de s’accoupler, les mâles paradent sur des leks (places de chant, aires de parade), qui permettront aux femelles de les voir de loin. Ce sont souvent des prairies de fauche où les outardes trouveront de la nourriture.
Nous avons appris que les outardes nichent dans les champs. Pour ne pas détruire les nids et tuer les petits, les agriculteurs adaptent les périodes de fauche. Les poussins d’outarde ont besoin de 200 orthoptères (sauterelles, criquets…) par jour pour se développer et pour savoir voler en 6 semaines. Il peut y avoir 4 ou 5 petits par couvée. C’est dire le nombre d’insectes nécessaires pour nourrir une couvée ! (malheureusement, peu de petits survivent). Les outardes vont donc pondre dans des endroits où elles seront susceptibles de trouver un maximum de nourriture. Il est donc important que leur habitat soit entouré de champs en prairies (ils permettent aux insectes de se reproduire et de s’installer), d’y retrouver une grande diversité de plantes pour favoriser la présence d’insectes, de laisser des parcelles en jachère pour les mêmes raisons, de laisser des bandes en herbes le long des champs…
Enfin, les élèves ont appris que l’outarde canepetière est une espèce parapluie pour la plaine. C’est-à-dire qu’en protégeant cette espèce, de nombreuses autres espèces seront protégées par la même occasion. D’où la conclusion de Loïc pour cette sortie « La présence de l’outarde signifie que la plaine est en bonne santé », et l’importance de protéger cet oiseau.
Les élèves ont chaleureusement remercié Loïc pour les deux sorties qu’il a encadrées. Il leur a fait découvrir de nombreuses espèces qui vivent dans leur environnement proche, leur mode de vie, les dangers qui les menacent, la nécessité de les protéger… Merci encore à lui pour sa bonne humeur et l’intérêt qu’il a porté aux questions des élèves.
Merci à M Merle d’avoir pris de son temps pour l’encadrement des groupes et pour les photos de la sortie.
Prochaine intervention prévue au collège, le mardi 28 mai l’après-midi pour réaliser une oeuvre d’art plastique qui exploitera les sorties précédentes.
Plus d’informations sur le projet et des photos ici : https://fr.padlet.com/mathieu_ducos/ecorce2018_2019
Projet Ecorce de la classe de 6D : Les insectes pollinisateurs utilisent-ils les ressources alimentaires disponibles dans les villes et villages ?
lundi 29 avril 2019Après une 1ère intervention d’immersion, au cours de laquelle les élèves ont pu découvrir la vie des abeilles, mais aussi observer dans le champ attenant au collège de nombreux autres pollinisateurs, Katia Jacquel, de l’association “Les jardins d’Isis”, est venue expliquer aux élèves comment fleurs et insectes sont étroitement liés. L’ouverture de la malle avait déjà fourni un grand nombre d’indices mais une investigation plus poussée était nécessaire. Les élèves ont donc disséqué une fleur pour en découvrir les grandes parties mais aussi observé à la loupe de plus petites fleurs du jardin. Ils ont appris la “danse de la graine” et compris comment cette dernière peut se former, ainsi que le rôle des insectes, que la plante nourrit, et qui deviennent des transporteurs involontaires du pollen, indispensables pour la fécondation. Ils ont d’autant mieux compris ces étapes qu’ils ont dû eux-même se transformer un temps en insectes du jardin allant chercher le nectar dans les fleurs fabriquées par Katia !
Qu’est-ce qui a été retenu ? Les insectes sont nécessaires au transport du pollen, qui doit aller se déposer sur le stigmate d’une autre fleur pour féconder l’ovule et former la graine. La plante, pour attirer ces pollinisateurs, qui passent par des centaines de fleurs par jour, les nourrit grâce au nectar sucré qu’elle produit. En allant le chercher tout au fond de la fleur, les insectes emportent au passage un peu de pollen sur leur corps, qu’ils vont ensuite aller déposer sur autre fleur, peut-être de la même espèce ! Pour l’ensemble des insectes pollinisateurs, il est préférable d’avoir à disposition moins de fleurs, mais de variétés très différentes, qu’une seule variété en grande quantité (monoculture), qui apportera sur un temps limité de la nourriture. De plus, les insectes ont des trompes plus ou moins longues, adaptées à la récolte d’un nectar plus ou moins profond dans la fleur, donc une grande variété de fleurs, aux morphologies différentes, nourrira davantage d’insectes.
N’oublions pas, que sans pollinisateurs, 80% de notre alimentation disparaîtrait !
Première sortie ECORCE pour les 6C
jeudi 25 avril 2019Lundi 8 avril, première sortie pour la classe de 6C animée par Loïc Nau de l’association Les Grimpereaux de l’Hermitain. L’objectif de cette première sortie, dans le cadre du projet ECORCE, est de découvrir un aspect de la biodiversité autour du collège.
Nous avons rendez-vous à côté du collège avec Loïc et la classe de CM1/CM2 de l’école de Prahecq. Cette découverte se fait aujourd’hui à partir de la carte IGN de cette zone. Les élèves sont répartis en 6 équipes avec leurs camarades écoliers. Chaque équipe part avec une carte, un document d’identification des oiseaux des plaines et une paire de jumelles qui nous permettra d’observer certains de ces oiseaux. Nous voilà partis pour une course d’orientation à la recherche de 16 balises accompagnées de questions sur des thèmes autour des oiseaux des plaines. Les objectifs sont multiples : lire une carte et se repérer, répondre aux questions à partir d’indices et des connaissances de chacun, coopérer et s’intégrer au groupe… A plusieurs reprises les élèves doivent observer à la jumelle des photos d’oiseaux placées dans les champs autour des chemins empruntés (outarde canepetière, œdicnème criard, perdrix grise, busard cendré…), et mieux, directement les oiseaux !. Un bilan est ensuite fait avec Loïc pour reprendre les questions abordées sur chacune des balises.
Cette première sortie nous a permis d’introduire le sujet de notre projet « La préservation de l’outarde canepetière ». Les prochaines interventions nous permettrons de répondre à la problématique suivante :
« Un programme d’élevage d’outardes canepetières peut-il être une solution à la disparition de cet oiseau sur notre territoire ? »
Merci à Mme Foulon et M Merle pour l’encadrement des groupes et les photos de la sortie.
Prochaine sortie prévue le vendredi 10 mai l’après-midi dans le secteur de Saint Blandine pour observer les outardes.
Davantage d’informations sur le projet et des photos de la sortie ici
Deuxième intervention ECORCE pour les 6D
mercredi 4 avril 2018Mardi 3 avril, deuxième intervention dans le cadre du projet ECORCE pour les élèves de 6D. Aujourd’hui, Katia Jacquel, de l’association « Les jardins d’Iris », est venue au collège pour nous faire découvrir les plantes sauvages, notamment l’ortie, et nous faire comprendre quelle peut être son utilité pour l’homme et pour son jardin potager.
Malheureusement, le temps n’a pas été de notre côté, et nous avons dû attendre que cessent les grosses averses de pluie pour sortir dans le jardin du collège à la recherche de plantes sauvages.
Mais avant cela, quelques rappels, notamment sur la différence entre plantes sauvages et plantes cultivées.
Avant de débuter les activités, Katia nous met dans l’ambiance et nous raconte la légende d’Urticus, ou comment l’ortie est devenue piquante…
Les élèves sont ensuite répartis en 5 groupes, et nous commençons par observer les tiges et feuilles d’orties à la loupe, ce qui nous permet de voir et comprendre pourquoi cette plante est si urticante quand on la touche.
Chaque groupe prend ensuite en charge un atelier qui permet de produire :
– du purin d’ortie : on pèse, on coupe les orties, on mélange à l’eau. Ce purin sera ensuite utilisé pour favoriser la production alimentaire du potager en augmentant la résistance des plantes cultivées. Le travail ne s’arrête pas aujourd’hui puisqu’avant que le purin soit prêt, il faudra touiller notre mélange chaque jour, puis le filtrer avant de le mettre en conservation dans un contenant adapté.
– de la soupe d’ortie : certains se sont peut-être trouvés une passion pour la cuisine ; il a fallu préparer et faire cuire ail, ortie, huile d’olive, oignon, pomme de terre, eau, sel.
– du pesto d’ortie : encore des apprentis cuisiniers pour mélanger ail, ortie, chèvre ou parmesan, huile d’olive, sel.
– sirop d’ortie : une préparation d’ortie, préparée la veille par Katia, ajoutée à du sucre.
– vinaigre médicinal : préparé à partir de vinaigre de cidre et d’ortie.
Avant de déguster les différents mets réalisés cette après-midi, nous allons ramasser des fleurs comestibles pour agrémenter le travail réalisé. Coucous, pâquerettes et pissenlits vont accompagner les préparations des élèves.
Puis vient le moment tant attendu par certains (redouté par d’autres…), la dégustation ! C’est une vraie découverte pour tout le monde et personne ne reste insensible ! L’ortie, plante souvent mal vue car urticante, dévoile toutes ses saveurs sous diverses formes. Les élèves sont conquis, à faire goûter maintenant à toute la famille en rentrant chez soi !
Nous pouvons conclure cette après-midi de découverte en revenant sur notre problématique et l’intérêt que les plantes sauvages peuvent apporter au potager. A travers l’exemple de l’ortie, nous avons vu que leur utilisation et leur diversité favorise la production alimentaire en l’utilisant comme « fortifiant » des plantes cultivées, et nous apporte une diversification et une qualité alimentaire saine et riche car elle contient de nombreux minéraux, vitamines et éléments nécessaires à notre bonne santé.
Prochaine intervention le mardi 24 avril, toujours avec Katia.
Plus d’informations et des photos sur le projet des 6D ici :
https://fr.padlet.com/mathieu_ducos/ecorce20172018
Ecorce : les 6èmes F au CPIE de Coutières
dimanche 1 avril 2018Après avoir au mois de janvier ouvert la malle à indices et lister des hypothèses sur leur problématique de recherche, les 6ème F se sont rendus sur le terrain afin d’interroger les jardiniers du CPIE de Coutières avec leurs binômes de l’école de Mougon.
Dans un premier temps, ils ont visionné des extraits de documentaires pour les amener à réfléchir sur l’utilité des plantes sauvages au potager. Ils ont ainsi pu valider quelque-unes de leurs hypothèses.
Puis dans un deuxième temps, ils sont partis par groupes interroger Valérie et Florian, les deux jardiniers présents ce jour-là dans le magnifique jardin des sens de Coutières.
Ils ont appris beaucoup de choses sur les plantes sauvages, leur rôles multiples et surtout leurs bienfaits au jardin. En tout cas, ils ont ramené de quoi poursuivre leur réflexion sur le sujet jusqu’à jeudi prochain, journée au cours de laquelle ils vont rencontrer Katia des jardins d’Isis pour un autre regard.
La journée s’est achevée par un jeu autour du goût : yeux bandés, les élèves ont été amenés à retrouver des saveurs connues : carottes, betteraves, navets, oseille, basilic, pommes et se sont surpris parfois à redécouvrir et apprécier ces saveurs somme toutes banales dans ce contexte très particulier.
Avant de reprendre le bus, les élèves ont été invités à se poser dans ce lieux bucolique afin de méditer et d’écrire quelques lignes. Certains ont accepté de lire les très jolies choses inspirées par ce moment poétique au jardin.