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La survie compliquée des Outardes

vendredi 29 mars 2013

A l’aide d’un jeu, nous nous sommes transformés en femelles Outardes. Quelques-unes ont péri avant la ponte, mais un grand nombre d’entre nous a pondu entre 0 et 3 œufs. Certains poussins ne sont pas nés (œufs clairs) ou sont morts suite à des conditions climatiques rudes ou du fait des activités humaines et de la prédation, car le nid de l’outarde est au sol, dans les champs. Les juvéniles doivent ensuite manger suffisamment pour être capables de prendre leur envol et partir en migration.

Sur 4 femelles outardes, nous avons obtenu entre 0 et 16  œufs pondus, mais au maximum, 6 juvéniles ont pu partir en migration.

On a mieux compris pourquoi l’Outarde est une espèce menacée, qui doit être protégée, car les conditions de reproduction sont difficiles pour sa survie.

C’est pourquoi c’est une espèce protégée et que des mesures de protection permettent entre autres la non-destruction des nids lors du labour.

Carte d’identité du vautour fauve

lundi 25 mars 2013

(J’ai réalisé cet article réalisé à l’aide du site “Oiseaux.net”)

Description :

Son crâne est recouvert d’un duvet blanc, son cou étroit et long se finit par une collerette de plumes. Ses yeux sont jaunes, il a un bec puissant. Son ventre est recouvert d’un plumage plus clair que son dos.

Chant:

Ils ont un cri que l’on peut entendre à des kilomètres ce qui permet d’avertir ses autres congénères, lorsqu’ils découvrent une charogne.

Habitat:

On le trouve surtout en moyenne montagne. On peut l’observer sur les corniches, les rebords des failles.

Comportement:

Les vautours fauves vivent en colonies. Les couples se forment à vie. Les adultes sont sédentaires alors que les plus jeunes migrent à partir de l’automne vers l’Afrique et jusqu’au Sud du Sahara.

Vol:

Ils profitent des courants ascendants pour s’élever dans les airs.

Nidification:

Le nid se compose de quelques branches. Ils s’accouplent fin décembre et la femelle pond un œuf dans le courant du mois de janvier. L’incubation dure 48 à 55 jours. L’éclosion de l’œuf a lieu fin mars, début avril. Ils élèvent leur poussin entre 110 et 115 jours.

Régime alimentaire :

Le vautour fauve est nécrophage, c’est à dire qu’il se nourrit exclusivement de cadavres. Avec son bec il déchire des tissus résistants et il ne peut pas attraper de proies vivantes car il a de grosses pattes. Il a une bonne vue mais peu d’odorat. Dès que l’un a repéré une proie, il alerte l’ensemble de la colonie et c’est la curée. Ils aiment la chair fraîche. Toute la chair est enlevée des carcasses, il ne reste plus que les os qui seront destinés à d’autres comme les gypaètes barbus.

 

 

Projet Oiseaux des Plaines – en classe de mathématiques : équations d’oiseaux !

mardi 5 février 2013

En Mathématiques, nous avons travaillé sur les comparaisons et un de nos devoirs maison portait sur les envergures, tailles, et masses de quelques espèces d’oiseaux des plaines (alouette des champs, huppe fasciée, bruant ortolan, caille des blés, outarde canepetière, oedicnème criard, busard cendré, chouette chevêche d’athéna), que nous avions auparavant étudiées et classées en SVT (voir documents joints)

C’est sur le site Oiseaux.net que nous avons effectué nos recherches. Nous avons aussi travaillé à partir de la plaquette sur Les oiseaux des plaines céréalières, publiée par le GODS (Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres), pour rechercher les caractères anatomiques des espèces.

Voici le sujet : DM Maths et oiseaux

Voici un devoir d’élève et la correction : DM Lou

L’exercice de SVT : Exercice classement oiseaux plaine

Rédigé par les élèves du groupe 1 de 6A

 

Projet Les oiseaux des Plaines – Les oiseaux en français : place à l’imagination !

lundi 21 janvier 2013

Des oiseaux dans la classe de français avec Mme Martin !

Les élèves de 6A et 6B du collège ont imaginé la suite des aventures de GRAIN D’AILE, une petite fille qui rêve d’être un oiseau. Un écureuil lui permet cette transformation. Voici quelques passages écrits par les élèves qui ont travaillé à partir d’oiseaux différents.

Grain-d’Aile a été étudié pendant notre cours de français. Il a été écrit en hommage à Paul Eluard. Le texte provient de la Bibliothèque de la Pléïade, Gallimard 1971-1976.

La transformation : La transformation

Le premier envol : Le 1er envol

Grain d’Aile vole et doit manger : Grain Aile vole et doit manger

Un rapace s’intéresse à Grain d’Aile : Rapace interesse

Fin de l’histoire : Fin histoire

 

Nous avons aussi élaboré une grille de mots croisés sur différentes espèces d’oiseaux (Merle, Corbeau, Martin-pêcheur, Hibou, Épervier, Alouette, Hirondelle, Geai, Chardonneret, etc..), à partir d’autres textes étudiés en classe : textes de R. Desnos et Jules Renard.

mots croises 201213

mots croises 201213corriges

Et en SVT, nous avons classé les espèces d’un autre texte intitulé “Une bataille dans la forêt” en groupes emboîtés

exercice SVT

réactions des élèves de 6ème A/B groupe 2 sur le séjour dans les Pyrénées

jeudi 7 juin 2012

“c’était trop bien; ce que j’ai aimé c’est le parapente! les gens du gîte étaient vraiment gentils, la nourriture était vraiment bonne!” Mathieu 6eB

“on a vu plein de beaux paysages et beaucoup d’oiseaux”Léa V 6eA

“le voyage était cool car on a fait du parapente, des randos; le self était bien, le personnel était gentil et les professeurs aussi” Thomas 6eB

“j’ai trop aimé le parapente avec Thierry mon accompagnateur; les randonnées étaient supers sauf qu’il fallait monter, monter, monter” Arthur 6eB

“les randonnées étaient un peu dures mais la vue quand on était arrivé à la fin de la rando, était magnifique” Chloé 6eA

“ce séjour sera à refaire!” Maëllie 6eB

Photos Pibeste-Soulor

mercredi 6 juin 2012

Migration d’élèves dans les Pyrénées !

lundi 4 juin 2012

Nous sommes partis dans le Val d’Azun pour terminer notre projet sur la migration : reconnaître les oiseaux étudiés en classe et faire du parapente pour connaître la sensation des oiseaux lorsqu’ils planent pour franchir les Pyrénées lors de leur migration. Sauf qu’on n’a pas pu prendre d’ascendance, la météo ne s’y prêtait pas.

On a beaucoup randonné, les paysages étaient magnifiques. On a rencontré beaucoup d’espèces : vautour percnoptère (ou Maria Blanca), vautour fauve, milan noir, milan royal, faucon crécerelle, mouflon, marmotte, couleuvre à collier, grands corbeaux, mais aussi vaches, moutons, chevaux, ânes en liberté dans les champs et en estive.

Au col du Soulor, on a bien compris que le temps change vite en montagne, car un orage a éclaté après un grand beau temps. Gwenaelle, notre guide, nous a raconté une belle histoire pour comprendre pourquoi le roitelet était le roi des oiseaux. Casa, notre autre guide, nous a montré des plantes, et qu’on pouvait manger des pâquerettes. Avec Damien, on a appris à bien reconnaître les oiseaux grâce à leur forme et à leur taille. Merci à eux !

On a visité aussi un musée : le musée du Lavedan, qui présente d’anciens objets qui servaient aux bergers, car pendant notre séjour, et dans l’année, on voulait aussi connaître les relations qui existent entre ces espèces animales et les hommes.

Lors de nos sauts en parapentes, certains ont tourné avec des vautours et que de sensations : “c’était extrèmement extraordinaire”, “on volait”, “les voitures et les vaches ressemblaient à des jouets”, “on sentait le vent : c’est mieux que dans l’avion”, “la tête tournait un peu”, “on devait courir dans le vide quand on décollait”.. Un grand merci à Paulo, Pierre, Christophe, Thierry, et Christian de nous avoir permis de voler avec eux !

On est allés sur le massif du Pibeste, on a vu des bébés vautours dans la falaise, on a marché 7km, la vue était magnifique. Merci Damien, notre super guide, trailler !

On a taillé et gravé des roches.

Guy était notre chauffeur, super sympa : merci Guy !

Le personnel du centre d’hébergement nous a bien accueillis et nourris : merci à eux aussi !

On souhaite de les revoir bientôt.

Nos chambres étaient confortables. Mais le dernier soir, avec la chaleur, on avait pleins de mouches. Mais elles nous ont laissé dormir, elles ne nous ont pas dérangés.

Merci à nos professeurs pour cet agréable séjour !

Mike, Pauline, Tanguy, Manon, Pierre, Savannah, Louis, Maeva, Louise, Victor, Amandine, Justine, Wilfried, Romane, Mallaury, Maeva, et Bastien

Le suivi de la cigogne Max

lundi 21 mai 2012

Les élèves de la classe de 6A ont suivi sur internet la migration de la cigogne Max, cigogne dotée d’une balise qui permet de suivre ses déplacements.

Voici leur travail

classe 6A

Des grenouilles sur le toit ou migrer avec les grues

dimanche 18 mars 2012

Ce film documentaire sur la migration des grues cendrées, réalisé par d’anciens étudiants de l’IFFCAM, a été projeté jeudi 15 mars aux élèves de 6A et B, dans le cadre de leur éco-projet sur la migration

Le film a été réalisé en 2011, par Arnaud Devroute et Maxence Lamoureux. Les deux jeunes réalisateurs étaient présents lors de la projection et ont ensuite pu répondre pendant une heure aux diverses questions préparées en amont par les élèves. Celles-ci ont porté sur le tournage, mais aussi sur la vie de la Grue cendrée, ses caractéristiques, sa migration bien sûr.

Le film démarre en Suède, fin septembre quand les Grues cendrées (la seule espèce de grues présentes sur notre territoire) se rassemblent, prêtes à partir en migration jusqu’en Espagne, où elles passeront l’hiver. Le film suit leur parcours, qui passe par l’Allemagne et la France, et au fil des étapes, la vie des hommes, rythmée par le voyage de cet oiseau migrateur et mythique, au travers de paysages souvent magnifiques. Ce sont les cris de ce plus grand oiseau d’Europe qui ont inspiré le titre du film.

arthur

http://www.wix.com/grenouillessurletoit/lefilm

JPEG - 229.6 koAffiche

La cigogne blanche

mercredi 15 février 2012

Le 28 novembre 2011, Hélène Gadenne, du CNRS, est venue nous présenter la cigogne blanche. Elle a commencé par nous demander où se trouvaient les cigognes.

La cigogne blanche est un oiseau migrateur.

Elle nous a indiqué le poids que peut atteindre une cigogne, sa hauteur, son envergure et jusqu’à combien de temps peut vivre une cigogne.

La cigogne blanche mesure 1 mètre. Elle a une envergure de 1.60 mètre. Son poids est de 3 à 4 kg. C’est un oiseau longévif : elle vit de 10 à 15 ans. Le mâle est plus grand que la femelle.

Elle nous a parlé du nombre d’œufs que pond en moyenne une cigogne et le nombre de petits qui naissent.

La femelle pond les œufs dans un nid. Son nid est construit sur des poteaux électriques et des poteaux artificiels, sur les toits de maisons ou d’églises. Les cigognes pondent 1 à 7 œufs par an. Le temps d’incubation est de 33 à 34 jours.  A l’éclosion, les poussins ne font pas tous la même taille car les parents commencent à couver dès que le premier œuf est pondu. Le petit de la cigogne s’appelle le cigogneau. Après  l’éclosion, la femelle protège ses petits 2/3 mois jusqu’à la migration

Cycle de vie :

  • Fin janvier elles construisent leur nid
  • Fin février elles paradent.
  • En mars elles s’accouplent.
  • En avril elles pondent.
  • Fin avril et début mai éclosion des œufs.
  • Dans l’été les jeunes essayent de s’envoler.

Elle nous a dit où les cigognes migraient.

Pour la migration, les jeunes partent avant les adultes.

La cigogne est baguée. Le baguage sert à :

  • connaître la migration
  • suivre géographiquement la cigogne, sa dispersion
  • récupérer les animaux blessés grâce au numéro sur la bague
  • connaître la fidélité au nid
  • connaître la durée de vie

Et puis elle nous a dit ce que les cigognes mangeaient.

Elles se nourrissent d’écrevisses et de grenouilles, de reptiles et de petits rongeurs. La cigogne rejette des pelotes de réjection (comme la chouette )

Fiche Justine, Fiche Amandine, Fiche MaevaC, Fiches PaulinePierre