Les placettes à vers de terre (protocole Vigie-Nature Ecole) à l’école Wilson de St Maixent

Avec des documents et des clés de détermination, et un quizz avec des photos projetées à l’écran dans la classe, on apprend à reconnaître les vers de terre les plus fréquents. Romain nous explique ce qu’ils mangent, comment ils sont fait.

Nous sortons pour réaliser l’expérience des placettes.

Pour ce protocole, il faut délimiter des carrés d’un mètre de côté. On utilise la règle de la classe, la grande équerre, 4 piques à brochette en bois pour les sommets et de la laine pour délimiter les placettes.

Dans la cour de l’école, on n’essaie même pas : impossible de trouver un endroit pour planter les piques dans les graviers. On va dans le jardin, du côté de l’avenue.

On choisit 3 endroits à peu près plats dans l’herbe.

Pour faire sortir les vers, on mélange un pot de moutarde dans un arrosoir de 10 l d’eau et on arrose une première fois. Il ne se passe rien. On recommence au bout d’un quart d’heure. Et là, on voit sortir des vers. Plus il y en a, plus la qualité du sol est valable pour favoriser la biodiversité.

Dès qu’on les attrape, on les rince et on les place dans une cuvette avec de l’eau pour les observer et les décrire. On en compte entre 15 et 20 par placette, surtout des anéciques à tête noire.Il y en a des grands et des tout petits.

 

On les relâche un peu plus loin.

Pour comparer, il faudrait refaire cette expérience ailleurs.

Mais cette année, le temps de ce mois de mai, trop sec et trop chaud, ne permettrait pas d’obtenir des résultats corrects pour faire une comparaison. Dommage.

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