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Article V/VI/VII : L’écriture Phénicienne, L’écriture Boustrophédon, L’alphabet Araméen

L’écriture Phénicienne

L’alphabet phénicien est un ancien alphabet consonantique non pictographique.

Les lettres de l’alphabet phénicien étant à l’origine écrites avec un stylet, souvent droit et anguleux, le phénicien était généralement écrit de droite à gauche, mais certains textes montrent qu’ils ont été écrit en boustrophédon.

Le nom des lettres phéniciennes n’est pas directement connu. On suppose que les Phéniciens utilisaient un système acrophonique pour les nommer, c’est-à-dire que le nom de chacune débute par la lettre elle-même.

L’écriture Boustrophédon

L’écriture Boustrophédon désigne une écriture dont le sens de lecture change d’une ligne à une autre.

Le boustrophédon a été principalement utilisé à des stades anciens d’écritures avant que celles-ci ne fixent un sens précis (comme le grec, qui se lisait auparavant de droite à gauche).

Ici c’est marqué :

“Un boustrophédon désigne une écriture dont le sens de lecture change alternativement d’une ligne sur l’autre.”

Alphabet araméen :

L’alphabet araméen est historiquement important car quasiment tous les alphabets moyen-orientaux modernes en descendent, ainsi que de nombreuses écritures non chinoises d’Asie du Centre et de l’Est.

Parmi les écritures contemporaines, l’alphabet hébreu est le plus proche de l’alphabet araméen impérial, comportant les mêmes lettres et pour la plupart la même formes.

Article : Nicolas Berry

L’art rupestre

L’art Rupestre :

L’art rupestre (du latin rupes, « roche ») désigne toutes les peintures (sans distinction  esthétiques) faites par l’homme sur la roche particulièrement en extérieur.

Maintenant l’art rupestre est opposé à l’art pariétal.

L’art pariétal (du latin parietalis « mur ») désigne comme l’art rupestre toutes les peintures (sans distinction esthétiques) faites par l’homme sur la roche mais à la différence de l’art rupestre, les peintures pariétales sont peintes ou gravées dans des grottes.

Les hommes commencent à peindre et à graver en – 40 000. Bien que ce n’est pas de l’écriture à proprement dit, cela permettait aux hommes préhistoriques de communiquer, de transmettre un (des) message(s) et peut-être même de témoigner. Mais ce ne sont que des suppositions. Nous ne savons même pas si l’homme préhistorique voulait nous transmettre quelque chose ou même communiquer entre eux : nous ne pouvons donc faire que des hypothèses.

La plupart du temps, ses peintures et ses gravures sont réalisées dans des grottes comme par exemple la grotte de Lascaux ou des Combarelles (France).

Selon le préhistorien Emmanuel Anati, il existerait plus de 45 millions peintures rupestres.

L’art rupestre est utilisé de deux manières différentes

-La gravure (pétroglyphe)

-La peinture

Au paléolithique (3 millions d’années et s’achève vers 12 000 ans), l’art rupestre désigne uniquement des animaux.

Au néolithique (le néolithique commence à différente période suivant les région : 9000 avant J.-C. pour le Proche-Orient), l’art rupestre commence a désigné aussi des humains dans différentes scènes de chasse.

Créé à partir du site Wikipédia

Article II : La naissance de l’écriture

La naissance de l’écriture :

L’écriture proprement dite est née il y a 6000 ans dans deux contrées voisines : l’Égypte et la Mésopotamie, presque en même temps mais de manière différente. Bien que les hiéroglyphes égyptiens et les pictogrammes sumériens sont composés de petits dessins, les significations sont totalement différentes

 

Hiéroglyphes égyptiens

Photo provenant du site wikipédia

Pictogrammes sumériens

Photo provenant du site Wikipédia

La Mésopotamie :

6000 avant J.-C.. La première écriture analytique apparaît en Mésopotamie. Les premières traces d’écritures ont été retrouvées dans des temples des cités d’Uruk et de Lagash (actuel Irak) : elles dataient de 3300 avant J.-C.. Ces écritures sont composées de pictogrammes ou de signes qui définissent une action ou un mot ou même une phrase. Cette écriture était composée de plus de 1500 pictogrammes.

 

L’Égypte :

5000 avant J.-C.. Les premiers hiéroglyphes : Les premiers documents où sont cités les hiéroglyphes sont datés de 3000 avant J.-C..  Mais les écritures sont plus vieilles que cette date (grâce à des recherches archéologiques le premier hiéroglyphe a pu être daté vers 5000 avant J.-C.).

Trois sortes de signes ont été déterminés dans les textes anciens :

– les pictogrammes : seuls ou en combinaison pour représenter une chose ou une idée,

– les phonogrammes : qui expriment un son,

– les déterminatifs : qui aident le lecteur pour la compréhension du texte, en classifiant les 2 sortes de signes précédentes.

 

La Crète (Grèce) :

4000 avant J.-C.. Les premières écritures crétoises : c’est à cette époque que se développe l’écriture en Crète et probablement en Grèce continentale.

On dénombre 3 sortes d’écriture :

– Le linéaire B : le plus ancien (2000 avant J.-C.) est composé de 200 signes syllabaires (formés de syllabes). On suppose qu’il traduit une forme ancienne du grec. L’écriture a été déchiffrée en 1952.

– Le linéaire A : 1750 à 1450 avant J.-C. ; formé de signes stylisés dont la signification n’a pas pu encore être retrouvée.

– Le disque de Phaistos : (700 avant J.-C.) qui présente sur ses 2 faces 45 signes figuratifs. C’est un unicum, c’est-à-dire que cette écriture a seulement été retrouvée sur ce disque. Elle reste incompréhensible et sa véracité a été souvent mise en doute (certains chercheurs pensent que c’est un faux en raison des restrictions de recherche dues à la fragilité du disque).

Le disque de Phaistos a été découvert dans le site éponyme (du même nom) que la relique dans un palais minoens.

 

La Chine :

4000 avant J.-C.. C’est la seule écriture qui est restée identique depuis 6000 ans.

Les premiers pictogrammes étaient tracés à l’encre de Chine avec une plume sur de la soie. Les méthodes ont changé mais les signes légèrement modifiés sont encore utilisés actuellement.

On a dénombré plus de 4 500 graphies sur des documents datant de – 1 100. Les idéogrammes peuvent se décliner de quatre manières différentes :

– Les images simples : elles sont la représentation stylisée de l’objet

– Les symboles : qui représentent plutôt une idée, un concept

– Les agrégats logiques : plusieurs caractères agglomérés qui forment un nouveau mot

– Les complexes phoniques : deux éléments graphiques associent le sens et la prononciation d’un mot.

Article : Nicolas Berry