Les faits :
Mme X a été la compagne de M. Y pendant 18 ans, ils ont eu un enfant ensemble qui a aujourd’hui 3 ans. Séparés depuis un an, un système de garde partagé a été mis en place. Mais Mme X harcèlerait son ex amis.
Elle se présente devant les juges le 5 mars 2010 pour avoir commis des violences sur son ex-conjoint mais aussi pour avoir harceler la nouvelle compagne de celui-ci avec des appels téléphoniques.
Les arguments de la défense :
L’accusée justifie ses actes comme normaux car elle voulait s’informer sur la santé de son fils de trois ans. Pour cela elle aurait appelé sur le téléphone portable de son ex-ami mais ne pouvant le joindre elle a appelé la nouvelle compagne.
Face aux différentes accusations présentées, elle se justifie en expliquant que cet homme ne donne pas de nouvelles sur l’état général de son fils quand il le prend en garde partagée. Quand on lui demande poursuoi elle s’est rendu au domicile de son ex, elle se défend en disant qu’elle voulait seulement déposer des affaires pour son fils car lorsque son ex-conjoint etait venu le chercher, il ne les aurait pas prises. Elle réfute le faits d’appeler son ex-conjoint, et sa compagne, de jour comme de nuit, elle dénie qu’elle a commis des violences sur son ex-conjoint.
Son avocat précise que l’ordonnance de jugement fixant l’autorité parentale, indique bien que les parents doivent avoir un dialogue qui permette de connaître les activités de l’enfant quand il est avec l’un ou l’autre. Il précise que M. Y ne prend jamais de nouvelles de son fils quand il est avec sa mère, mais que contrairement à lui, la mère de l’enfant l’informe spontanément des activités qu’elle réalise avec leur fils, et elle aimerait que ce dialogue soit réciproque. Il présente le père comme un irresponsable qui emmène son fils dans une voiture de société, donc assis à l’avant.
Les arguments de l’accusation :
L’avocat de la victime argumente sur le fait qu’elle aurait eu des altercations avec violences envers son ancien compagnon lors de l’échanges de la garde de l’enfant.
L’homme prétend que son ex-femme le suivrait très souvent, même sur son lieu de travail.
Les coups de téléphones et les SMS sont incessants, de jour comme de nuit.
Mme X s’est même rendu au domicile de M. Y et sa nouvelle compagne, en leur absence elle voulait absolument rentrer voir son fils et a hurler à la porte, frappant la porte. Le fils de la nouvelle compagne de M. Y a été très choqué et a peur de rester seul à la maison, il s’est même remis à faire pipi au lit alors qu’il a 10 ans.
L’avocat de M. Y trouve cette situation mal saine, Mme X n’a, pour elle, pas accepté cette séparation, et veut le faire payer à son ex-conjoint. Elle met en péril l’équilibre psychologique de leur enfant alors qu’elle avance qu’elle est une bonne mère.
Avis du procureur et décision du juge :
Le juge pense qu’il y a un manque de dialogue entre les deux personnes pour la garde de leur fils, ce qui provoque un déséquilibre pour son avenir. La femme devrait garder plus souvent son calme face à ce problème bénin. Il lui conseille vivement d’arrêter les appels téléphoniques incessants et la pression permanente qu’elle impose à son ex-conjoint.
Le procureur rappelle à Mme X qu’elle ne peut faire justice elle même et propose comme peine 1 an de prison avec sursis, avec mise à l’épreuve pendant 18 mois et ne plus avoir de contact avec la nouvelle amie de son son ex-compagnon.
La décision finale sera rendue le 19 mars 2010.
Amandine et Yann
