Faits
Le 29 juillet, M. B a menacé Mme S (mineure) et a dégradé les pneus et les volets de M. V, le voisin.
Pour situer les protagonistes de cette affaire, il faut préciser que Mme S a eu une relation avec le fils de M B. Après leur rupture, Mme S se fait harceler régulièrement par téléphone par le fils B (fils mineur). Afin de clarifier la situation, la nouvelle petite amie du fils de M B, fixe un rendez-vous à Mme S.
C’est à ce rendez-vous que Mme S a aperçu M. B avec son fils, ils l’ont menacé et M. B lui a mis un couteau au niveau de la gorge. Deux amis du père sont intervenus à bord d’une Peugeot 206 afin de “savoir qui ils devaient taper”.
Mme S s’est réfugiée chez M. V, un voisin et ami. M. B s’est alors énervé et a tapé sur les volets causant des dégradations et a crevé les pneus de la voiture de M. V..
Argument de la défense :
Il est rappelé que M. B n’a pas de condamnation a son casier judiciaire. Il est père d’un enfant et reçoit 570 euros par mois.
Argument de l’accusation (avocat) :
L’avocat de M. V (le voisin) demande réparation des 4 pneus du véhicule (560 euros).
Madame S demande 1000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral.
La procureur demande 2 mois d’emprisonnement avec sursis, plus 200 euros d’amende pour dégradations.
Décision du tribunal :
Le tribunal condamne M. B à dommages et intérêts de 213 euros pour dégradations des pneus du véhicule de M. V et 800 euros de dommages et intérêts pour Mme S, ainsi qu’une interdiction de posséder une arme blanche pendant une durée de 1 ans et de 2 mois d’emprisonnement avec sursis.
AURIAU Alexandre, BERGEVIN Quentin, FRANCOIS Sébastien 1ère STMG