Faits :
Madame X sortant du travail, s’arrêta au supermarché pour acheter trois bouteilles de punch. Elle but dans sa voiture et reprit la route. Elle déclare s’être perdue et s’est retrouvée sur un chemin privé situé à proximité de maisons individuelles. Elle a alors appelé son compagnon pour qu’il vienne la chercher. Un voisin a appelé les gendarmes pour signaler un accident. Quand les gendarmes sont intervenus ils ont procédé à un test d’alcoolémie qui a révélé un taux de 3.23g/l d’alcool dans le sang.
Arguments de la défense, de l’accusé ou de son avocat :
Madame X déclare avoir bu seulement une gorgée en sortant du magasin où elle avait acheté l’alcool. Et c’est en attendant son ami qu’elle dit avoir consommée l’alcool si bien qu’elle dit ne pas avoir de souvenirs après s’être arrêtée dans le chemin. Elle nie qu’il y ait eu accident. Madame X explique qu’elle a bu du fait de ses financiers, des problèmes de travail. Elle précise qu’elle était pourtant abstinente depuis quelques temps et qu’elle était d’ailleurs suivie médicalement pour son problème avec l’alcool.
Son avocat ajoute qu’elle n’a pas conduit sous l’emprise de l’alcool puisqu’elle a bu après être arrêté dans le chemin. De plus, on ne peut dire qu’elle était en état d’ébriété sur la voie publique, puisque son véhicule était arrêté sur un chemin privé. Sa cliente est consciente de ces problèmes face à l’alcool et qu’elle était suivie par un médecin. L’avocat réclame une mise à l’épreuve mais sans suspension du permis de conduire car elle en a besoin pour se rendre à son travail.
Madame B exprime, entre deux sanglots, ses regrets au juge.
Argument de l’accusation, procureur de la République :
Le procureur de la République avance que la version de Madame X n’est en aucun cas crédible, de plus il ajoute que Madame X est en récidive. L’accusée dit ne plus se rappeler de cette soirée alors qu’elle raconte bien tout ce qui s’est passé… Madame X empruntant souvent cette route, de son travail jusqu’à son domicile, n’avait aucune raison de se perdre. Le procureur insiste sur le fait que Madame X avait consommée une importante quantité d’alcool et c’est ce qui a entraîné sa perte de mémoire et le fait qu’elle se soit perdue. On ne connaît donc pas la réalité des faits.
Peine demandée :
Le procureur requiert de deux mois de prison avec sursis, 180 euros d’amende, une annulation de permis avec interdiction de le repasser avant dix mois et obligation de soins pour le problème d’alcoolisme.
Peine prononcée :
La décision est mise en délibéré et sera donc rendue ultérieurement.
Fiona, Margot, Louise 1ère STMG
