Du droit d’auteur.

Utiliser les moyens offerts par internet dans le cadre des enseignements me semble un impératif.
Cette adaptation nécessite des coups d’essais, des tâtonnements, des évolutions guidés entre autres par l’expérimentation.
Donc expériences …
Ce faisant survient une anecdote qui aide à réfléchir : par étourderie, je dépose sur la toile un devoir d’élève avant d’avoir ramassé tous les devoirs de la classe ; la tentation est grande pour certains de recopier.
Et internet, quand on sait s’y promener, regorge de corrections d’exercices. Il n’y a pas de raison de faire comme si elles n’existaient pas.
Une question est de savoir ce que nous en faisons. Si après avoir lu ou même copier/coller, l’élève réfléchi au contenu au point d’être capable de savoir faire un exercice semblable, c’est bien là ce que nous lui demandons. Reste ensuite à vérifier.

Mais la question la plus intéressante est celle que l’on se pose du point de vue du plagié.
Je me l’étais posé pour moi-même quand j’ai commencé à rendre mes travaux disponibles, sur intranet d’abord, puis sur internet.
Je me réponds que celui qui me copie ne me prive de rien !
Une partie non négligeable des personnes présentes sur internet considère que c’est un lieu de partage où chacun peut mettre librement à disposition des autres le fruit de son travail, on parle d’espace collaboratif.

Et lorsque c’est moi qui emprunte des travaux sur le net, je dois me poser la question du respect des droits d’auteur, du respect de l’auteur.
Il y a là un sujet dont nous allons pouvoir débattre en classe – qu’il s’agisse d’un devoir de maths ou bien d’une photo sur Facebook.