Exposition “Plumes australes”

9 12 2011

Exposition “Plumes australes”

du 1er février au 31 mai 2012 à Zoodyssée*.

 Magnifique invitation au voyage … L’exposition “plumes australes” nous présente 25 regards portés par Antoine sur les espèces emblématiques des hautes latitudes.

 

© A.Joris

La visite de l’exposition est incluse dans le prix d’entrée du parc. Du Mercredi au Lundi de 13h00 à 18h00.

*Zoodyssée – 79360 Villiers en Bois (Deux-Sèvres)

Cette exposition a déjà été présentée

Du 16 septembre au 23 décembre 2011 au parc Zoologique de Fort Mardyck-Dunkerque.

Le Parc Zoologique Fort Mardyck-Dunkerque Grand Littoral a reçu l’exposition “Plumes australes” d’Antoine Joris.

Antoine Joris, vétérinaire à Zoodyssée (parc animalier situé dans les Deux-Sèvres), et photographe animalier a participé avec le CNRS-CEBC de Chizé à la mission “Crozet-biodiversité des Océans” organisée en partenariat avec l’institut polaire français Paul-Emile Victor. Parti mi-janvier 2011 pour 3 mois  vers les Terres Australes et Antarctiques Françaises à bord du Marion Dufresne, il a intégré une équipe internationale de chercheurs et a participé  à une mission de recherche sur les Manchots royaux.

Au cours de cette expédition, Antoine Joris a réalisé de magnifiques photographies qui font l’objet de l’exposition “Plumes australes” qui sera visible au Parc Zoologique Fort Mardyck – Dunkerque Grand Littoral dès le 16 septembre  et ce jusqu’au 23 décembre 2011.

La visite de l’exposition est incluse dans le prix d’entrée du parc.

En complément à cette exposition, le Dr Antoine Joris animera une conférence le vendredi 16 septembre à partir de 20 heures (entrée gratuite), conférence intitulée « Les îles Crozet, la France au cœur de la biodiversité australe » au cours de laquelle il nous présentera les Terres Australes et Antarctiques françaises et nous fera partager les différentes étapes de sa mission scientifique au bout du monde.

 

 


“Rencontres de la Biodiversité de Chizé”

7 06 2011

Rencontres de la Biodiversité


vendredi 17 juin 2011

à Zoodyssée

 

Bonjour,

 

Comme tous les participants des opérations  «Mission Crozet, Biodiversité des océans» et « Mon village, espace de biodiversité », vous êtes invités à participer aux Rencontres annuelles de la Biodiversité en partenariat avec le Conseil général des Deux-Sèvres.

 

Au plaisir de vous revoir nombreux lors de cette prochaine journée.

 

L’équipe du projet

 

« Faites votre programme ! »

 

Attention ! Vos élèves ne pourront assister qu’à un seul atelier proposé lors de cette journée, alors regardez bien le programme, la listes des activités ci-jointe

et organisez vous-même votre journée.

Déroulé des Rencontres de la Biodiversité

 

9h00-10h00 Accueil à Zoodyssée

A partir de 9h30 Projection d’un film réalisé par les étudiants de l’IFFCAM

Ateliers

Rencontres Inter-classes en présence d’Antoine.

15min de présentation des travaux des élèves par classe.

Pensez à apporter vos réalisations et à nous spécifier le matériel dont                            vous aurez besoin !

Visite de Zoodyssée

 

De 15h00 à 16h00 Retour vers les collèges

 

Pour le déjeuner : nous vous invitons à pique-niquer sur place. Des espaces vous seront réservés.

 

L’accès au site de Zoodyssée et l’ensemble des activités vous sont offerts ce jour.

Seul le transport en bus reste à votre charge

Activités proposées pour la journée du 17 juin 2011

 

«  Faites votre choix ! »

Chacune de vos classes peut participer à un atelier lors de votre venue. Ces activités sont proposées par le CNRS de Chizé, l’INRA, Nature Environnement 17 ou Zoodyssée.

 

Vous devez nous transmettre 3 choix d’atelier par ordre chronologique d’intérêt afin que nous puissions organiser au mieux votre venue.

Vos vœux sont à adresser à Estelle Barbeau e.barbeau@zoodyssee.org avant le 6 juin 2011.

Suite à cet envoi, une feuille de route et un plan de déplacement de votre journée vous seront retournés par mail le 10 juin 2011.

N’hésitez pas à nous contacter par téléphone au 05 49 77 17 17  pour plus d’informations.

 

ATELIERS aux choix

 

Atelier 1 : Diversité des insectes dans la plaine céréalière des Deux-Sèvres. CNRS de Chizé & INRA

 

Atelier 2 : Découverte de « nos amis les serpents ». CNRS de Chizé.

 

Atelier 3 : “Campagnols et Busards; y’a d’la vie dans nos champs”. CNRS de Chizé

 

Atelier 4 : « L’Océan Austral, un buffet royal ! » Les élèves pourront reconstituer la chaine alimentaire du « bout du monde » CNRS de Chizé

 

Atelier 5 : La cistude d’Europe, petite tortue aquatique de notre région. Présentation de l’élevage conservatoire de Zoodyssée.

 

Atelier 6 : « Hector, l’arbre mort ». Hector est un outil pédagogique. Il permettra à vos élèves de découvrir la formidable biodiversité des forêts naturelles et la nécessité de les préserver. Association Nature Environnement 17

 

Atelier 7 : « les arbres totem ». Animation Art & nature. Association Nature Environnement 17

 

Atelier 8 : « La RBI de Chizé ». Cette Réserve Biologique Intégrale est la plus importante de France. On y laisse la forêt évoluer librement sans aucune intervention de l’homme.

Zoodyssée

 

Atelier 9 : Présentation de l’élevage conservatoire de l’Outarde canepetière uniquement de 12h30 à 13h30. LPO

 

Atelier 10 : Animations proposées par Zoodyssée. Descriptif en pièce jointe.

 

Egalement visible ce jour sur Zoodyssée

 

L’exposition « Forêt ancienne : Trésor biologique le privilège de l’âge ». en salle d’exposition et « Amphibiens et reptiles du Bocage ». au vivarium.

 

L’ensemble des activités seront suspendues en cas d’alerte orange annoncée par Météo France.

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Le retour d’Antoine en Deux-Sèvres

25 03 2011
De retour de cette expérience scientifique et humaine exceptionnelle, Antoine nous fera partager le lundi 11 avril à 19h00, les moments forts de son voyage.
Son témoignage sera illustré d’un reportage photographique et complété par les anecdotes de deux anciens commandants du Marion Dufresne.




Lundi 11 avril à Zoodyssée de 19 h à 20 h 30 :conférence d’Antoine Joris, vétérinaire à Zoodyssée, avec la participation de Jean-Michel Nicolas et Claude Desson, commandants de navire.

Conférence gratuite et accessible à tous publics.
19h00-19h30 : Crozet, au coeur de la biodiversité australe parAntoine Joris, vétérinaire à Zoodyssée
19h30-20h00 : Le Marion Dufresne, un des plus grands navires océanographiques au Monde par Jean-Michel Nicolas et Claude Desson
20h00-20h30 : échanges avec la salle
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© Antoine Joris

Deux autres conférences sont également programmées à destination des collègiens les 8 et 11 avril.


Les îles Crozet

10 01 2011

L’archipel Crozet (340 km2), dans le sud de l’océan Indien, regroupe 5 îles sub-antarctiques françaises, dont la principale, l’île de la Possession, accueille la base scientifique française “Alfred Faure”.

Découvertes par l’explorateur français Marc-Jospeh Marion-Dufresne qui fit débarquer son second Julien Crozet sur l’île de la Possession le 24 janvier 1772.  Après 1923 et l’affirmation de sa souveraineté, la France administre les îles Crozet comme une dépendance de Madagascar. Elles deviennent un district des Terres australes et antarctiques françaises en 1955 lors de la création du Territoire. En 1961, une première mission a lieu sur l’île de la Possession. En 1963, la base permanente est construite au-dessus du site de Port-Alfred, elle reçoit en 1969 le nom d’Alfred Faure, un ingénieur des travaux météorologiques, pionnier passionné des Taaf, organisateur de la base et premier chef de ce district.

Le climat sur l’archipel de Crozet est de type océanique froid particulièrement venteux et pluvieux, avec une température moyenne de l’air de 5°C et l’eau de 4°C et des tempêtes fréquentes. Les différences entre les saisons ne sont pas très marquées.

L’origine volcanique du sol a influencé la topographie actuelle, faite de plages, de vallées, de falaises et de plateaux. La végétation se limite à des mousses, des lichens, des graminées et quelques autres espèces endémiques. Elle forme par endroits des tapis herbeux verdoyants.

© Année polaire IPEV

La faune est plus riche et abrite de nombreuses espèces d’invertébrés adaptés au climat  sub-antarctiques. Les mammifères exclusivement marins (otaries à fourrure, éléphants de mer) viennent se reproduire à terre ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux. Crozet abrite une communauté d’oiseaux marins exceptionnelle estimée à plus de 25 millions de couples.

Les îles sub-antarctiques représentent ainsi des sanctuaires pour la Biodiversité.


Le manchot royal

10 01 2011

A ne pas confondre avec les pingouins ! (qui vivent dans l’hémisphère nord et volent pour atteindre leurs zones de pêche en mer), les manchots sont présents uniquement dans l’hémisphère sud, et certaines espèces s’accommodent des grands froids antarctiques.

Le Manchot Royal est un oiseau très particulier, puisqu’il ne peut absolument pas voler mais qu’il est parfaitement adapté à la nage. Debout sur ses pattes, il mesure un peu moins d’un mètre de haut. Ses ailerons, aussi efficaces que des nageoires, mesurent environ 34 cm, et son bec est long de 12 à 15 cm. Il pèse en moyenne 12 kg, mais selon la période du cycle annuel il peut osciller entre 8 et 20 kg. Il n’y a pas de différence visible entre les mâles et les femelles.

Le Manchot royal, ptenodytes patagonica,  appartient à la Famille des Sphénicidés, terme signifiant “en forme de coin” et faisant allusion à la forme pointue de ses ailerons.

Il vit dans toute la zone sub-antarctique, principalement entre 45° et 58° Sud. De très importantes colonies sont présentes dans les îles des archipels français de Crozet et de Kerguelen, avec près de 300 000 couples recensés dans chacun de ces deux sites. Au total, on évalue à 1,4 million de couples la population mondiale de manchots royaux, les non-reproducteurs étant difficiles à recenser.


© IPEV

Le manchot royal se nourrit exclusivement en mer. Il pêche principalement des “poissons lanternes” et des calmars au cours de longs trajets alimentaires dépassant fréquemment une semaine. Comme il ne peut pas se nourrir à terre, il est soumis à un jeûne durant les périodes de reproduction et de mue, obligatoirement passées à terre. Sa vie est donc rythmée par la succession de voyages alimentaires en mer et de jeûnes à terre pour subvenir aux besoins de la reproduction (couvaison de l’œuf ou du poussin) et de la mue.

© C.Bost


Pôle International de la Biodiversité – Conseil général des Deux-Sèvres

5 01 2011

Conservation des espèces, rencontres citoyennes, valorisation de l’opération scientifique « Des nichoirs dans la plaine », programme de réduction de l’usage des pesticides, adoption d’un schéma sur les espaces naturels sensibles…

Les terrains d’action du Conseil général se sont multipliés pour protéger l’environnement et sensibiliser tous les publics à cette problématique qui constitue, sur un territoire rural au fort caractère environnemental, une vraie réalité.

Aussi le Conseil général a t-il fait le choix en 2010, de réunir l’ensemble de ses initiatives, sous la bannière « Pôle international de la biodiversité ».

Ce pôle est fondé sur trois enjeux interdépendants :

– la diffusion du savoir scientifique ;

– la gestion des milieux ;

– la conservation des espèces.

Le pôle science et nature de Chizé, à Villiers en Bois constitue le socle de ce Pôle international de la biodiversité. Le site pédogogique et touristique de Zoodyssée conduit notamment plusieurs programmes de conservation des espèces qui sont exemplaires : l’outarde canepetière, la cistude d’Europe et, depuis 2010, le vison d’europe.

Par cet outil, le Conseil général entend poursuivre et renforcer la préservation de la biodiversité, dans une dynamique de transversalité et de partenariats, notamment avec le CNRS.

En effet, les Deux-Sèvres jouissent d’une très forte présence de structures compétentes et d’un secteur associatif très dynamique qui lui confèrent une vraie légitimité sur le plan scientifique. Le Pôle international de la biodiversité a donc vocation à soutenir et accompagner les initiatives des acteurs locaux dont les interventions et les savoir-faire sont complémentaires.

La mise en oeuvre du projet « Pôle international de la biodiversité » s’appuie sur quatre axes :

– donner à voir et à comprendre pour renforcer l’implication citoyenne nécessaire à une meilleure

– préservation de notre environnement ;

– créer un réseau d’espaces favorables au renforcement de la biodiversité, par la mise en place du schéma des Espaces naturels Sensibles et la constitution d’une trame verte ;

– soutenir le réseau d’acteurs locaux (scientifiques, naturalistes, associatifs, gestionnaires de sites,etc…) ;

– développer les coopérations transnationales.

> Les pôles Science et Nature

Véritables relais de la politique environnementale du Conseil général, il sont au nombre de trois : Zoodyssée, le lac du Cébron et l’Iffcam. Ces sites marient subtilement l’environnement, la pédagogie et le tourisme, pour faire évoluer les comportements de chacun vers un peu plus d’écocitoyenneté.

> Le comité départemental de la biodiversité et le conseil scientifique

Dans le cadre de la mise en oeuvre du projet « Deux-Sèvres, Pôle international de la biodiversité », le Conseil général a souhaité mettre en place un Comité départemental de la biodiversité. Sa vocation est de rassembler les acteurs qui concourent à la préservation de la biodiversité, à la gestion des milieux, à la conservation des espèces.


L’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV)

5 01 2011

Soutenir les recherches dans les régions polaires

L’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV) est un Groupement d’Intérêt Public (GIP) constitué par neuf organismes publics ou parapublics (Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Ministère des Affaires étrangères, CNRS, Ifremer, CEA, Taaf, Météo-France, CNES, Expéditions Polaires Françaises).

L’IPEV est une agence de moyens et de compétences au service des laboratoires nationaux rattachés à des structures dont la vocation est la recherche scientifique : Universités, CNRS, CEA, CNES…

Son rôle est d’offrir un cadre juridique ainsi que les moyens humains, logistiques, techniques et financiers nécessaires au développement de la recherche française dans les régions polaires.

En Antarctique, la base côtière Dumont d’Urville, créée en 1956, et la base franco-italienne Concordia, ouverte en 2005 et 3ème base permanente au coeur du continent, offrent à la communauté scientifique des possibilités d’observations et de recherches exceptionnelles.

L’Astrolabe, navire adapté à la navigation dans les glaces, ravitaille Dumont d’Urville à partir du port d’Hobart (Tasmanie) situé à 2 700 km. Le ravitaillement de la base Concordia, à 1.100 km de Dumont d’Urville, est assuré par un système de convois terrestres lourds sans équivalent (raid) à partir de la base annexe de Cap Prud’homme.

En Arctique, l’IPEV est présent dans l’archipel du Svalbard, au sein du village scientifique international de Ny-Ålesund par l’intermédiaire d’une base franco-allemande cogérée avec l’Alfred-Wegener-Institute (AWI), l’institut polaire allemand.

Situées à la limite des océans Indien et Austral, les îles subantarctiques françaises (Kerguelen, Crozet, Saint-Paul et Amsterdam) sont organisées en 3 districts dans lesquels la souveraineté est exercée par l’administration des Terres Australes et Antarctiques Françaises (Taaf) et où l’IPEV a la responsabilité de la mise en oeuvre des programmes scientifiques qui s’y déroulent. Ces îles, ravitaillées 4 fois par an par le Marion Dufresne qui achemine matériel, vivres et personnels, sont des observatoires uniques de l’évolution du climat et des écosystèmes.

L’IPEV met également en oeuvre une dizaine de campagnes océanographiques sur toutes les mers du globe à bord du Marion Dufresne.

Plus d’infos sur http://www.institut-polaire.fr/



Le Centre d’Études Biologiques de Chizé (CEBC)

5 01 2011

Le Centre d’Études Biologiques de Chizé (CEBC) est situé dans le département des Deux-Sèvres, à 30 km au sud de Niort, au coeur du massif forestier de Chizé. 

 Rattaché à l’Institut écologie et Environnement (INEE) du CNRS, le CEBC compte au total une soixantaine de personnes (titulaires, chercheurs, ingénieurs et techniciens, soutenus par une trentaine d’étudiants ou de contractuels). Les études qui y sont menées sont centrées sur la compréhension de l’écologie des animaux sauvages dans leur milieu naturel.

Ainsi, les chercheurs de Chizé étudient différentes espèces de mammifères, oiseaux et reptiles dans différents milieux : localement sur 50 000 ha de plaines céréalières, en élevage sur les 10 hectares de forêts dont dispose le Centre, sur des sites plus lointains, comme l’Afrique, l’Arctique et l’Antarctique (exemple de la mission Crozet).

 

> Ses missions

Des programmes de gestion

Le CEBC s’investit fortement dans des programmes de conservation, et plus généralement de gestion des espaces protégés et des espèces menacées d’extinction. Un vaste programme de recherche porte notamment sur les conséquences de l’intensification de l’agriculture sur la biodiversité en plaine céréalière.

Des recherches interdisciplinaires sur l’écologie et l’évolution des vertébrés dans des milieux naturels et modifiés

Les programmes de recherche portent sur l’étude de l’effet des variations, dans le temps et dans l’espace, des ressources disponibles.

Aux variations d’origine naturelle, s’ajoutent également les variations liées aux changements climatiques et aux activités anthropiques (agriculture, pêche…), sur les populations et communautés de vertébrés.

Ces perspectives de recherche s’inscrivent également dans un but de gestion durable des ressources naturelles et de conservation de la biodiversité.

Un positionnement géographique exceptionnel

Le site du CNRS jouit d’un terrain d’étude exceptionnel puiqu’il est implanté en bordure d’une Réserve Biologique Intégrale (RBI).

Ancien dépôt de munitions de l’OTAN, les 2 6000 hectares de cette réserve sont en effet clos, permettant de rendre nuls les flux migratoires de la faune sauvage, et naturel le développement de la flore. Autant d’aspects qui font de cet espace un site d’observation unique pour les chercheurs du Centre d’Études Biologiques de Chizé et pour l’Office National des Forêts et de la Faune Sauvage (ONCFS), cette partie de la réserve étant gérée par l’Office National des Forêts (ONF).

Le laboratoire du CEBC se situe, respectivement, à 60 et 100 km des universités les plus proches que sont La Rochelle et Poitiers.

Pour plus d’infos : http://www.cebc.cnrs.fr




La Base Alfred Faure

5 01 2011

En 1961, une première mission a lieu sur l’île de la Possession de l’archipel de Crozet. La base permanente est construite au-dessus du site de Port-Alfred en 1963. Elle est ouverte au premier hivernage en 1964 et reçoit le nom d’Alfred Faure (chef de la première mission) en 1969.

Chaque année, une quinzaine d’hivernants est hébergée sur la base dont les bâtiments représentent une surface totale de 2 500 m2. Une soixantaine de personnes peut y séjourner en campagne d’été.

L’Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV, voir page 11) est en charge de la logistique scientifique dédiée aux programmes de recherche : maintenance des laboratoires et du matériel, entretien des refuges sur les sites d’études éloignés de la base.

La base est desservie par le Marion Dufresne au départ de l’île de La Réunion distante de 2 860 km (soit 6 jours de trajet)


Le Marion Dufresne

5 01 2011

Le Marion Dufresne est un navire polyvalent. Lancé en 1995, il assure deux fonctions principales :

la recherche océanographique : sur la majeure partie des océans, sous la responsabilité de l’IPEV (Institut polaire français Paul-Emile Victor).

la logistique des îles subantarctiques françaises : Crozet, Kerguelen, Amsterdam/Saint-Paul, sous la responsabilité des TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises).

C’est à la fois :

un navire de recherche équipé de 650 m2 de laboratoires, qui possède un système de treuillage pour la manipulation d’engins et de matériels lourds, un sondeur multifaisceaux Thalès et enfin un carottier géant calypso unique au monde ;

un paquebot qui sert au transport du personnel des bases et des visiteurs vers les Terres Australes (110 passagers) ;

un cargo chargeant des containers et des colis lourds d’une capacité de 4 600 m3 et possédant deux grues jumelables de 25 tonnes et trois autres grues de service ;

un pétrolier transportant du fuel pour les stations ;

un porte-hélicoptères pouvant recevoir un hélicoptère de type Écureuil, Lama ou Dauphin.

Grâce aux capacités supplémentaires que lui octroie sa fonction de navire logistique, le Marion Dufresne est, en tant que navire scientifique, parmi les plus grands de la flotte mondiale. Il bénéficie d’une tenue à la mer exceptionnelle permettant de travailler par tous les temps. Les possibilités de logement, de transport de frêt, de manutention et d’autonomie permettent les campagnes à la mer les plus lourdes.

La propulsion diesel-électrique lui apporte la souplesse et la discrétion nécessaire aux opérations scientifiques.

Disposant de tous les équipements modernes, il est opérationnel dans tous les domaines de l’océanographie : géosciences marines, océanographie biologique, physique et chimie des océans…Sa spécificité est reconnue sur le plan international en matière de carottage sédimentaire et d’études paléoclimatologiques. Grâce à son « carottier géant » CALYPSO, il est un des seuls navires à collecter des carottes sédimentaires pouvant atteindre plus de 60 mètres de longueur.