Cette catégorie propose les articles des élèves faisant part de leurs lectures, de leur participation au festival ‘Littératures européennes’ de Cognac, de leurs rencontres avec des écrivains, …
Les élèves de l’option HLP en terminale ont participé cette année au Prix Jean Monnet des jeunes Européens. Plusieurs d’entre eux ont enregistré une lecture à plusieurs voix d’un extrait du roman de Julia Colin, Avant la forêt. (Pages 158-160).
Les écouter c’est écouter les multiples voix de la nature, qui parle dans ce récit afin de retrouver sa place dans un monde détruit par les humains.
De notre envoyée spéciale, Camille R., 2nde5, LJM 2023-2024
Pour débuter cette nouvelle année, la classe de seconde 5 du lycée Jean Monnet de Cognac a participé à un dispositif d’éducation culturelle nommé ‘Jeunes en librairie’. Il permet de dévoiler aux élèves de collèges, lycées généraux et professionnels, le monde de la librairie indépendante et de la chaîne du livre.
Mardi 30 janvier 2024, accompagnés de la professeure documentaliste, Valérie Boutrois, et de leur professeure de français, Laure Auguin, les élèves férus de curiosité avancent d’un pas vif vers la librairie Le Texte Libre. Cette boutique, située au cœur de la ville de Cognac, reconnaissable par sa belle vitrine, regorge de livres, albums, bandes-dessinés, ou encore de mangas.
A leur arrivée, ils font la connaissance de deux libraires, ….. et ……. certains d’entre eux, qui n’ont jamais pénétré dans ce genre d’endroit, découvrent un autre univers, et nous pouvons même voir une sorte d’exaltation dans leurs regards.
Dans un premier temps, les élèves explorent tous les recoins de la librairie afin de trouver quelques livres qui leur correspondent le mieux. Pour cela, un chèque de 30 euros est à leur disposition, offert par leur lycée, la région Nouvelle-Aquitaine et le département de la Charente.
Dans un second temps, les élèves ont un échange avec une libraire. Elle évoque la chaîne du livre et le métier qu’elle exerce. La profession de libraire est un travail assez physique avec le déchargement des livraisons, et c’est ensuite basé sur l’esthétique avec la disposition des livres sur les tables, les rayonnages et dans les vitrines.
La chaîne du livre est chronologique. C’est-à-dire qu’il y a un point de départ et un point de fin pour la fabrication d’un livre, entre lesquels les étapes s’enchaînent les unes après les autres. Tout d’abord, pour qu’un livre existe, il faut un(e) auteur(rice), c’est l’étape de création. Continuer la lecture de « Tous à la librairie ! »
Jeudi 9 novembre 2023, les élèves de terminale HLP, engagés dans le Prix Jean Monnet des jeunes Européens, rencontrent au lycée l’auteur Joseph Incardona, en lice avec son roman Les Corps solides.
Voici comment Clara a choisi de partager ce temps d’écoute et d’échange :
Qui est Joseph Incardona ?
Joseph Incardona, âgé de 54 ans est mi-suisse, mi-italien. Il maitrise bien le français car il a notamment passé 5 ans à Bordeaux. Lors de la rencontre, il a parlé de son éducation et de ce à quoi il pensait lorsque lui-même était en terminale. Il explique qu’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il voulait faire plus tard ; alors il est parti à Sciences Po pour faire des études de journalisme. Il se voyait grand reporter, mais comme il travaillait dans des petits bourgs où il ne se passait jamais grand-chose, il a commencé à écrire des histoires fictives pour alimenter ses articles. Après un temps, son patron est venu le voir et lui a dit : « vous feriez mieux d’aller écrire des romans plutôt que d’être là ! », et c’est ce qu’il a fait. C’est à partir de là que son aventure en tant qu’auteur a commencé. Des souvenirs remontèrent dans sa famille, lui apprenant qu’il écrivait des BD quand il était enfant. Cependant, il avoue avoir failli abandonner le projet d’être écrivain, car pendant cinq à six ans, les éditeurs lui renvoyaient ses manuscrits et ses proches lui disaient d’abandonner. Mais il ne put se résoudre à arrêter d’écrire car dit-il, « je suis ravi d’aller écrire comme un enfant d’aller jouer ». Et c’est grâce à sa persistance que paraît son premier livre, Le cul entre deux chaises, puis Une saison en enfer. Il ajoute que lorsqu’il écrit, il ne fait aucun plan, car il faut qu’il se surprenne pour garder la magie de l’écriture.
Un écrivain est avant tout un lecteur
Il nous parle aussi de la lecture, qu’il trouve tout aussi importante, car un écrivain est aussi et avant tout un lecteur. Il ajoute que l’important est de trouver des écrivains qui nous font écho, que ce soit par leur style d’écriture, leurs idéaux et bien d’autres choses. Il nous parle de son roman, Les Corps Solides, qui n’a pas eu la chance d’être l’heureux vainqueur du Prix Jean Monnet des jeunes Européens 2023. Ce roman sur la dignité où Léo et Anna sont les protagonistes que nous suivons est particulièrement vibrant. Joseph utilise un proverbe pour qualifié Léo : « l’enfer est pavé de bonnes intentions », et cela parce qu’il tente d’aider sa mère mais que, sans s’en rendre compte, il complique encore plus les choses. Cette relation sincère entre le fils et la mère ramène de l’humanité dans ce bas monde.
Mentir pour dire le vrai
“Un livre est un moment de notre vie » explique Joseph. « Avec le recul on peut regretter comment ça a été fait, comment ça s’est terminé, mais cela est aussi dû au fait que ce n’était pas la même époque, que nous étions différent à ce moment là. »
L’écriture, c’est du travail, chaque auteur à sa propre manière de faire, il la qualifie notamment de “vocation, nécessité, raison d’être”, et cela parce que l’écriture, qui peut devenir l’histoire, est une vision du monde, un style, une musique. Chaque livre et chaque histoire doivent être écrits de manière différente, c’est une façon de se renouveler. Joseph utilise une métaphore pour l’expliquer : « dans le monde, il y a des romans Big Mac, les mêmes partout, que l’on change de pays ou non, et des romans Andouillettes, qui diffèrent. » Un auteur peut donc choisir de se consacrer à une seule catégorie ou de toucher à tout, tout en se laissant porter par son imagination. Il ajoute aussi que dans la littérature de fiction, on ment pour dire le vrai. De plus, en écrivant, on peut être dans un état de transe, c’est comme si les personnages prenaient possession eux-mêmes de leur vie à travers l’écrivain.
À notre question « que feriez-vous si un jour vous n’aviez plus l’envie d’écrire ? », il répond : “l’écriture, c’est comme une histoire d’amour. Le jour où l’amour n’est plus là, cela ne sert à rien de s’accrocher, il faut le laisser et passer à autre chose. »
Au moment de clore la rencontre, il consacre un moment à donner quelques conseils pour les élèves qui pourraient devenir des auteurs plus tard. Il conseille de trouver un éditeur avec lequel on se sent bien et libre, car cela permet plus d’options, et n’oblige pas à faire des concessions à tout bout de champ. L’avis d’un professionnel est aussi mieux que l’avis d’un proche, car celui-ci ne sera pas objectif et il aura un avis d’amateur. Lorsque l’on écrit, l’idéal c’est qu’il n’y ait pas d’artifice parce que le détail dans l’œuvre révèle beaucoup de choses. Il ajoute aussi suite à une question d’une élève, qu’il peut arriver aux auteurs d’utiliser Internet pour trouver des noms pour les personnages, visualiser un lieu et le décrire par exemple.
Vendredi 24 février 2023, les élèves de seconde 2 et 8 ont rencontré l’écrivain Philippe Besson, venu parler de son roman Ceci n’est pas un fait divers (Julliard, 2023). Cette rencontre prenait place dans un projet plus vaste, visant à sensibiliser les lycéennes et les lycéens aux violences faites aux femmes.
Quelques images de cette rencontre dans une courte vidéo réalisée par Lucas, élève en terminale :
Impressions d’élèves
“Nous avons eu l’honneur de rencontrer l’écrivain Philippe Besson pour la présentation de son livre Ceci n’est pas un fait divers. Personnellement, j’ai trouvé cet auteur captivant et très intéressant. J’ai également apprécié son attitude et sa façon de parler.” Anjali C.-R.
“Il nous a expliqué que le féminicide, thème principal de ce livre, est trop peu pris en compte, et que les enfants, victimes collatérales, sont souvent oubliés. Lorsque la figure maternelle disparaît, l’enfant se retrouve sous l’autorité du père et est peu écouté. Dans ses livres, Philippe Besson souhaite justement laisser la parole aux personnes qui sont au second plan. Ceci n’est pas un fait divers est un livre très intéressant que je recommande.” Anaïs V.
“Nous avons eu un bel échange, très intéressant, avec Philippe Besson. J’ai beaucoup aimé l’esprit de l’auteur et sa manière de penser les choses. Sa façon de parler était également plaisante.” Mathilde D.
“L’auteur fait preuve d’un réel intérêt pour les problèmes de notre société et, dans son oeuvre, en dénonce un : le féminicide. C’est très rafraichissant d’entendre parler de la cause des femmes au sein de notre société par un homme.” Elena D.
“La rencontre fut très captivante et intéressante. C’était un moment d’échange instructif sur le métier d’auteur.” Anonyme
“Belle rencontre. On a pu se projeter dans le cerveau de l’écrivain, qui propose un roman assez original. Le fait que Philippe Besson écrive sur les gens que l’on ne voit pas, comme les enfants en deuil après le féminicide de leur mère, nous donne l’envers du décor d’un sujet très médiatisé.” Evan H.
“J’ai bien aimé le moment où il a lu un passage de son livre, sa plume, et sa manière de parler, qui était captivante et agréable à écouter.” Perrine S.
Jeudi 21 janvier 2022, les élèves de 1G2 et de 1G5 ont rencontré l’écrivain Guillaume Poix, venu leur parler de son roman Les fils conducteurs. Auparavant, en cours de français, avec leur professeur Mme Joseph, nous avions présenté l’œuvre et l’auteur et lu des extraits du roman. Un atelier de lecture à voix haute a ensuite été animé par Nathalie Jaulain, de l’association Post scriptum. A l’issue de la rencontre, lycéens et lycéennes ont exprimé leur ressenti.
♥ Merci à Guillaume Poix, pour ce temps de partage ♥
Léa dit : “Je n’étais pas là, mais les élèves qui m’en ont parlé ont trouvé ça très intéressant.”
Alors… qu’en disent ils ?
“La rencontre avec Guillaume Poix était intéressante pour découvrir sa façon de vivre et mieux comprendre son texte. Pour simplifier, c’était une expérience enrichissante que j’aimerais bien retenter.” – Abel
“Je suis reconnaissante de nous avoir permis une telle possibilité, ça nous a permis d’ouvrir notre esprit, de rencontrer quelqu’un qui nous permet de voir les choses à travers un autre regard. Plus précisément, c’était une personne cultivée, passionnée, avec des valeurs humaines et une foi en l’humanité incroyable ; voir une telle personne face à nous, pouvoir échanger avec elle, permet à notre tour de nous ouvrir au monde. Ce fut très enrichissant, j’ai réellement adoré.”- Émilie
“J’ai beaucoup aimé m’entretenir avec cet auteur car c’était la première fois que je rencontrais un auteur. J’ai trouvé cela très intéressant, il a bien répondu aux questions qu’on lui a posées en détaillant tout ce qu’on lui demandait. Le fait qu’il lise une partie de son propre livre m’a aidée à mieux interpréter les choses. J’ai trouvé aussi qu’il souriait tout le temps, donc ça nous a aidés à plus intervenir et à poser des questions.” – Clémence
“J’ai beaucoup apprécié cette rencontre avec Guillaume Poix, elle était intéressante car il nous a expliqué sa démarche et comment il a écrit le livre. Et cela nous a permis de mieux comprendre l’œuvre, de pouvoir s’intéresser à ce sujet, qui est captivant, et au monde extérieur.” – Youssef
“Malgré mon absence pendant l’atelier de lecture à voix haute, j’ai énormément apprécié la rencontre avec l’auteur. Sa façon de s’exprimer et de parler de son œuvre avec autant d’intérêt et de dévouement. Ses réponses étaient pertinentes et nous donnaient un certain point de vue sur son œuvre et sur sa vision du monde, que probablement personne n’avait envisagé. J’ai trouvé cette rencontre très instructive.” – Camille
“J’ai trouvé que c’était une personne vraiment engagée qui faisait ce qu’elle pouvait à son échelle et qui était vraiment touchée par ce qu’elle disait ; l’auteur essayait de nous faire changer de point de vue par rapport à nos déchets électroniques.” – Pierre
“J’ai ressenti une inspiration émanant de cet homme, Guillaume Poix ; rien qu’avec des photos et sans même aller visiter l’endroit, a écrit un roman qui a bouleversé un bon nombre de personnes. Le passage qu’il a lu, son passage préféré, m’a profondément ému.” – Tristan
“Une rencontre très agréable, qui nous fait comprendre les enjeux environnementaux de notre époque à travers une histoire touchante.” – Benoît
“Mon ressenti : une rencontre avec l’auteur qui répondait à mes attentes, c’est-à-dire qu’il nous explique pourquoi il a fait cette œuvre et ce qui l’a inspirée. Une rencontre très intéressante.” – Augustin
“La rencontre avec Guillaume Poix était très intéressante et m’a aidé à avoir un autre point de vue sur la lecture des extraits du livre.” – Tom
“J’ai beaucoup aimé pouvoir interagir avec l’auteur, car ça a permis de vraiment connaître pourquoi et comment il a écrit son livre. En effet, ça nous permet de nous enlever tous nos doutes. C’est pour cela que j’ai trouvé ça très intéressant, car il avait l’air heureux de partager avec nous son ressenti.”- Lana
“J’ai apprécié la rencontre avec Guillaume Poix ; je trouve d’autant plus que c’est bien de donner aux élèves cette nouvelle expérience, la rencontre avec un auteur.” – Charlotte
“C’était intéressant cette rencontre pour savoir comment ce livre a été écrit, le sentiment de Guillaume Poix sur la décharge et les nombreux déchets électroniques.” – Arthur
“Cette rencontre était intéressante. Ce qui m’a plu, c’est de connaître les sources d’inspiration d’un auteur et sa démarche pour créer son œuvre.” – Alice
“C’était très agréable, pouvoir rencontrer l’auteur, qu’il donne son ressenti sur son œuvre, pourquoi il a créé, etc. J’aimerais bien que des auteurs viennent plus souvent.” – Antoine
“La rencontre avec Guillaume Poix était bien. Ça m’a permis de savoir quelque chose de ce monde que je ne savais pas. Ce qu j’ai trouvé dommage, ce sont ses explications, je trouvais qu’il se répétait ou qu’il disait la même chose mais d’une autre manière. Mais sinon c’était une belle rencontre”. – Elio
“Cette rencontre a été très intéressante. Ça a été agréable de connaître un peu l’envers du décor et les éléments déclencheurs qui ont fait que l’auteur a écrit un livre. On a pu connaître Guillaume Poix et mettre un visage sur un nom. On a pu lui parler et créer un certain lien, qui nous restera en tête, et donc son livre et les thèmes abordés également.” – Mélinda
“Notre rencontre avec Guillaume Poix était très intéressante. Sa façon de s’exprimer était très agréable et très compréhensible. Cela nous permet d’apprendre des choses sur son histoire et son ressenti.” – Naïma
“J’ai personnellement beaucoup apprécié sa visite car j’ai trouvé très intéressant qu’il parle de ce qu’il ressent quand il écrit et du message qu’il veut transmettre.” – Roshanara
“J’ai trouvé cette rencontre vraiment intéressante car l’auteur du livre nous a fait part de son parcours et de son ressenti personnel. Les échanges questions/réponses étaient tout aussi intéressants puisqu’ils nous ont permis d’approfondir notre connaissance de sa vie et de sa passion pour l’écriture de ce livre. Merci à lui pour cet échange.” – Luna
Rencontre organisée dans le cadre du projet « Ecrivains en partage » et « Jeunes en librairie », en partenariat avec la librairie Le Texte libre (cognac) et l’association post scriptum.
A l’initiative de leur professeure d’allemand, Mme Denis, et grâce au concours de LEC Festival, les élèves germanistes de seconde ont rencontré une traductrice présente à Cognac le temps du Festival des Littératures européennes 2021. Ils ont choisi de rendre compte de ce temps d’échange en rédigeant des articles en français et en allemand !
“On ressentait la fierté de Marie-Claude Auger”
Vendredi 13 novembre 2021, nous avons rencontré et pu interroger Marie-Claude Auger, traductrice présente au festival des Littératures européennes de Cognac (LEC). Marie-Claude Auger a appris la langue allemande durant six ans. Après avoir obtenu sa licence d’allemand, elle est partie en Allemagne pendant quelques mois qui se sont transformés… en une quinzaine d’années. De retour en France, elle a enseigné à l’ESIT (Ecole Supérieur d’Interprètes et de Traducteurs de Paris), par conséquent elle s’entraînait à exercer la traduction. Bien évidemment elle parle couramment l’allemand (mais aussi l’anglais). Elle commence la traduction par hasard sur ARTE et débute en traduisant de la littérature chez Gallimard, plus précisément des romans de jeunesse. Elle a par exemple traduit Winterbienen ( Les abeilles d’hiver) de Nobert Scheuer : un livre de 360 pages qu’elle a mis 6 mois à traduire. Elle traduit depuis plus de 35 ans et pense avoir traduit au total plus d’une centaine de livres.
Nous avons trouvé cet échange très intéressant d’autant plus qu’on ressentait la fierté de Marie-Claude Auger lorsqu’elle racontait son parcours de traductrice. Nous en avons appris plus sur ce métier dont nous ne connaissions pas grand chose. En conclusion, nous avons tous été satisfaits par cette rencontre très enrichissante.
Louna C., Maye AS., élèves de SEC 5
Am Freitag, den19.November 2021, haben wir Marie-Claude Auger getroffen. Sie ist die Übersetzerin von vielen Büchern wie Winterbienen von Norbert Scheuer und viele von Cornelia Funke. Sie ist in unsere Schule gekommen im Rahmen des Festivals der europäischen Literaturen. Sie hat uns ihren Beruf präsentiert; sie hat fünfzehn Jahre lang in Heidelberg in Deutschland gewohnt und sie übersetzt seit 35 Jahren. Wir haben ihr unsere Fragen gestellt und sie hat alle Fragen beantwortet. Wir haben dieses Treffen sehr interessant gefunden ! Wir finden, dass die Freiheit von ihrem Beruf toll ist ; sie kann arbeiten, wo sie will. Wir denken auch, dass die Zeit für ein übersetztes Buch eher lang ist. Sechs Monate für dreihundert Blätter ! Abschließend haben wir diesen Nachmittag faszinierend gefunden und wir haben viele Sachen erfahren.
Adélie B., Chaytone G., Daisy O
Littérature, Arte… 35 ans de métier !
Heute haben wir eine Übersetzerin kennengelernt. Sie heißt Marie-Claude Auger. Sie hat 100 Bücher übersetzt. Sie erklärt uns, dass sie 20€ per Seite bezahlt wird. Sie lebte 15 Jahre lang in Deutschland. Sie sagte uns auch, dass sie 1,5% für jedes verkaufte Buch verdient. Sie begann mit der Übersetzung mit Reportagen bei Arte.
Jean-Baptiste M., Raoul H., Soën P.-S., Thibaut J.
Marie-Claude Auger a étudié 15 ans en Allemagne et a vécu 1 an en Angleterre. Cela fait 35 ans qu’elle est traductrice. Elle met environ 6 mois pour traduire un livre , environ 3 mois pour le lire et le traduire une première fois. Elle a beaucoup travaillé en tant que traductrice pour Cornélia Funke qui a fait beaucoup de romans de jeunesse qui ont eu un grand succès comme Cœur d’encre, Sang d’encre et Mort d’encre et elle a traduit Winterbienen, qui veut dire Les abeilles d’hiver, de Norbert Scheuer. Elle a aussi travaillé pour la maison d’édition Actes Sud et pour l’émission tv Arte. Elle est payée environ 20€ par feuillet.
Depuis septembre 2021, les élèves de Terminale HLP lisent, commentent et prolongent leurs lectures des trois titres de la sélection du Prix Jean Monnet des jeunes Européens, à l’aide de poèmes, dessins et critiques. Les livres en compétition cette année sont :La Route des Balkans, de Christine de Mazières ; Brèches, d’Annie Holmes et Olumide Popoola ; Le Champ, de Robert Seethaler.
Retrouvez quelques-unes de leurs productions sur le compte Instagram CDI_LJM , dessin et poèmes à propos de Le Champ et Brèches.
Et ci-dessous, les vidéos de Sabrina et de Léa, qui partagent chacune leur avis de lecture surBrèches, d’Annie Holmes et Olumide Popoola, et Le Champ, de Robert Seethaler.
La critique du roman de Christine de Mazières, rédigée par Léa H. et Gonzalo :
“La Route des Balkans mêle réalisme et fiction. Ce roman témoigne premièrement de la réalité des flux migratoires, la vérité des dangers et catastrophes qui ne préoccupent pas l’opinion publique. Avec le personnage d’Helga, le livre permet d’établir un lien entre le passé de l’Europe et la situation actuelle qui témoigne de la persistance des flux. De plus, Helga ajoute une note de fiction pour relier l’histoire réelle des migrants et des personnes du monde actuel avec des personnages fictifs. Cela permet au lecteur de ressentir leurs émotions et de partager leur vécu lors de leur trajet. Cette fiction met un visage sur des personnes souvent ignorées, qui risquent leur vie durant ce voyage; elle aide à accompagner le lecteur à travers l’histoire d’une façon plus décontractée et nuancée.”
Les poèmes d’Éléa et de Sabrina à propos du roman Le Champ, de Robert Seethaler :
Mardi 23 février 2021, nous avons eu le plaisir de recevoir une nouvelle fois Omar Youssef Souleimane, grâce au partenariat proposé par le Centre Intermondes de La Rochelle, où l’écrivain est en résidence jusqu’au 11 mars.
Une rencontre “juste géniale”
Les élèves de 1ère HLP et leur professeur de lettres, Mme Joseph, ont participé à cette rencontre. Pour l’occasion, des poèmes sur la thématique de l’exil avaient été écrits par des élèves : on peut en entendre quelques-uns à la fin de l’enregistrement de cette rencontre. Omar Youssef Souleimane évoque sa vie en Syrie pendant la guerre et son enfance en Arabie Saoudite pour mieux célébrer son amour de la liberté et affirmer que tout écrivain, est, selon lui, porteur de joie. Un échange chaleureux avec les élèves, qui se termine par un partage de poèmes.
Quelques mots d’élèves
“J’ai été très heureux de pouvoir rencontrer un tel artiste et avant tout un humain, qui a vécu une jeunesse difficile. Malgré tout, il reste drôle et il continue à partager son histoire avec joie à travers ses écrits. J’espère que pour lui tout va mieux !”- Romain
“Cette rencontre était juste géniale, c’est quelqu’un de vraiment passionnant qui arrive à relater des faits horribles avec une touche d’humour et beaucoup d’espoir, c’est très inspirant”. – Edgar
“J’ai personnellement trouvé cette rencontre très inspirante et enrichissante. J’ai et j’avais particulièrement besoin d’échanger avec ce type de personne à la rage de vivre extraordinaire. Mon seul regret est de ne pas lui avoir posé des questions d’ordre technique concernant sa plume, ses habitudes de travail…” – Léa
“J’ai beaucoup aimé la rencontre et ce qu’il nous a dit sur la littérature et l’écriture me conforte dans mon choix de devenir libraire et écrivaine.” – Éléa
Le bleu est-il la couleur de la fiction ? Omniprésent dans les romans de Fabien Laudic, « on pourrait même dire qu’il les hante, roi, turquoise, indigo, outremer, persan ou céruléen, pour en citer quelques teintes », il guide le lecteur ou le perd, dans un univers fictionnel de connivence avec le désir. Il participe de la géographie romanesque proposée par l’auteur, qui expose lui-même les contours du territoire de la fiction dans les articles de son blog, Fictiopolis.
Élèves, professeurs, personnels du lycée Jean Monnet, venez plonger dans l’ambiance polar du roman Sur le solarium, mardi 2 février, à 13h, au CDI. Fabien Laudic y présentera son roman et l’ensemble de son œuvre. (En raison de la pandémie, une dizaine de personnes seulement pourra être accueillie).
Présentation de l’éditeur :
« En pleine canicule, Gaspard Vance décède, à Lagord. Son héritage est grand. Outre ses trois enfants et son ex-femme, il concerne Laure, qu’il allait épouser. Des éléments troubles requièrent une autopsie qui les conforte : il y a bien eu suicide ou meurtre. Ainsi s’ouvre une enquête policière sous les ordres du commissaire Bloom. Laure est naturellement en première ligne, alors qu’on remonte le passé de Gaspard et les turbulences familiales. Parallèlement, Julien, l’aîné, reprend contact avec Laure, dont il était épris. Un rapport de force entre eux s’engage, ambigu, qui les mènera à Sienne, en Italie. Tandis que la tension monte graduellement, un meurtre glaçant se prépare, qui libèrera la vérité. Le désir a ses lois, ses limites. »
Fabien Laudic est professeur de Lettres au Lycée Jean Monnet de Cognac.
En raison de la pandémie de Covid-19, le festival LEC a été annulé et les rencontres prévues avec les auteurs n’ont pas eu lieu. Cependant tous les élèves de la classe de 2nde 9 ont lu les romans sélectionnés pour le prix Jean Monnet des jeunes Européens 2020.
Lors des échanges en classe juste avant le vote, ils ont rédigé un bref compliment qu’ils auraient pu adresser à chaque auteur.
Oyana, d’Éric Plamondon : “c’est un livre qui permet d’acquérir des connaissances sur l’ETA et une époque qui n’est pas la nôtre. Il allie le réalisme des situations et une part de fiction. Le lecteur peut imaginer plusieurs fins possibles, ce qui fait l’originalité de ce roman.”
La Mémoire de l’arbre, de Tina Vallès : “un roman poignant car écrit du point de vue d’un enfant qui découvre la maladie de son grand-père. L’auteure décrit de façon précise le lien étroit qui les unit, ce qui crée un effet de réalisme .”
Frictions,de Pablo Martin Sanchez : “ces courtes nouvelles, toutes différentes, présentent des situations qui peuvent être aussi bien absurdes que drôles. A chaque fois, le lecteur éprouve un effet de surprise car la chute est inattendue.”