Le vendredi 28 avril 2023, les élèves du club manga ont participé à la journée dédiée au prix Minami Manga, à la Cité de la Bande Dessinée d’Angoulême (CIBDI).
Voici l’avis de Timéo et Simon avant le retour vers le lycée.

Art et culture : expressions lycéennes
Le vendredi 28 avril 2023, les élèves du club manga ont participé à la journée dédiée au prix Minami Manga, à la Cité de la Bande Dessinée d’Angoulême (CIBDI).
Voici l’avis de Timéo et Simon avant le retour vers le lycée.
Depuis septembre 2022, à l’initiative de leur professeure de lettres, Mme Joseph, les élèves de seconde 3 sont engagés dans le prix Jean Renoir des lycéens. Après avoir visionné les films, ils ont proposé des critiques sous une forme libre. En voici quelques-unes :

Résistance : Ce mot symbolise le mouvement réalisé par les Chiliens afin de se révolter contre le gouvernement.
Emouvant : Ce mot symbolise l’ensemble du film car on peut y voir les citoyens manifester, se battre à mains nues pour leurs droits.
Victoire : Ce mot symbolise la fin du film car, après un long combat, le peuple chilien a réussi à obtenir ce qu’il souhaitait.
Obstination : Ce mot symbolise le courage et la détermination des citoyens.
Libération : Ce mot symbolise l’espoir du Chili d’être libéré de la pression que le gouvernement exerçait sur le peuple.
Tyrannie : Ce mot symbolise les actions et les injustices que le gouvernement chilien faisait subir aux citoyens.
Engagement : Ce mot symbolise les manifestations et les révoltes menées par les Chiliens.
Le film dont je vais vous parler se nomme L’Innocent, c’est une comédie de
Louis Garrel , qui joue le rôle d’Abel, où l’on retrouve Anouk Grinberg dans le rôle de Sylvie, la mère d’Abel, Roschdy Zem dans la peau de Michel, le nouveau mari de Sylvie, ancien prisonnier et Noémie Merlant jouant Clémence. Tout au long de cette histoire, nous allons suivre Abel qui, inquiet pour sa mère, va enquêter sur Michel, ses activités et la relation qui se crée entre sa mère et lui.
Personnellement, j’ai beaucoup aimé ce film, surtout Clémence, son humour et ses folies au cours de l’histoire. De plus, le développement des personnages et de leurs relations est quelque chose que j’ai particulièrement apprécié, avec par exemple la relation de Michel et Abel ou encore celle d’Abel et Clémence : ces relations vont évoluer en même temps que l’histoire avance et que les personnages traversent des péripéties. En revanche, j’ai moins aimé le fait que la bande annonce présente Michel comme le méchant de l’histoire, un personnage malveillant, alors que ce n’est pas le cas dans le film où ses actes sont justifiés. Enfin, je conseille d’aller voir ce film qui est drôle, mais aussi à certains moments touchant et profond ; ce contraste fait pour moi sa beauté.
Revoir Paris est un film français qui nous plonge dans la mémoire et dans
l’amour. Le récit est introduit par une scène très poignante et triste, celle de l’attentat. La réalisatrice fait une sorte d’hommage aux victimes des attentats, et cherche à montrer le calvaire des victimes et le traumatisme engendré. La fin est ouverte, on ne sait pas si elle va rester avec Thomas. Va-t-elle aller mieux ? Va-t-elle continuer de parler avec le cuisinier ? La musique revient souvent et amplifie les sentiments de tristesse mais aussi la douceur de certaines scènes. La scène qui nous a le plus touchés se situe à la fin quand Mia voit le fameux cuisinier Hassan, qu’elle cherchait depuis le début, celui qui était avec elle lors de l’attaque. Cette scène était très émouvante car ils semblaient tous les deux recomposer le puzzle en se racontant tout ce qui s’était passé, comment ils s’étaient entraidés pour survivre. Le regard de Mia nous a marqués : il était à fois heureux, plein d’espoir mais également triste et soulagé ; toutes ses émotions se ressentaient dans son regard.
Léonie B. : Mon moment préféré du film
Mon moment préféré est sans doute celui où Rama rentre du procès, très touchée par Laurence et l’histoire de son enfant. Elle s’allonge alors sur son lit, en déboutonnant son pantalon et commence à toucher son ventre de 3 mois qui se forme peu à peu. Il me semble qu’elle pleure. Cette scène m’a touchée car on la voit secouée, bouleversée par ce qu’elle a entendu. Elle se retrouve dans cette femme et on prend conscience que ça ne lui apporte rien de bon, alors ça suscite de la pitié mêlée à de la peine. Il y a aussi ce moment où elle touche son ventre que je trouve très intime et beau : c’est comme si on était là où il ne fallait pas, pendant un moment à forte signification.
Louane O. Mon moment préféré du film :
Mon moment préféré a été le moment où une avocate prend la parole sur la situation de Laurence. Elle explique avec beaucoup d’émotions ce qu’elle pense être ses motivations. Elle nous dit donc avec le regard qui fixe la caméra que Laurence aimait sa fille et qu’elle a résisté à la difficulté qu’est la tâche d’élever un enfant, mais un jour, elle a cédé et sur un instant de folie a commis cet acte. Elle n’a jamais pu être aidée, comprise ou encore écoutée et c’est pour cela que l’avocate parle de « femme fantôme ». Elle explique également à la Cour qu’elle ne croit pas aux histoires de sorcellerie et qu’il n’est pas juste de la juger avec une lourde peine, car c’est la première chose à laquelle ils pensent. Forcément, l’infanticide est un acte horrible, qui dégoûte tout le monde, et donc cela ne réglerait pas l’acte commis sur cette plage. L’avocate considère qu’il lui faut plutôt de l’aide, car pour elle, Laurence n’était pas vraiment lucide et l’aider est le seul moyen de régler ce problème. Après avoir dit tout cela, Laurence pleure comme si elle comprenait enfin pourquoi elle avait fait ça. L’avocate verse également une larme et la Cour est très touchée, ce qui m’a fait ressentir de la joie de voir en quelque sorte cette femme libérée d’un poids qui lui pesait beaucoup et en même temps de la tristesse de voir cette femme profondément détruite et anéantie. J’aime cette scène pour son émotion, pour la manière dont cela nous révèle des choses.
Samuel F. Mon moment préféré du film
Le moment du film que j’ai le plus apprécié est le moment au début où l’on peut voir Laurence au bord de la mer, sur la plage, en pleine nuit, accompagnée d’une musique assez particulière, car j’ai ressenti des émotions assez fortes et plutôt inexplicables.
Yanis S. Mon moment préféré
Mon moment préféré est à la fin du film où Rama et sa mère se tiennent par la main, allongées toutes les deux sur le canapé du salon et essayent de respirer au même rythme. Cela m’a touché parce que ça prouve que malgré une enfance et des relations compliquées, comme nous le montre le début du film, les deux femmes s’aiment, ce qui est différent du reste du film où elles ne montrent aucun signe d’amour.
Jeudi 30 mars, tous les élèves du club manga étaient présents au CDI pour discuter de la sélection du prix Minami Manga. Écoutez-les dans cette playlist : des critiques enthousiastes ou acerbes, mais aussi des fous rires, des apartés… un joyeux partage !

Pendant le Printemps des poètes 2023, des textes proposés par les lycéens ont été affichés dans une boîte d’urgence poésie et sur le compte Instagram du CDI @cdi_ljm.
La consigne était de proposer un poème, qui pouvait être un poème visuel, un “visa poème, suffisamment singulier pour servir de laisser-passer face à tous les douaniers du monde” (PDP 2023).
Victor Hugo a ouvert la saison, puis les poèmes de Noah, Evan, Lucas, Pierre, Carla, Élise, Jules, Maylie et Talia, Julie et Séléna, Eva, et à nouveau Evan, ont fini de repousser les frontières.
Vendredi 24 février 2023, les élèves de seconde 2 et 8 ont rencontré l’écrivain Philippe Besson, venu parler de son roman Ceci n’est pas un fait divers (Julliard, 2023). Cette rencontre prenait place dans un projet plus vaste, visant à sensibiliser les lycéennes et les lycéens aux violences faites aux femmes.
Quelques images de cette rencontre dans une courte vidéo réalisée par Lucas, élève en terminale :
“Nous avons eu l’honneur de rencontrer l’écrivain Philippe Besson pour la présentation de son livre Ceci n’est pas un fait divers. Personnellement, j’ai trouvé cet auteur captivant et très intéressant. J’ai également apprécié son attitude et sa façon de parler.” Anjali C.-R.
“Il nous a expliqué que le féminicide, thème principal de ce livre, est trop peu pris en compte, et que les enfants, victimes collatérales, sont souvent oubliés. Lorsque la figure maternelle disparaît, l’enfant se retrouve sous l’autorité du père et est peu écouté. Dans ses livres, Philippe Besson souhaite justement laisser la parole aux personnes qui sont au second plan. Ceci n’est pas un fait divers est un livre très intéressant que je recommande.” Anaïs V.
“Nous avons eu un bel échange, très intéressant, avec Philippe Besson. J’ai beaucoup aimé l’esprit de l’auteur et sa manière de penser les choses. Sa façon de parler était également plaisante.” Mathilde D.
“L’auteur fait preuve d’un réel intérêt pour les problèmes de notre société et, dans son oeuvre, en dénonce un : le féminicide. C’est très rafraichissant d’entendre parler de la cause des femmes au sein de notre société par un homme.” Elena D.
“La rencontre fut très captivante et intéressante. C’était un moment d’échange instructif sur le métier d’auteur.” Anonyme
“Belle rencontre. On a pu se projeter dans le cerveau de l’écrivain, qui propose un roman assez original. Le fait que Philippe Besson écrive sur les gens que l’on ne voit pas, comme les enfants en deuil après le féminicide de leur mère, nous donne l’envers du décor d’un sujet très médiatisé.” Evan H.
“J’ai bien aimé le moment où il a lu un passage de son livre, sa plume, et sa manière de parler, qui était captivante et agréable à écouter.” Perrine S.
(intégralité de la rencontre : 49’19)
Depuis novembre 2022, un petit groupe d’élèves, tous passionnés de mangas, se réunissent au CDI pour échanger autour des mangas sélectionnés pour le prix Minami qui sera décerné en avril 2023.
Des podcasts ont été réalisés, et font entendre les avis, parfois érudits, toujours passionnés, de Maxime, Coralie, Lysie, Louna, Timéo, Simon, élèves en seconde, et Chloé, élève en terminale, à propos de trois mangas de la sélection : Le Vieil homme et son chat, Horimiya et Toilet Bound : Hanako-kun.
Cliquez sur l’image pour les écouter !
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De janvier à juin 2022, les élèves de deux classes de 2nde (2nde 8 et 2nde AGOrA) ont été embarqués dans un projet d’éducation artistique et culturelle (PEAC)*, intitulé ‘De Tromelin à La Rochelle. Sur les traces de l’esclavage’. Le projet avait comme point de départ la BD de Sylvain Savoia, Les esclaves oubliés de Tromelin.
A partir de la lecture et l’analyse de la bande dessinée, le projet a permis d’aborder l’histoire passée et contemporaine de Tromelin, d’étudier les traites océaniques et les ports négriers en France au 18e siècle, de faire un parcours à La Rochelle et au Musée du Nouveau Monde pour explorer la mémoire rochelaise du passé esclavagiste, de prolonger ce parcours au lycée grâce à l’exposition Chairs noires et pierres blanches prêtée par les Archives départementales de Charente-Maritime, de rencontrer le dramaturge Elemawusi Agbegdjidji, en résidence d’auteur à La Maison des écritures de La Rochelle pour écrire une pièce sur Tromelin, de lire des extraits d’oeuvres en parallèle (le roman d’Irène Frain, d’autres BD…), de découvrir les codes spécifiques de la bande dessinée … pour se clore par un atelier-rencontre avec l’auteur-illustrateur Sylvain Savoia.
PEAC mis en place en partenariat avec deux professeurs d’histoire (Bénédicte Sallette-Rabeyrolles et Régis Belmonte), une professeure documentaliste (Valérie Boutrois), une professeure de français (Laure Auguin).
* Ce PEAC est co-financé par le lycée Jean Monnet et la région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre d’un PEJ
Photos : voir aussi @cdi_ljm
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Résumé de la BD
L’île des Sables, un îlot perdu au milieu de l’océan Indien dont la terre la plus proche est à 500 kilomètres de là… À la fin du XVIIIe siècle, un navire y fait naufrage avec à son bord une “cargaison” d’esclaves malgaches. Les survivants construisent alors une embarcation de fortune. Seul l’équipage blanc peut y trouver place, abandonnant derrière lui une soixantaine d’esclaves. Les rescapés vont survivre sur ce bout de caillou traversé par les tempêtes. Ce n’est que le 29 novembre 1776, quinze ans après le naufrage, que le chevalier de Tromelin récupérera les huit esclaves survivants : sept femmes et un enfant de huit mois. Une fois connu en métropole, ce “fait divers” sera dénoncé par Condorcet et les abolitionnistes, à l’orée de la Révolution française.
Max Guérout, ancien officier de marine, créateur du Groupe de recherche en archéologie navale (GRAN), a monté plusieurs expéditions sous le patronage de l’UNESCO pour retrouver les traces du séjour des naufragés. Ses découvertes démontrent une fois de plus la capacité humaine à s’adapter et à survivre, en dépit de tout. L’archéologue a invité le dessinateur à les rejoindre lors d’une expédition d’un mois sur Tromelin. De là est né ce livre : une bande dessinée qui entremêle le récit “à hauteur humaine” (on “voit” l’histoire du point de vue d’une jeune esclave, l’une des survivantes sauvées par le chevalier de Tromelin) avec le journal de bord d’une mission archéologique sur un îlot perdu de l’océan Indien. (Source éditeur)
[Savoia, Sylvain. Les esclaves oubliés de Tromelin. Dupuis, 2015. 1 vol. (105 p.) : illustrations en couleur ; 31 x 23 cm. Aire libre. ISBN 978-2-8001-5038-3]
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Voici quelques-unes des productions d’élèves réalisées au cours du projet :
Et si… Témoignages imaginaires d’esclaves rescapés du naufrage
Et si…
Et si les esclaves à bord de l’Utile avaient pu se confier à l’écrivain de bord, si Keraudic avait laissé une place à la parole des esclaves malgaches dans son journal de naufragé ? Voici ce qu’ils auraient pu lui confier et nous laisser comme témoignages, selon l’imagination de quelques élèves…
(Extraits)
Le naufrage. (Témoignage proposé par Léa)
31 juillet 1761
On est tous entassés dans cette cale, je commence à étouffer. Je me demande ce que ces blancs nous veulent. Je les entends crier, pourquoi paniquent-ils ? Je ressens des secousses. Je ne comprends pas, je ne peux plus respirer, je ne vois plus.
Je peux enfin respirer. Il faut que j’atteigne la berge, là-bas, au loin.
J’y suis, j’ai enfin atteint la terre ferme. Il fait nuit, je ne vois rien. Où suis-je ? Je suis épuisé. J’ai faim, j’ai soif, j’ai sommeil.
1er août 1761
Le soleil se lève, j’ai dormi sur le sable. J’ai des courbatures, je n’ai toujours pas bu. Tout le monde s’active sur la plage. J’ai trouvé des œufs à manger. On n’a toujours pas trouvé d’eau. On fait des abris et on essaie de faire du feu.
On a distribué de l’eau, qui provient des tonneaux échoués. Je peux enfin boire.
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Rescapée : le témoignage de Tsimiavo (Témoignage proposé par Jade)
31 juillet 1761
Il fait nuit. Un énorme fracas retentit au fond de la cale dans laquelle ces monstres nous ont enfermés. Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais les autres s’agitent. Puis d’un coup, l’eau froide et glaçante me submerge et j’ai beau me débattre et lutter contre ces chaînes, je n’arrive pas à atteindre le dernier bout d’air qu’il reste pour reprendre mon souffle tandis que mon corps devient lourd.
1er août 1761
Je me réveille sur le sable chaud. Lorsque j’ouvre les yeux, je vois des hommes et des femmes en larmes, sûrement à cause des corps inertes qui flottent sur le vaste océan, tandis que les étrangers essaient tant bien que mal de rassembler des morceaux du bateau. J’entends alors au loin une femme m’appeler « Tsimiavo, Tsimiavo… », je découvre que ma mère a survécu au naufrage.
L’île est déserte, juste quelques buissons, juste du sable et le vaste océan. A la tombée de la nuit, tout le monde est allongé et presque serein face au ciel étoilé.
2 août 1761
Ce matin, les blancs nous ont réveillés avec des sauts d’eau. Nous hurlons de souffrance tellement l’eau salée brûle nos blessures. Ils nous donnent des instructions pour reconstruire le bateau ; aux femmes, ils demandent de trouver de quoi manger et s’abriter.
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Le naufrage (Témoignage proposé par Erina)
La douleur aux chevilles est de plus en plus atroce. Je ne me souviens même plus à quoi ressemble la lumière ; le temps semble arrêté à l’intérieur de la cale, où nous sommes entassés les uns sur les autres, pouvant à peine bouger.
Les vagues de l’océan viennent frapper la proue du bateau. A chaque déchaînement des vagues, la peur de voir le bateau chavirer est constante, je donnerais beaucoup pour sortir de là.
Soudain, un craquement plus fort que les autres vient étouffer nos hurlements. L’eau s’infiltre par un trou gigantesque. Tout le monde essaie de sortir, mais les chaînes à nos chevilles nous empêchent de partir. La vague nous recouvre. Le bateau se brise. Je m’accroche à une planche, mais je ne sais pas nager. J’ai peur. Je commence à avaler de plus en plus d’eau. Une vague me pousse vers la surface mais ma tête heurte un débris du bateau et je perds connaissance.
Je me réveille allongé sur du sable chaud, avec une grosse bosse à la tête. J’entends des pleurs et des cris autour de moi, certainement à cause des corps sans vie des autres prisonniers.
“Les esclaves oubliés de Tromelin sont des esclaves abandonnés sur une île déserte, livrés à eux mêmes. Tout au long de l’année, nous avons découvert le destin tragique des esclaves grâce à la BD de Savoia et aux sorties telles que celle à La Rochelle. Le projet a été intéressant et nous avons pu comprendre l’atrocité de l’esclavage. La rencontre avec le dessinateur était super et nous avons pu découvrir l’univers des auteurs de bande dessinée.”
“Les esclaves étaient considérés comme rien, il y avait beaucoup d’inégalités. J’ai aimé apprendre cette histoire car je n’en avais jamais entendu parler ; surtout j’ai aimé rencontré l’auteur.”
“J’ai trouvé ce projet très intéressant, on a appris beaucoup de choses sur Tromelin. J’ai beaucoup aimé la sortie à La Rochelle qui nous a permis d’en savoir plus. L’activité avec l’auteur de la BD était géniale et très intéressante, les planches originales étaient très belles !”

Planche originale – ©Sylvain Savoia
“Les esclaves étaient considérés comme rien mais ils ont prouvé qu’ils pouvaient vivre dans les pires conditions. J’ai aimé rencontrer l’auteur Sylvain Savoia, connaître ses motivations, l’histoire des esclaves qu’il a racontée et dessinée. J’ai moins aimé qu’il raconte dans le même livre son expédition, ça me perdait.”
“On a développé des connaissances approfondies sur la colonisation et le commerce triangulaire. On a découvert un nouveau bout d’histoire de l’esclavage. J’ai aimé La Rochelle et le musée, les traces du passé encore présentes de nos jours. J’ai aimé aussi la rencontre avec Savoia, il nous a expliqué son travail, ses connaissances et son voyage sur l’île de Tromelin.”
“On a pu retenir l’histoire de ce naufrage ainsi que la vie des survivants sur l’île. Ce qui m’a le plus plu, c’est la rencontre avec Sylvain Savoia et ce qui m’a le moins plu, c’était le musée à La Rochelle car je trouve que c’était un peu long.”
Les esclaves oubliés de Tromelin. Sylvain Savoia
Citations choisies par…
« L’homme est comme un arbre, il y a le temps de la jeunesse et celui où il vieillit »… Charlotte
« Un mort n’est pas mort tant qu’un vivant pense à lui » … Joslin

Planche complétée par Jules avant lecture de la BD
« La vie est misérable ici, mais c’est quand même la vie » … Emmy
« L’homme mauvais est comme une pierre que l’on jette sur la pente d’un précipice, il ne s’arrête qu’au fond de l’abîme » … Clark
« Ma fusée s’est posée sur Mars » … Clément
« Le bateau est béni dans l’allégresse et on le nomme La Providence » … Ethan

Planche complété par Joslin avant lecture de la BD,
Quand Tsimiavo dit à son enfant « Toi tu vas vivre » : je trouve qu’il y a beaucoup d’espoir dans cette phrase… Justine
« Et l’horrible extrémité qui les attend pousse les plus braves à agir »… Alexandre