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” Ca m’est egal d’être laide ou belle.
Il faut seulement que je plaise aux
gens qui m’intéressent. “
Vian Boris est un poète né à Avray en 1920 et mort à Paris en 1959
Il est né dans une famille aisée, il a eu une enfance et une adolescence exceptionnellement heureuses et protégées.
C’est pendant cette période dont il se souvenait avec joie qu’il se développe dans la forme de création collective.
Il écrit différentes œuvrettes dont certaines inédites comme «trouble dans les Andains» ou «le geste du major»
En 1946, il publie «un pastique scandaleux» sous le pseudonyme de Veron Sullivane
Un procès contribua à reprendre autour de Vian, une légende de médiocre auteur de roman scandale, que lui même a soutenu en faisant paraître d’autres «Veron Sullivan» («et on tuera tous les affreux» en 1948). En même temps Vian faisait paraître sous son nom «Verquocin et le Plancton» (1940) et aussi «l’écume des jours», «l’automne à Pékin» (1947) «les fourmis» (1949)
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Auteur : Marie Auffret
Si quelqu’un vous dit : « Je me tue à vous le répéter », laissez-le mourir.
Sa vie de 1900 à 1977
Jacques Prévert poète français, né en 1900 à Neuilly-sur-Seine et mort en 1977 à Omonville-la-Petite.
Après le succès de son premier recueil de poèmes, Paroles, il devint un poète populaire grâce à son langage familier et ses jeux de mots.
Après son certificat d’études, il part faire son service militaire en 1920. Peu après son service militaire, en 1925 il revient sur Paris où il séjourne avec son ami Marcel Duhamel qu’il a rencontré lors de son servie militaire en Turquie . Dans la même année, il se sépare de sa femme Simone.
Prévert est toutefois trop indépendant d’esprit pour faire véritablement partie d’un groupe constitué, quel qu’il soit. Il supporte mal les exigences d’André le Breton. En 1932, il écrit les textes pour le « groupe Octobre » et il participera aux Olympiades du théâtre à Moscou.
En 1936 la mort de son père André Prévert le touche beaucoup. En cette même année il rencontre sa nouvelle femme Jacqueline et c’est la fin de sa troupe « Octobre »,
Il prendra ses distances avec le mouvement communiste.
En 1940 il est reformé pour la deuxième guerre mondiale.
Puis en 1944 il écrit « Les enfants du Paradis » qui a un grand succès.
En 1955 il joue au cinéma en adaptant « Notre-Dame de Paris » de Victor Hugo
Il achètera une maison à Omonville-la-Petite dans la Manche
Il va refaire un recueil composé par René Bertelé « Choses et Autres » en 1972
Il meurt à la suite d’un cancer à l’age de 77 ans.
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Un marginal
Charles Pierre Baudelaire est un poète français né à Paris le 9 avril 1821et mort dans la même ville le 31 aout 1867. Il perd son père à l’âge de six ans. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis le Grand, Baudelaire mène une vie marginale et de bohème dans le Quartier latin.
En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes.
En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire.
Une traversée de l’enfer
Commence alors une existence difficile, marquée par un grand désespoir (tentative de suicide en 1845), de gêne matérielle il devient critique d’art pour survivre , de la maladie (la syphilis). Ces années 1845-1848 sont celles où il compose le plus grand nombre de pièces des “Fleurs du Mal”. C’est aussi à cette époque qu’il découvre Edgar Allan Poe, qu’il admire et qu’il traduira en partie. Il se lie avec Marie Daubrun et s’engage aux côtés des révolutionnaires de 1848. Mais les lendemains de la révolution l’écœurent, tout comme le révoltera le coup d’Etat du 2 décembre 1851.
Le poète maudit
1857 est l’année de publication des “Fleurs du mal” .Baudelaire est attaqué en justice pour «immoralité» et voit son recueil amputé de poèmes jugés particulièrement scandaleux.
Poèmes des fleurs du mal
L’Ennemi
Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.
Voilà que j’ai touché l’automne des idées,
Et qu’il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux.
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?
– Ô douleur ! Ô douleur ! Le temps mange la vie,
Et l’obscur ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !
Autres poèmes des “fleurs du mal“
-L’Ennemi -La mort des artistes
-La vie antérieure (Français et Anglais) -La fin de la journée
-Harmonie du Soir -L’albatros
-L’Invitation au Voyage
-Spleen
-Tristesses de la Lune
-La Mort des amants
-La Mort des pauvres
En 1860, il publie Les Paradis Artificiels (célébration des drogues) et continue son œuvre de critique d’art lucide et hardi.
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« Je m’en allais les poings dans mes poches crevées, mon paletot aussi devenait idéal … »
Jean Nicolas Arthur Rimbaud né à Charleville le 20 octobre 1854 de père Frederick Rimbaud, capitaine d’infanterie et de mère Marie Catherine Vitaly Cuif paysanne.
Jean Nicolas Arthur Rimbaud était un élève modèle à l’école.
Il a écrit son premier poème à l’âge de 15 ans, à l’âge de 17 ans, il fugue de chez lui. il compte aller à la capitale et est arrêté à Paris pour avoir voyagé sans billet le 31 août 1870 et est libéré le 4 semptembre 1870.
A l’âge de 20 ans Jean Nicolas Arthur Rimbaud décide subitement d’arrêter d’écrire .
Il part en Yémen et en Ethiopie il devient alors explorateur.
Jean Nicolas Arthur Rimbaud va s’installer à Chypre où il dirige une équipe d’ouvriers qui exploitent une carrière.
Il retourne en France en mai 1879.
Il se lance dans un trafic d’armes pour le roi du Choa. Il est de plus en plus fatigué en 1886-1887.
Il va à marseille pour se faire opéer du genou le 20 mai, ce sera son dernier voyage.
Jean Nicolas Arthur Rimbaud est de plus en plus malade : le 9 semptembre 1891 il a des hallucinations et le 10 septembre 1891 il décède à 37 ans.
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Auteur: Touche Hugo
René Char (1907-1988) Né en 1907 à l’isle-sur-sorgue, René Char adhère à 22 ans au mouvement surréaliste Mais ce n’est qu’un passage pendant lequel il signera quelques tracts et un recueil en commun avec Eluard et Breton en 1930. En 1934, il reprend son indépendance. Son oeuvre devient celle d’un solitaire ne souffrant d’ aucune compromission. Elle témoigne de son insoumission devant les agressions du monde. La poésie de Char puise sans cesse dans le réel et dans la terre. René Char meurt d’une crise cardiaque le 19 février 1988. Le mai de la même année, paraîtra un recueil ” L’éloge d’une soupçonnée”.
Les pétales s’ouvrent et s’étendent, sortent de la ronde, escortés par la mort, adjoints un instant au coeur révoquant de la rose. La rose, l’équivalente d’une vaillante étoile qu’un parfum plus distant aurait touché, lui donnant la couleur d’un astre non commun. Et la voici informe demandant aux éclairs dans le ciel un peu de leur courroux… Terre, convoitise des maraudeurs, hier prompte à nous impliquer! La luisance bleutée vient de nous parvenir. L’un d’entre eux a dit, l’index pointé : “C’est l’étoile des rats! La seule dont l’ombre me demeure limpide.” De controverse point! Mais du grief au malheur, à coup sûr. Rose au nombre confondu où prédominaient vieillards et enfants, sur cette base incertaine la joute a pris fin. Effeuillaison de la rose. Dissipation de l’étoile.” Ses poèmes Le Marteau sans maître, 1934 Placard pour un chemin des écoliers, 1937 Dehors la nuit est gouvernée, 1938 Feuillets d’Hypnos, 1946 Fureur et mystère, 1948 la Parole en archipel, 1962 la Nuit talismanique, 1972 Chants de la Balandrane, 1977 Il meurt le 19 février 1988 d’une crise cardiaque à Paris.
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Claude Roy (Claude Orland) est un écrivain français né à Paris le 28 août 1915, fils d’un
artiste-peintre d’origine espagnole et d’une mère charentaise, il est élevé à Jarnac. Il se lie d’amitié avec François Mitterrand avec qui il va faire une partie de ses études. D’abord étudiant à Bordeaux il va ensuite monter à Paris en 1935 pour s’inscrire à la faculté de droit.
Appelé par ses obligations militaires, il est déjà soldat lorsque la guerre éclate. Tandis que son poème est publié, il se fait emprisonné en juin 1940, mais s’évade en octobre 1940 pour rejoindre la zone libre.
En 1941 son expérience de la guerre et l’action du régime de Vichy l’amène à cesser sa collaboration avec « je suis partout ».
Ensuite il s’engage dans la résistance au sein des Etoiles, une organisation où il rencontre Gide, Giraudoux, Eduard, Aragon et Elsa Triolet. Il devient communiste en 1943, rallié au FFI lors de la libération de Paris, il devient correspondant de guerre durant la campagne d’Allemagne où il suit des procès pour combat. Jusque là connu comme poète, il publie le roman « la nuit est le manteau des pauvres » en 1949.
Claude Roy se marie en seconde noce en 1958 avec la comédienne et dramaturge Loleh Bellon (1925 – 1999), il devient alors le beau-père de Jaime Semprun (1947-2010). En 1983, il publie 6 volumes de son journal intime, qui couvre les années 1977-1995. Il meurt en 1997, à l’âge de 82 ans .
Bestiaire du coquillage
“Si tu trouves sur la plage
un très joli coquillage
compose le numéro
OCÉAN O.O
Et l’oreille à l’appareil
la mer te racontera
dans sa langue des merveilles
que papa te traduira.”
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auteur : QUERE raphael
(1880-1918)
« Les anges les anges dans le ciel
L’un est vêtu en officier
L’un est vêtu en pâtissier
Et les autres chantent. »
la blanche neige
de Guillaume Apollinaire
la vie de guillaume
Il est né le 26 août 1880 à Rome, est mort de la grippe espagnole en 1918 à paris, comme plusieurs millions d’êtres humains. Il fut blessé à la tête pendant la guerre de 1914-1918. Il fréquenta de nombre artistes, écrivit des poèmes… Apollinaire est bien entendu un pseudonyme d’artiste : l’homme s’appelait en réalité Wilhelm Apollinaris Albert Kostowitsky. Né le 26 août 1880 à Rome et mort pour la France le 9 novembre 1918 à Paris, c’est un poète et écrivain français, né polonais, sujet de l’Empire russe.
Entre 1902 et 1907, il travailla pour divers organismes boursiers et commença à publier contes et poèmes dans des revues. En 1907, il rencontra l’artiste peintre Marie Laurencin, avec qui il entretient une relation chaotique. Il se lia d’amitié avec Pablo Picasso, Paul Gordeaux, André Derain, Edmond-Marie Poullain, Maurice de Vlaminck et le Douanier Rousseau. En septembre 1911, il est accusé de complicité de vol parce qu’une de ses relations avait dérobé des statuettes au Louvre, il a été emprisonné durant une semaine à la prison. En 1913, il publie Alcools.
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La vie d’Aragon
Né en 1897 et décédé en 1982, Aragon a vécu une enfance très difficile, il a grandi dans les mensonges avec sa famille, par exemple la femme qui est sensée être sa mère est en faite sa grand-mère et que sa sœur est en faite sa vraie mèreet d’autres mensonges similaires.
Dès sa jeunesse Aragon montre un goût très prononcé pour la littérature, en 1917 il part à la première guerre mondiale.
A partir de 1927 il entre dans le parti communiste.
Louis Aragon était un grand poète et romancier.
Citations
« Je ne sais ce qui me possède et me pousse à dire à voix haute ce qui m’habite, ce qui m’obsède ».
« Je ne suis pour personne une excuse, pour personne un exemple ».
« Ce qui compte dans ce qu’on dit de soi-même, ce ne sont pas les anecdotes plus ou moins rapprochées, ce sont les trous, les silences ».
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Paul-Marie Verlaine
« Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille Morte. »
Paul Verlaine, Extrait de Chanson d’automne
La vie de Paul Verlaine
Paul-Marie Verlaine naît à Metz, dans l’est de la France, le 30 mars 1844.
Pour ses parents, Elisa et Nicolas-Auguste Verlaine, cette naissance tant espérée est une fête, un don du ciel: il leur a fallu attendre treize années avant d’avoir un enfant.
Autant dire que cet enfant va être choyé et gâté au-delà de toute discipline: on le laissera tout faire, ses bêtises feront rire, ses caprices seront aussitôt pardonnés.
Lorsque Paul a neuf ans, en 1853, il fait son entrée à l’institution Landry, une école où ses parents ont décidé de l’inscrire comme interne, en espérant peut-être que les rigueurs de la vie en pension affermissent la volonté et assouplissent le caractère de leur cher, mais insupportable, petit « lapin »… Paul est effaré de qu’il découvre : discipline stricte durant les cours, silence imposé lors de repas pris en commun au réfectoire, avec, au menu, viande bouillie et légumes insipides ; dès le premier soir, profitant du départ des externes et des demi-pensionnaires, il s’enfuit et court à perdre haleine, à travers les rues, jusqu’à la porte de ses parents, où il frappe en sanglotant. On le console, mais, le lendemain matin, retour la pension, avec ordre ferme d’y rester. Paul Verlaine suit des études secondaires en pension et devient bachelier en 1862, il renonce par la suite à des études de droit et entre comme employé à l’Hôtel de ville de Paris.
Admirateur de Baudelaire, il s’essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866 à 22 ans. Frappé par le mariage puis la mort de sa cousine dont il était amoureux, il bascule dans l’alcool et la violence.
Il gagne ensuite sa vie comme professeur à Londres puis en France. L’installation rêvée échoue et Verlaine rentre à Paris en 1882 : commence alors une déchéance sociale et morale qui le réduit à l’état de semi-clochard alcoolique. Usé, Verlaine meurt à moins de 52 ans le 8 janvier 1896 d’une congestion pulmonaire.
Paul Verlaine a écrit 24 recueils de poèmes.
Quelques poèmes « à… » :
A George Verlaine
Ce livre ira vers toi comme celui d’Ovide
S’en alla vers la Ville.
Il fut chassé de Rome ; un coup bien plus perfide
Loin de mon fils m’exile.
Te reverrai-je ? Et quel ? Mais quoi ! moi mort ou non,
Voici mon testament :
Crains Dieu, ne hais personne, et porte bien ton nom
Qui fut porté dûment.
A une femme
A vous ces vers de par la grâce consolante
De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux,
De par votre âme pure et toute bonne, à vous
Ces vers du fond de ma détresse violente.
C’est qu’hélas ! le hideux cauchemar qui me hante
N’a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux,
Se multipliant comme un cortège de loups
Et se pendant après mon sort qu’il ensanglante !
Oh ! je souffre, je souffre affreusement, si bien
Que le gémissement premier du premier homme
Chassé d’Eden n’est qu’une églogue au prix du mien !
Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme
Des hirondelles sur un ciel d’après-midi,
– Chère, – par un beau jour de septembre attiédi.
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auteur: Baptiste Rabaud
Arthur Rimbaud de son vrai nom Jean Nicolas :
Arthur Rimbaud né le 20 octobre 1854 à Charleville. Il commencera à écrire ses premiers poèmes et ses premières poésies à l’age de quinze ans . Son enfance sera très marqués par le manque de son père Frédéric Rimbaud qui abandonnera ses 5 enfants et sa femme. En 1865 Arthur rentre au collège où il est un excellent élève. Malgré ses excellents résultats il fera une fugue le 29 août 1870 à l’âge de 16 ans où il fera un séjour en prison puis une seconde fugue le 6 octobre 1870 . Il décèdera le 10 novembre 1891 a Charleville .
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