Archives mensuelles : janvier 2015

Lutte contre le dopage

Le dopage est de plus en plus fréquent dans le sport et commence aussi a apparaître chez les amateurs. La lutte contre le dopage semble se développer de plus en plus cependant les dopants sont de plus performant et sont de plus en plus difficile a dépister( On parlerait de seulement 10 a 20% des sportifs dopé). On parle aujourd’hui d’athlète a l’ADN modifié afin d’accroître les performances.

La lutte contre le dopage se fait parfois aider par des sportifs ou des entraîneurs ayant des remords, ils aident à lutter contre le dopages en donnant comme en 2003 une seringue contenant du dopant jusqu’alors indétectable dans les analyses d’urine. Cet acte a permis de dépister des grands sportifs tel que Dwain Chambers, Marion Jones.

Cependant le dopage a toujours une longueur d’avance contre les équipes de lutte contre le dopage. On parle désormais de sportifs génétiquement modifier afin de multiplier les capacités musculaire.

L’agence française de lutte contre le dopage possède actuellement 33 laboratoires dédié à la lutte contre le dopage acrédité par l’agence mondiale de lutte contre le dopage. Permettant d’obtenir des résultats sous une moyenne de 15 jours.

Cependant les dopage n’arrête pas d’évoluer, d’être plus performant, plus discret, alors l’AFLD a décidé d’ouvrir une branche basé sur la recherches des connaissances sur dopage afin d’améliorer des dépistages.

Mais la lutte contre le dopage n’a pas dit son derniers mot. Ils se sont rassemblé en 1999 afin de former l’agence mondiale Antidopage. Ils ont creé le Code mondial antidopage à l’occasion des Jeux Olympiques d’Athènes. Les sportifs seront donc tous soumis au même sanction dans tourtes les disciplines.

Afin de lutter efficacement contre le dopage il faudrait procéder à des contrôles médicaux réguliers et inopinés avant et après les épreuves sportives et s’étendre aux analyses de sang ou de cheveux (actuellement il y a principalement des contrôle urinaires). Les contrôles urinaires ne pouvant tout révéler.

La lutte contre le dopage s’effectue aussi dans le domaine de la prévention, notamment grâce a l’AFLD qui organise des campagnes de préventions contre l’utilisation du dopage.

Les principales affaires dans le dopage

Ben Johnson: Lors des Jeux Olympiques de Séoul, le canadien Ben Johnson remporte le 100 m en 9s79 et établit donc un nouveau record du monde devançant la star américaine Carl Lewis. Il est contrôlé positif au stanozolol, une stéroïde anabolisante, ce qui provoque une grande polémique. C’est le premier cas concret de dopage de l’histoire des Jeux Olympiques.

L’affaire Festina: Richard Virenque et l’intégralité de son équipe, Festina, est exclue de La Grande Boucle de 1998 pour dopage. Cette année marque l’épreuve par un grand nombre de descentes de policiers dans les équipes. Les équipes espagnoles quittent la course.

L’affaire Balco: En juin 2003 l’agence antidopage américaine reçoit un appel anonyme dénonçant les athlètes de prendre une nouvelle génération de produits dopants, identifié plus tard comme la THG, une stéroïde. Cette stéroïde aurait été mise au point par le laboratoire pharmaceutique Balco. L’athèle Marion Jones sera par la suite déchu de ses 5 médailles olympiques obtenues lors des JO de Sydney de 2000, et écopera d’une sanction de 6 mois de prison. Une trentaine de sportifs seront compromit.

Source: www.dopage.over-blog.com

Jeux d’hiver 2002: Les jeux olympiques d’hiver de Salt Lake City sont marqués par le contrôle positif de sept sportifs. L’épreuve la plus marqué fut celle de ski de fond où trois médaillé seront contrôlés en présence d’Aranesp, de l’EPO.

L’affaire Humanplasma: Au cours des jeux olympiques d’hiver 2006 se déroulant à Turin, la police Italienne effectue une saisie dans le chalet de skieurs autrichiens et découvrent des moyens de perfusion sanguine. Ces athlètes (deux biathlètes et trois skieurs de fond) seront bannit de toutes compétitions olympique à vie. Une enquête menée par la fédération Autrichienne de ski mettra en cause le laboratoire pharmaceutique Humanplasma qui reconnaîtra qu’une trentaine de sportifs ont utilisé de moyen de dopage dans ses locaux.

L’affaire Armstrong: En août 2012, l’USADA (Agence de lutte antidopage américaine) radie à vie l’ancien coureur américain Lance Armstrong. Cette sanction est justifiée par la prise de produits dopant durant l’essentiel de sa carrière, selon l’agence. L’ancien coureur est donc déchu de ses sept victoires sur la Grande Boucle.

Evolution du dopage dans le temps

Il est difficile de remonter précisément au commencement du dopage. Ses débuts, ses dates précises sont encore floues. Malgré cela, depuis toujours l’homme essaie d’améliorer ses performances. Dans les années 60, on observe de grands progrès dans ce domaine, notamment dû à l’industrie pharmaceutique et à la recherche. Les premières apparitions du dopage remonteraient à l’Antiquité , où les sportifs consommaient des plantes comme l’éphédra, qui contient de l’éphédrine, connu pour ses vertus stimulantes. On sait aussi que durant les premiers jeux olympiques l’alcool était prohibé, et une personne controlait l’haleine des sportifs à l’entree des stades. De plus, au VI ème et VII ème siècle avant notre ère, la prise de produits, afin d’améliorer ses performances, connu un essor de grande ampleur. Les athlètes Grecs consommaient de la viande de chèvre (pour les sauteurs), de la viande de taureau (pour les boxeurs et lanceurs), et de la viande de porc (plus grasse pour les lutteurs). A cette époque les sportifs ne recherchaient principalement que la force. En mangeant la chair de ces animaux, ils considéraient s’en procurer leurs qualités. Mais l’essentiel pour obtenir toujours plus de force, les athlètes du VI ème et VII ème mangeaient les testicules des animaux les plus forts. Après cela on ne connaît pas de réelle amélioration de ces pratiques. Les athlètes continuent de perpétuer ces croyances antiques, qui jouent plus un aspect psychologique sur les athlètes. De réel cas de dopage, améliorant les capacités sportives des athlètes a été mit en évidence au court des JO de 1936 avec des allemands en présence d’amphétamine. Depuis cela on note une prolifération de l’EPO.

Presentation du Projet

LP2I_1000x288

Lors de ce TPE nous sommes 3 élèves en première scientifique du LP2I dont 1 élève en SVT et deux élèves en Sciences de l’ingénieur, à avoir choisi le thème “Santé et bien être”. Notre sujet étant les produits dopants regroupant la Svt pour les effets sur le corps et la Physique sur la composition des dopants. Pour cela nous avons reparti le sujet en plusieurs étapes:

1) L’évolution du dopage dans le temps
2) Composition des différents types de dopants
3) Effets et conséquences du dopage
4) Fusion de dopants pour créer un dopant parfait
5) Lutte contre le dopage
6) Contacts avec des intervenants extérieur.
7) Sources

La composition des différents dopages

Pour commencer il existe plusieurs types de dopants:

  • Les stimulants: ils contribuent à accroître la concentration, l’attention et à diminuer “artificiellement” la sensation de fatigue
  • Les agents anabolisants: ils contribuent à favoriser le développement de la masse musculaire
  • Les narcotiques: ils contribuent au relâchement musculaire et à la diminution de la sensibilité
  • Les cannabinoïdes: ils contribuent à la diminution du stress, au relâchement des muscles et à l’effacement de la douleur
  • Les hormones: elles contribuent à l’augmentation de la masse musculaire et à l’amélioration du transport d’oxygène vers les muscles
  • Les gluco-corticoïdes: ils contribuent à la diminution de la fatigue
  • Les diurétiques: ils contribuent à la perte de poids et à l’accélération et/ou la retardation des substances interdites via élimination par système urinal.

 Les stimulants: les amphétamines, la cocaïne, l’éphédrine et autres produits dérivés sont les principaux dopants stimulants utilisés. (Ephédrine C10-H15-N-O) (Amphétamine C9-H13-N) (Cocaïne C17-H21-N-O4) On remarque que ces trois composants sont tous composés au moins de Carbone, d’Hydrogène et d’Azote.

 Les agents anabolisants: La majorité des produits dits “anaboliants” sont des dérivés de la testostérone l’hormone sexuelle masculine. Cette substance est produite naturellement par les testicules mais des injections sont possibles.

Les narcotiques: les narcotiques sont principalement représentés par les dérivés de l’opium, de la morhine ainsi que par l’héroïne. Le cerveau utilise également une substance similaire comme neurotransmetteurs. Ils sont majoritairement tirés de l’opium, substance réalisée à base de graine de pavot.

Les cannabinoïdes: ce sont majoritairement des dérivés du cannabis ou des produits dégradés du Tétrahydrocannabinol (THC) un composant du cannabis.

Les hormones: elles existent à l’état naturel produites par le corps. L’insuline, l’EPO, et les hormones de croissance sont produites naturellement par le Pancréas, le cortex rénal et l’hypophyse et participent au bon fonctionnement du corps humain. Mais elles peuvent aussi être prises par des sportifs désireux d’améliorer leurs capacités physiques (pour plus d’informations sur l’EPO voir le TPE correspondant).

 Les gluco-corticoïdes: ils sont dérivés de la cortisone qui est une hormone naturelle produite dans les reins.

Les diurétiques: parmi cette catégorie on retrouve l’alcool, la caféine mais aussi la théobromine et la théophylline. Cette dernière fait partie des principaux principes actifs de la feuille de thé.

Ces produits peuvent être utilisés différemment selon leur composition mais leurs méthodes d’ingestion sont très variés:

– Par voie sanguine où l’on injecte directement le dopant dans le sang a l’aide d’une seringue. .

– Par voie orale, les produit dopants peuvent être pris sous forme de médicaments, ou peuvent simplement être ingérés avec d’autres aliments.

– Par voie respiratoire l’on inhale le produit en le fumant, ou en le “sniffant”.

Elie B