L’apprenti de Monet. François H.

 Les élèves du collège Anne Frank vous livrent ici quelques histoires en lien avec le roman de F.Place, Le vieux fou de dessin, qu’ils ont imaginées.

L’apprenti de Monet François H

C’était en 1898 en France , à Paris. Cette vieille France où l’on sentait le pain chaud en se promenant dans les rues, pain que l’on tartinait avec du fromage et que l’on buvait avec un bon verre de vin. C’était cette année là aussi que débuta la construction la Tour Eiffel. José habitait cette grand ville. Cet un enfant qui n’avait pas plus de douze ans, travaillait avec son père dans une boulangerie. Il assistait à la cuisson du pain puis allait les livrer chez les clients avec sa bicyclette et une petite charrette. Lors de sa tournée il saluait un peu tout le monde sur son passage, il était apprécié dans ce quartier pour sa politesse. Parmi les clients de José, de temps à autre un homme l’attendait devant chez lui pour acheter du pain et aimait aussi le retenir pour échanger quelques mots ou le taquiner gentiment. José était intrigué par cet homme d’une cinquantaine d’année, barbu au regard fixe et qui s’absentait souvent et parfois longtemps de son domicile. Alors il mena une petite enquête de voisinage et il apprit que ce monsieur était un artiste peintre nommé Monet. Certains lui disaient que c’était un génie dans la matière et d’autres disaient de lui qu’il était égocentrique. José voulut se faire sa propre opinion. Un matin lors de sa tournée José renversa tout son pain dans la rue tout prêt de la maison de Monet. L’homme étant sur le pas de sa porte, il accourut pour l’aider et lui lança : « Quel dur métier n’est-ce pas ? » . L’enfant pensa que c’était l’occasion de l’interroger sur son métier. Les questions fusaient dans le bouche de José et l’homme lui répondait courtoisement et brièvement. En ressentant l’intérêt que lui portait José il l’invita à passer de temps en temps. Lors de leur différentes rencontres, Monet montra des tableau à José et lui expliqua où était son atelier à Giverny et lui décrivit son contenu, ses pinceaux, sa palette de couleurs, son chevalet etc… José l’imaginait et commençait à rêver de cette vie. Les mois passèrent, leurs échanges de conversation furent de plus en plus basés sur la peinture. Monet comprit que José avait quelque chose qui vibrait en lui quand il parlait de son art : « L’impressionnisme ». José devait s’absenter de chez lui l’après midi pour ces rencontres et ses parent commençaient à s’inquiéter : que faisait il ? Où était-il ? La question fatidique se posa un jour et José répondit à leurs questions : Monet, un artiste…la peinture…son rêve quoi ! Qu’avait- il dit! Son père était abasourdit, de l’art pas de temps pour tout cela ! Il lança : « Mon fils dans la vie il faut de l’argent, le pain t’en donnera alors que la peinture c’est n’importe quoi ! Cet homme t’est monté à la tête!!! ». Après ce jour José n’en fit qu’à sa tête et décida d’œuvrer pour devenir peintre. Il finit par en parler à Monet. Ils étaient suffisamment en confiance l’un et l’autre. Monet fut d’abord réticent à ce changement de vie pour José mais en voyant l’enfant de plus en plus insistant il décida de le prendre comme apprenti et de l’emmener à Giverny. La tache fut rude pour convaincre les parent mais au fil du temps ils comprirent que leur fils avait besoin d’aller au bout de son rêve et la réputation de Monet fit le reste, c’était tout de même un artiste reconnu ! C’est au début de l’année 1899 que José commença son apprentissage et fit connaissance de la famille. Une famille de huit enfants. La maison de Giverny était énorme en pleine campagne avec un parc étonnant de beauté. José et Monet passaient beaucoup de temps dans l’atelier où José découvrait les secrets de l’art. De temps en temps pour s’isoler José se promenait au alentours du parc où il avait eu un coup de cœur pour un petit pont japonnait, au milieu des nénuphar sen fleurs. Un jour de printemps Monet croisa José sur ce pont et ils discutèrent. Ce lieu était en effet indescriptible à leur s yeux et ils décidèrent de le peindre.

C’est ainsi que l’apprenti et son maitre firent une œuvre d’art ensemble et la nommèrent : «  LE PONT JAPONAIS ».

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