Les prix Nobel scientifiques sont les plus nombreuses mais il en existe d’autres qui récompensent les oeuvres littéraires (ex: J.G.M. Le Clézio en 2008), philantropiques (prix Nobel de la paix: Médecins sans frontières en 1999) et en sciences économiques depuis 1969 (ex: M. Allais en 1988).

 La médaille Fields a aussi été  créée en 1932 pour récompenser les mathématiques, absentes dans les prix Nobel (ex: Wendelin Werner en 2006).

Récompense du prix Nobel

http://www.lemondeavance.com/Uploads/nobel.jpg

Coloration par le vert de malachite et Coloration de Wirtz:

Pour mieux apprecier la qualité de cette coloration, veuillez cliquer sur la photo, ci-dessous… 

A l’aide d’une coloration, nous pouvons observer les endospores bacteriennes.

Cette photographie ci-contre nous met bien en évidences ces endospores dont nous vous parlons depuis une petite dizaines de jours.

La spore est réfringente aux   colorations simples, c’est à dire que les  colorants ne pénètrent pas dans la spore). Il faut utiliser des colorations spéciales, ( coloration de Wirtz ou coloration au    vert de malachite forçant l’entrée du colorant par la chaleur nous chauffons: de 80 à 90 °C.

Source de l’image:  http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Bacillus_subtilis_Spore.jpg

 Le Nazisme : Jeux Olympiques de Berlin, 1936

    Les Jeux Olympiques d’été en 1936 ont été célébrés à Berlin, en Allemagne.

Affiche officiel des JO de Berlin en 1936 servat à sa propagande

   Dans le contexte du moment, les JO de Berlin prirent vite une signification très politique, même si personne ne pouvait prévoir les changements politiques qui allaient survenir en Allemagne quand, en 1931, le CIO confia à Berlin l’organisation des jeux. Avec l’instauration du régime nazi en 1933, plusieurs pays demandèrent le boycottage de ces Jeux Olympiques et organisèrent des jeux alternatifs, les Olympiades Populaires, qui étaient programmées à Barcelone, elles ont été organisé en protestation contre la tenue des JO à Berlin. Conçues comme des JO anti-fascistes elles ont été interrompues par le coup d’état du général Franco, dont le déclenchement de la guerre d’Espagne* la veille empêchèrent l’inauguration. Parallèlement, le Front populaire dirigé par Léon Blum (politicien juif) et les parties de gauche, votent « contre » la participation de la France aux JO de Berlin. Les Jeux de Berlin se déroulèrent dans une atmosphère de xénophobie et d’antisémitisme, Adolf Hitler voulant se servir de cet évènement pour faire la propagande du nazisme et des théories sur la supériorité de la race aryenne. Le souvenir de ces jeux reste lui aussi en très large partie politique: il reste un cas exemplaire, de la confusion du sport, de la politique et de la propagande par le sport.

* La Guerre d’espagne est un conflit qui opposa, en Espagne le camp des « nationalistes » à celui des « républicains » de 1936 à 1939.

L’évenement qui fait polimique :

    Quadruple médaillé d’or aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936, la performance sportive de l’athlète américain Jesse Owens (1913-1980) s’inscrit dans le contexte très particulier de l’Allemagne nazie et des tensions politiques en Europe. Furieux, le Chancelier allemand Adolf Hitler aurait quitté la tribune et refusé de serrer la main d’Owens après sa victoire.

Jesse Owens au 100 mètres

(Remarque : Le Sport provoque des conflits, dans une société politiquement raciste et antisémite, lors de la période de l’avant guerre)

Grâce au sujet : la conservation des aliments de l’Antiquité au XVIII ème siècle, nous avons pu découvrir et redecouvrir les méthodes de conservation.

L’ avancée des techniques de conservation se déroula grâce aux grandes civilisations Romaine et Egyptienne.

Certaines des techniques utilisées de l’Antiquité au XVIII ème siècle sont encore utilisées de nos jours comme la salaison, le séchage (saucisson) et la fermentation pour la production de yaourt ou de fromage.

Conserver un aliment est trés important pour la santé des Hommes.

Vous pourez voir par ce lien un diaporama sur les personnes ayant reçu le prix suprême: LE PRIX NOBEL

http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/sciences/ces-francais-recompenses-par-le-nobel_720220.html

Prix Nobel de chimie de Jean-Marie Lehn (1987) 

• Biographie :

    Jean-Marie Lehn est né le 30 septembre 1939 à Rosheim (Alsace). Ce chimiste français a tout d’abord travaillé comme chercheur du CNRS, puis est devenu professeur sans chaire (cf lexique) à l’université de Strasbourg. Depuis 1972, il est professeur invité dans différentes universités et depuis 1979, professeur dans le collège de France. Il a effectué ses principaux travaux sur la chimie supramoléculaire qui lui ont valu son prix Nobel de Chimie en 1987.

• La découverte :

Travaillant en collaboration avec les chercheurs Charles J. PEDERSEN et Donald J. CRAM , Jean-Marie Lehn va étudier la chimie supramoléculaire et ainsi devenir un « architecte » des molécules. En effet, on lui doit la possibilité d’élaborer des molécules jusqu’à maintenant inconnues. Lehn se lance en 1969 dans des recherches sur la synthèse de molécules tridimentionnelles permettant plus que les couronnes plates (voir éther-couronne ci-dessous), la sélectivité des « captures » d’ions. Ses travaux sont d’autant plus intéressants qu’ils font le lien entre la chimie moléculaire et la chimie du vivant puisque l’on retrouve les mêmes phénomènes de reconnaissance et de réception que dans une réaction enzymatique par exemple. Lehn parle ainsi de « récepteur » et de « substrat ».

• Les travaux de la chimie supramoléculaire et les cryptands :

La chimie supramoléculaire est une catégorie de la chimie dont le principal but est l’étude de l’assemblage moléculaire. Jean-Marie Lehn a travaillé sur ce projet et plus particulièrement sur les cryptands, également appelés molécules creuses, et les éthers-couronnes.

Les éthers-couronnes sont des polyéthers cycliques, de la forme (CH2-CH2-O)n (voir le schéma ci-dessous) :

Un éther couronne (18-couronne-6)                                                            

Un cation métallique complexé 

Les cryptands sont des molécules analogues mais en 3D (voir les schéma ci-dessous) :

                 Un cryptand                                                                                             

                 Un cryptate

      Ces molécules sont capables de «complexer» ou d’emprisonner un cation, soit retenir un ion ou une molécule très fortement. Les oxygènes, qui sont électronégatifs, ont la force de retenir, tous ensembles (et grâce à cette formation croisée, intéractions), un cation qui leur correspond. En effet, pour qu’un complexe stable se forme, il faut que le cation s’adapte parfaitement à la «cavité». Les molécules peuvent donc «reconnaître» un cation et l’extraire sélectivement d’un mélange.

Puisque les cryptands entourent de toutes parts le cation, celui-ci est d’autant plus retenu comme dans une cage. Les éthers-couronnes agissent plutôt tels des «clôtures» pour garder le cation métallique.

• Applications dans l’industrie et la recherche :

L’utilisation des cryptands est importante. En effet, ils peuvent permettre la dissolution de certaines espèces moléculaires dans des solvants organiques comme du permanganate de potassium avec de l’alcool en capturant le cation, K+ , ce qui permet la séparation des atomes et la dissolution.

De même, ils sont utilisés dans la décontamination des souris dont l’organisme recèle du strontium radioactif sans en faire varier le taux de calcium, c’est à dire ne pas altérer la vie des animaux de laboratoire à la suite des expériences.

Les applications peuvent être multiples et comment savoir où nous irons en sachant créer des molécules aux caratéristiques impressionantes de sélectivité?

• Citation :

« Mon attirance pour les phénomènes biologiques m’amena à me demander comment un chimiste pouvait contribuer à l’étude des manifestations biologiques tout en restant chimiste. »

• Lien d’un site très intéressant sur Lehn et ses travaux :

http://membres.lycos.fr/xjarnot/Chimistes/Nobel_1985.html

• Sitographie et bibliographie :

http://membres.lycos.fr/xjarnot/Chimistes/Nobel_1985.html

www.wikipedia.fr

Cours de chimie organique de Paul Arnaud

 Le prix Nobel de Médecine

Le Virus de l’Immunodéficience Humaine

 La Découverte:

Le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) responsable du SIDA (Syndrome de l’Immunodéfience Acquise) a été découvert en 1981 aux Etats-Unis mais il serait apparu entre 1884 et 1924. A l’époque de la découverte, la maladie intéressait peu. On estime que le VIH est passé du chimpanzé à l’homme par consommation de viande de brousse.

Ce qu’il fait:

    C’ est un virus responsable du SIDA (Syndrome del’Immunodéfience Acquise). Il fait parti de la famille des rétrovirus. Ce sont des virus à ARN, capables de rétrotranscrire leur ARN en ADN, c’est à dire copier l’information génétique contenu dans leur ARN sous forme d’un ADN, grâce à une enzyme qu’ils contiennent, la transcriptase inverse. Cet ADN, dit proviral, s’intègre ensuite dans l’ADN de la cellule infectée pour y demeurer en attente ou pour s’intégrer dans l’ADN de la cellule grâce à l’intégrase. La transcription de l’ADN infecté forme deux groupes d’ARN viral sortant du noyau. Un premier groupe va subir la traduction formant les protéines virales qui s’assemblent ensuite grâce à la protéase. Le reste de l’ARN viral va s’introduire dans la capside formée par les protéines. Ce nouveau virus partira de la cellule hôte emportant avec lui une partie de la membrane de la cellule.

Le VIH infecte les lymphocytes T4, globules blancs jouant un rôle fondamentale dans la défense immunitaire, et les détruit après les avoir utilisés pour se répliquer. La destruction de ces lymphocytes entraîne la disparition de l’immunité.

Schéma du virus infectant une cellule:

Nous sommes désolés pour le flou :

les mots en haut à droite au bout de la flèche sont: élaboration, la protéase assemble les protéines virales.

L’enzyme qui permet la synthèse de l’ADN proviral est la Transcriptase inverse.

Voie de transmission de ce virus:

Le VIH se transmet par la voie sexuelle, sanguine (transfusion de sang, emploi d’une même seringue par plusieurs toxicomanes) et de la mère à l’enfant par la voie transplacentaire ou le lait maternel.

Conséquences:

En 1980, les premiers cas de malades homosexuels apparaissent.

En 1985, 30 000 personnes sont infectées en France.

En 1994, il y a 1 million de cas de SIDA recensés.

En 1997, 23 million de personnes sont infectées par le VIH. Dont 14 million pour la seul Afrique noire. 95% des personnes infectées vivent dans des pays en développement. 61% des infections en Afrique concernent les femmes.

Aujourd’hui, 33,2 million de personnes sont infectées par le virus. Chaque jour, 5700 personnes meurent du sida.

Les rapports sexuels, qu’ils soient hétérosexuel ou homosexuel représentent la part la plus importante des contaminations.

Détection :

Le VIH est détecté par la présence dans le sérum sanguin d’anticorps spécifiques développés contre le virus (test ELISA ou western blot). Il est dit séropositif lorsqu’il y a infection et séronégatif dans le cas contraire.

Le prix Nobel Français

Les Français Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi reçoivent le prix Nobel en 2008, vingt-cinq ans après avoir identifier le virus du SIDA. Grâce à leur équipe qui a reussi à isoler ce rétrovirus, responsable du SIDA à partir d’un patient.

Les mots soulignés ci-dessus seront expliqués dans le lexique des prix Nobel, mise à part dans le schéma.

         Au cours de la fermentation, le cidre connait une densité qui va évoluer, cette densité décroissante est dûe à la  transformation du sucre en éthanol, l’éthanol ayant une densité à 0.789, plus il y aura d’éthanol et moins la densité sera forte ce qui signifie que quand le sucre se transforme en alcool la densité baisse. La densité dépend uniquement du rapport sucre/éthanol et de la température.

source : http://svt.ac-rouen.fr/biologie/cidre/fermentation/fermentation.htm

Les différentes techniques de conservation des aliments sont connues partout dans le monde mais elles ne sont pas utilisées dans les mêmes proportions. Nous avons pris deux exemples : l’Europe et l’Afrique. Par exemple, en Afrique on utilise souvent le séchage par le soleil comme technique de conservation alors qu’en Europe on se sert essentiellement de l’électricité pour réfrigérer ou congeler les aliments.

Séchage solaire en afrique
Photo libre de droit
http://www.fotosearch.fr/photos-images/abricots-seches.html

La discrimination dans les Jeux Olympiques

     Le sport est le reflet des inégalités raciales existant dans les sociétés industrialisées. Les Jeux Olympiques sont d’abord un rassemblement populaire avec des enjeux économiques et politiques, mais derrière cette apparance certains facteurs tels que le racisme, l’antisémitisme, le sexisme et la xénophobie discréditent fortement certaines  populations.

    Par exemple certains hommes, suivent la mentalité de l’époque tel que le baron De Coubertin écrit dans ses livres plusieurs thèses qui font polémique aujourd’hui :

«Une olympiade femelle serait impratique, intéressante, inesthétique et incorrecte. Le véritable héros olympique est, à mes yeux, l’adulte mâle individuel. Les JO doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devrait être avant tout de couronner les vainqueurs», lors des Jeux Olympiques de 1912 à Stockholm.

«Cette mascarade outrageante se dépouillera naturellement de ses oripeaux lorsque ces Noirs, ces Rouges, ces Jaunes apprendront à courir, à sauter, à lancer et laisseront les Blancs derrière eux», lors des Jeux Olympiques de 1904.

a) La place des femmes dans la société à la fin du XIXème siècle

Les femmes ont des fonctions différentes de celles des hommes au sein de la société.  Dans la société de cette époque,  que se soit dans la classe bourgeoise, noble ou encore agricole, les femmes ne travaillent pas, si elle travail elles ne touchent le plus souvent pas de salaire. Seul la classe ouvrière commence a faire entrer les femmes, notamment lorsque les employeurs manquent de main d’oeuvre (guerre 1914-1918).

b) La place des noirs dans la société à la fin du XIXème siècle

Les colonisés noirs apparaissent à cette époque uniquement  dans les colonies françaises. Les noirs passent à la seconde place de la société française. Ils sont dénigrés. Ils n’ont pas de place concrètent dans la société ; deplus ils n’ont pas accès à la citoyenneté.