Droit au but

Droit au but

Dans deux jours c’est la finale tant attendue du Paris Saint Germain et du FC Barcelone aux parc des Princes où la foule sera présente, les photographes prendront des photos, où les lumières monteront vers le ciel. Vers 21h00 à Lyon au 22 rue Antoine de Saint Saint-Exupéry, Mehmoud prend son petit déjeuner dans sa cuisine toute bleue avec une grande horloge sur le mur de la fenêtre. Il est déjà stressé à l’idée de ce jour contre une si grande équipe , avec des joueurs de légende tels que Messi, Iniesta, Neymar ou encore Suarez. Plein de joueurs qui ont su trouver le cadre au bon moment. Tout à coup, il se leva, s’habilla, prit ces clés et alla voir son ami Jean qui résidait quelques rues plus loin à côté de la boulangerie dans une grande maison toute blanche avec une multitude de fleurs. Quelques minutes plus tard, ils partirent à l’entraînement dans un grand stade avec toute l’équipe réunie.

Le jour tant attendu du grand match était enfin arrivé. Tout le monde était au rendez-vous.

Nous étions dans de grands vestiaires où tout était à disposition. Nous pouvions sentir peu à peu l’adrénaline monter. Alors même qu’on eut fini de s’habiller, l’entraîneur Richard Pope prit la parole.

Il nous expliqua de manière stricte les emplacements exact de chaque joueur. L’objectif ainsi que la détermination.

Quelques minutes plus tard, nous rentrâmes dans ce gigantesque stade où la pelouse était toute resplendissante. Le coup d’envoi sonna, je pris la balle et j’allai directement dribbler la défense Barcelonaise pour pourvoir marquer et avoir mon heure de gloire. Quand, tout à coup, je sentis une grande jambe, c’était celle du plus grand joueur de la saison.

En effet, il m’arracha le ballon des pieds avec une application extrême. Puis il courut et fit une passe en profondeur au plus fort joueur de tous les temps. A ce moment précis la peur me traversa le corps. Tout à coup le gardien fit un bon de trois mètres et arrêta donc la balle.

La match était très serré et difficile et les joueurs très fatigués. Lorsque l’arbitre siffla la fin du match, Jean me fit un centre magique, j’ai donc sauté très haut, j’ ai donné toute mon énergie afin de ne pas louper cette occasion et tapai le ballon d’une force spectaculaire telle qu’il rentra dans le but.

Je ne réalisai pas l’ampleur de l’événement, je courais partout, embrassai mon entraîneur et les membres de l’équipe.

Nous étions en tête, l’arbitre fit retentir la fin du match.

Nous arrachâmes la victoire et fîmes la fête tout au long de la nuit.

(Amine)