Marie marchait, droite et d’un pas vif, se fondant dans la masse parisienne. Parmi la foule, elle cherchait des magasins dans lesquels elle serait susceptible de trouver des cadeaux qui plairaient à sa famille. Elle devait faire vite avant que son mari rentre du travail, car elle voulait le surprendre. Cette année, ils passeraient Noel chez les parents de son mari, Antoine. Elle n’était pas idiote, elle savait bien que ses parents la détestaient, pour une raison qu’elle ignorait encore. Cependant, elle ne comptait pas rester sur un différent et voulait se rattraper en leur offrant un cadeau qui changerait leur point de vue sur Marie.
Elle courait maintenant, Avenue Lafayette, affligée que le temps passe si vite. Marie passait en revue tous les magasins, en rentrant dans toutes les boutiques de Paris. A chaque magasins, une nouvelles odeur embaumait la pièce, qui variait selon le contenu de la pièce, une nouvelle musique s’offrait à ses oreilles et les vêtements de la nouvelle collection d’hiver assaillaient sa vue. Et à chaque fois, elle repartait déçue de n’avoir rien trouvé pour sa famille exigeante. Marie était étonnée que les rues de Paris soient remplies de monde malgré les attentats récents du 13 novembre . Cela lui fit chaud au cœur. Les gens se bousculaient et vaquaient à leurs occupations. Marie saisissait des bribes de conversations, et parfois elle voyait avec amusement des enfants slalomer en courant entre les gens.
Marie commençait à avoir froid. Ses joues d’ordinaire si pâles s’étaient empourprées de rose. Ses cheveux bruns ondulés tombaient en cascade sur son visage, et ses yeux bleus donnaient une petite touche de couleur à son visage.
Soudain elle vit une chocolaterie. Tout le monde aimait le chocolat pour les fêtes, ainsi elle savait qu’elle ne ferait pas de faux pas. Mais elle était certaine que sa belle-mère lui reprocherait son manque d’originalité. Ainsi, elle se persuada de continuer.
La nuit tombait et les rues étaient maintenant éclairées par les lampadaires et les magasins alentour. Elle sentit la bonne odeur de pain cuit et des croissants tout chauds.
Puis ,là, sous ses yeux, elle trouva le cadeau idéal. Il n’était pas trop chic, quoique distingué et était passe-partout. Elle imaginait déjà le petit paquet enveloppé d’un papier cadeau vert et rouge, tenu entre les mains décorées par les mains vernis de sa belle-mère spécialement pour l’occasion. Elle ouvrirait alors le paquet, et elle serait agréablement surprise. Du moins, c’était ce qu’espérait Marie.