Le 23 novembre 2013, à Poitiers sur l’avenue du 8 mai 1945, Germaine Garot, une petite personne âgée encore vive d’esprit appela affolée le commissaire Fonzy. Elle lui expliqua la situation :
-Bonjour, je… je suis Mme Garot et j’habite au 33 avenue du 8 mai 45. J’ai… été cambriolée, mon logement est sans dessus, dessous. C’est la première fois depuis au moins 5 ans.
-Bonjour. Pourriez-vous répéter votre adresse, j’arrive.
-Le…33 avenue du 8 mai 45. Merci de venir. Je ne peux en croire mes yeux.
Le commissaire arriva au domicile de Germaine, l’appela à l’interphone, Madame ouvrit. L’inspecteur vit alors l’appartement en vrac. Il y avait du mobilier ancien couché par terre les vitrines qui montraient des collections de babioles étaient cassées. Certaines collections semblaient incomplètes comme celle de pièces en or et en argent. Les coussins du canapé étaient au sol comme si le canapé recelait des trésors. On voyait une commode dont les tiroirs étaient sortis. Des feuilles traînaient sur le sol… M. Fonzy après avoir regardé ce désordre pendant quelques minutes commença à poser des questions à Mme Garot sur l’heure à laquelle elle était arrivée, sur les voisins puis lui demande de se souvenir de sa journée et de la lui raconter : « Je suis allée faire mes courses comme tous les matins puis j’ai parlé avec Clotilde, une amie. Ensuite je suis rentrée chez moi en bus et je me suis plainte des problèmes de l’ascenseur à M Cazeneuve, le concierge comme tout les samedis. Je suis arrivée, j’ai vu tout cet horrible carnage et je vous ai tout de suite appelé ».
Le commissaire la remercia de cette déposition complète qui ne l’aidait en aucun point et alla questionner les voisins. Il vit M. Cazeune dans la cage d’escalier qui essuyait les marches et lui demanda s’il n’avait rien vu de spécial. Le concierge lui dit qu’il n’avait pas aperçu grand chose mais c’était souvenu d’une personne qu’il n’avait jamais vu auparavant. M Fonzy demanda plus de précisions sur cette personne mais le concierge n’en savait pas plus car le suspect portait une capuche…
Il alla voir aussi les voisins mais ceux ci n’avaient rien vu, rien entendu. Le commissaire leur parla du mystérieux personnage vu par le concierge mais personne ne s’en rappelait. Seul Mme Dupuys la voisine d’à coté lui dit :
-Je me souviens que ce jeune homme était entré chez Germaine mais il n’eut aucune difficulté a entrer. Il avait juste poussé sur la porte. Je crus donc que c’était quelqu’un de la famille de Germaine.
-Vous n’avez entendu aucun bruit ? Demanda alors le commissaire.
-Non, vous savez les murs sont épais.
Sur ce, M Fonzy partit et proposa à Mme Garot de venir au commissariat le lendemain.
Alors le jour d’après Mme Garot porta plainte contre X, M. Fonzy après cela ouvrit son armoire et posa le dossier sur une haute pile d’autres non résolus.