C’est un homme, Bertrand Morane, un ingénieur, qui dès son plus jeune âge, comprend qu’il aime plus que tout les femmes. Elles-mêmes sont attirées par lui.
Un jour, il décide d’écrire un livre sur presque toutes les femmes qu’il a connues. L’écrivain est très sélectif: les femmes qui lui plaisent sont toutes élégantes, et surtout toutes en jupe, ce qui exprime leur liberté, car Truffaut fait des films pour les femmes. Ses films sont à voir au cinéma de préférence, car ils ont longs et contiennent beaucoup d’éléments à retenir.
Dans le film, quasiment tous les plans montrent des femmes. Le fait qu’elles soient en jupe est important, car la plupart du temps, l’attention est focalisée sur les jambes féminisées. C’est une représentation fantasmée, une vision métonymique de la vie, des femmes, car il n’y a qu’une partie qui intéresse l’écrivain. Selon lui ” Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe en tout sens, lui donnant son équilibre et son harmonie”.
Je n’ai pas trop aimé ce film, car ce n’est pas mon genre de films. Cependant, l’écrivain avait quelque chose de curieux, d’intriguant, dans sa manière d’agir, de regarder les femmes. Sur le moment, je n’avais pas tout compris, mais c’est en parlant en classe que certaines choses ont été comprises, notamment un dialogue avec une femmes qui avait l’air de beaucoup tenir à l’écrivain. On découvre qu’il était tombé amoureux de cette femme, Véra, et que c’est pour cela qu’il fait de nombreuses conquêtes, par peur de souffrir, et pour l’oublier. J’ai également découvert qu’il avait dans son livre, changé la robe rouge d’une petite fille par une robe bleue, car c’est la couleur qui symbolise l’intelligence, que l’on retrouve dans le générique de fin, et cela montre que l’on peut déformer les faits quand on les raconte.