Embarquement pour Anticythère ou L’histoire d’une fabuleuse Machine…
Pourquoi Embarquement pour Anticythère ?
Le titre de ce dossier est un clin d’œil qui fait référence au célèbre tableau de Jean Antoine Watteau de 1717, intitulé : « Pèlerinage à l’île de Cythère » exposé au Louvre. Ce tableau est présenté par le peintre comme morceau de réception à l’Académie royale de peinture. Il est reçu à l’Académie, qui crée spécialement pour lui le genre de la fête galante.
Un morceau de réception à l’Académie royale de peinture et de sculpture était une œuvre dont la réalisation était imposée depuis l’arrêt royal de 1663 aux peintres, sculpteurs et graveurs, prétendant au titre d’académicien. C’était donc en quelque sorte l’équivalent du chef-d’œuvre des corporations. Les morceaux de réception étaient ensuite conservés dans les locaux de l’Académie.
Pèlerinage à l’île de Cythère
Dans l’Antiquité, l’île de Cythère, située dans les îles grecques de la mer Égée, abritait un temple dédié à Aphrodite, déesse de l’amour : ses eaux auraient vu naître la déesse. L’île représente donc le symbole des plaisirs amoureux. Et nous aimons beaucoup notre machine !
En 1718, Watteau en fit lui-même une réplique sensiblement différente, intitulée Embarquement pour Cythère, ayant appartenu à Frédéric II de Prusse et exposée aujourd’hui au Château de Charlottenburg à Berlin.
A suivre…