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LE MOT DU PROFESSEUR…
Durant la semaine de stage des 3° en entreprise, il a semblé intéressant de garder un contact scolaire avec les élèves, leur faire pratiquer une expression de soi journalière ainsi que de mettre en oeuvre une écriture spontanée.
Chaque soir, chacun devait donc compléter la partie du journal de bord et corriger ce qui avait été déjà complété et évalué par le professeur. Des corrections individualisées ont été proposées et à l’élève de remédier aux erreurs effectuées… C’est pourquoi, sur les articles publiés, restent quelques mentions de corrections proposées mais malheureusement oubliées ou non prises en compte par les élèves…
Enfin, au retour de stage, une séance d’initiation aux enjeux de la publication de données sur Internet a été proposée. C’est pourquoi, les noms des élèves n’apparaissent pas ni même une image d’eux-mêmes. Nous avons étudiés à partir de l’exemple concret d’un élève, les autorisations nécessaires à la transmission de données professionnelles.
Il restait ensuite à permettre à chacun de dialoguer, d’échanger par le biais de commentaires sur les articles de ses pairs : l’occasion de vérifier les modalités de communication et d’écriture sur le web.
Ce travail est donc le reflet réel de l’action mise en place , avec ses réussites et ses échecs.
Dans une grande majorité, les élèves se sont particulièrement bien investis dans cette tâche. Mes félicitations à eux qui ont -et ce travail le montre- pris très au sérieux cette semaine d’observation en entreprise.
Bonne lecture et bonne découverte !
Les commentaires sont autorisés, seront modérés et publiés le cas échéant, n’hésitez pas !
Le poète.
Depuis dix jours au fond d’un couloir trop étroit
Dans les éboulements et la boue et le froid
Parmi la chair qui souffre et dans la pourriture
Anxieux nous gardons la route de Tahure
J’ai plus que les trois cœurs des poulpes pour souffrir
Vos cœurs sont tous en moi je sens chaque blessure
O mes soldats souffrants ô blessés à mourir
Cette nuit est si belle où la balle roucoule
Tout un fleuve d’obus sur nos têtes s’écoule
Parfois une fusée illumine la nuit
C’est une fleur qui s’ouvre et puis s’évanouit
La terre se lamente et comme une marée
Monte le flot chantant dans mon abri de craie
Séjour de l’insomnie incertaine maison
De l’alerte la Mort et la Démangeaison.
Les balles
De nos ruches d’acier sortons à tire d’aile
Abeilles le butin qui sanglant emmielle
Les doux rayons d’un jour qui toujours renouvelle
Provient de ce village exquis l’humanité
Aux fleurs d’intelligence à parfum de beauté (…)