Dans le cadre de notre projet ECORCE, nous sommes allés en sortie le mardi 25 janvier de 9h à 11h dans le bois des Mérigots, avec la classe de CE2-CM1 de l’école Émile Roux. Nous y sommes allés à pied. Il fallait venir avec une tenue adaptée (chaussures fermées, vêtements chauds) car il faisait très froid.

En arrivant dans le bois, nous avons fait des groupes pour faire des ateliers pour travailler sur la biodiversité de la forêt et sur la litière du sol, en remplissant un questionnaire.

Dans un premier atelier, nous devions identifier trois arbres grâce à leur écorce : le chêne, le charme et le merisier. Puis nous devions retrouver quatre espèces végétales : la ronce, la mousse, le lierre et le fragon.

Dans un deuxième atelier, nous devions retrouver des indices de la présence d’animaux dans le bois. Nous avons eu la chance de voir un écureuil et nous avons trouvé des glands avec des traces de dents et on a vu un trou dans un arbre où il pouvait se cacher.

Nous avons observé des tas de terre, faits par des taupes.

Nous avons aussi vu des poils par terre, mais nous ne savons pas de quel animal. On a aussi trouvé des plumes.

Nous avons entendu un pic vert taper dans un arbre.

Dans un autre atelier, nous avons observé la litière : c’est la première couche du sol, sur laquelle on marche. Elle est composée de terre, de feuilles mortes, d’écorce et de bois mort en train de se décomposer, de glands, de mousse. On a vu quelques insectes.

On a pris un peu de litière. En rentrant, on a déposé ces échantillons dans des appareils de Berlèse. La litière est placée dans un entonnoir, fermé en bas par une grille et qui débouche sur un récipient qui contient de l’alcool. On a allumé une lampe juste au dessus. Les petits animaux de la litière qui n’aiment pas la lumière ni la chaleur ont voulu fuir et sont tombés dans l’alcool.

On les a récupéré et on les a déposé sur une lame de verre pour les observer avec une loupe binoculaire et essayer de les identifier grâce à des dessins et à une clé de détermination.

On est des élèves de 6^e, on travaille la fluence au CDI pour améliorer notre lecture.

On est en groupe de 6 élèves maximum, on travaille avec Mme Javelas, on lit des textes deux jours par semaine, une heure le lundi et une heure le jeudi.

Il n’y a que les 6^e qui font « Travail autrement ».

Le fonctionnement de notre groupe de fluence :

Mme Javelas lit le texte en premier et nous explique les mots qu’on ne comprend pas.

On commence à lire chacun à notre tour en mettant le chrono. Quand on fait des erreurs de lecture, Mme Javelas les note dans son carnet. Quand chaque personne a fini de lire, on le corrige. On lit trois fois le texte chaque fois qu’on a le temps.

A la fin, quand tout le monde a fini, on calcule le nombre de mots qu’on a lu.

Le calcul est : le nombre de mots divisé par la durée, fois 60.

Mme Javelas nous donne à chacun une feuille à ramener chez nous pour nous entraîner.

Après avoir lu chez nous, on ne refait plus les erreurs que l’on avait fait la fois derrière.

Quand on a le temps, on s’amuse à faire des jeux avec le texte : lire à l’envers, lire en imitant des voix (de robot, de grand-mère, toutes les émotions,…), lire chacun une phrase, lire le plus vite possible…

Texte écrit par Jasmine, Rikina, Saïbo, Luka et Tawheed

Retrouvez l’interview d’Odéna invitée ce matin (vendredi 10 décembre 2021 à 8h15), en direct sur Radio France Bleu La Rochelle, à propos du distributeur de protections hygiéniques installé la semaine dernière au collège :

Ecoutez le podcast en intégralité sur le replay de France Bleu.

Un grand merci et bravo à elle pour cette belle prestation !

Le mardi 19 octobre, la 4emeD a reçu le musicien franco-comorien Eliasse dans sa classe.

Questions, échanges et petit concert privé …

Questions à Eliasse :

Quel est votre chanteur préféré ?

L’important est de ne pas se renfermer sur un seul chanteur mais d’écouter plusieurs musiques, plusieurs styles, même si on est parfois déçu.

Comment avez-vous commencé la musique ?

Au départ je voulais devenir footballeur professionnel, j’avais un très bon niveau. Mais un de mes amis a joué de la guitare devant moi, j’ai trouvé ça très beau…puis il m’a fait essayé… et voilà ! (Eliasse a d’abord commencé par accompagner des musiciens avant de jouer seul et de s’accompagner, à 21 ans).

De quel instrument jouez-vous ?

Je pratique surtout la guitare mais je peux aussi jouer divers instruments à cordes et des percussions.

Combien de langues parlez-vous ?

Je parle le français, le comorien et vaguement l’anglais (Eliasse mêle ces 3 langues dans ses chansons et il fait souvent des jeux de mots dans ses textes).

Vous avez quitté les Comores pour vivre en France. Vous sentez-vous « migrant » ?

Même si ça ne me pose pas de problème, j’en suis un car c’est ainsi que certains me voient.

Pourquoi y’a-t-il un dessin de pieds avant vos clips sur YouTube ?

C’est pour montrer que même si j’avance seul, ou à petits pas, l’important, c’est que j’avance !

Une classe de 3e a réalisé en cours d’anglais des affiches pour sensibiliser aux stéréotypes de genre, c’est à dire les représentations liées au sexe. Voici leurs réalisations :

Au mois de juin, nous sommes allés en bus au musée de la BD à Angoulême.

Quand on est arrivé, on a fait 3 groupes.

Il y avait trois ateliers :

1. le premier était une exposition sur la BD Hôtel Etrange
2. le deuxième était l’exposition permanente du musée sur l’évolution de la BD avec Tristoon dessinateur de BD.
3. et le dernier était une exposition sur la BD d’Afrique.

Pour chaque exposition  il y avait un questionnaire  à remplir.

Compte-rendu fait par Gaël, Victor et Nelson, élèves de 6eA

• 1,6 million de Syriens se sont réfugiés au Liban en 2015.
•  Au début  2015, 3000 réfugiés sont morts en mer.
• 15% des migrants sont mineurs.
  
• 2 millions de réfugiés en 1950, 20 millions en 1990 et 53 millions en 2014. 
• 2 900 morts ou disparus en 6 mois en 2015.
• Plus de 3 000 personnes abritées en permanence dans un ancien stade olympique à Athènes, capitale de la Grèce
• 3,2% de la population mondiale sont des migrants.
• 500 000 enfants syriens réfugiés au Liban ne vont pas à l’école.
• 270 000 Mahorais sont mal informés de leurs droits
• 232 millions c’est le nombre (estimé) de migrants dans le monde ce qui équivaut à 3,2 % de la population du globe en 2015.
• Les Marocains vivant en France ont envoyé 1,5 milliard d’euros au Maroc en 2015.

…

• La peur d’être dénoncé et d’être renvoyé.
• Les violences des habitants de la Grèce, de la police et de l’UE (union européenne).
• Franchir les frontières européennes sans visa.
• Traversée de la Méditerranée
• La faim
• Le manque d’argent
• L'”arnaque“ au niveau des passeurs
• La police
• La fatigue
• Les maladies

…

• Certains pays ne veulent pas des migrants (comme par exemple en Hongrie en Europe).
• Shafi (réfugié afghan) a réussi à aller avec son père jusqu’en Allemagne, il est maintenant bloqué en France…
• Les migrants ne sont pas certains d’avoir leur statut de réfugié, donc soit ils doivent repartir dans leur pays d’origine ou alors si ils décident de rester en France (par exemple), ils seront qualifiés de clandestins.
• Problème de logement (bidonvilles) peu de de nourriture, peu d’aide (sanitaire, médicale)
• Ils se font rejeter.
• L’Europe ne veut pas de migrants.
• Des activités issues d’une autre culture engendrent le soupçon et l’hostilité : les habitants pensent que les immigrés vont prendre leur travail.
• Le racisme anti Noirs et anti maghrébin.

…

• Il y a la guerre dans leur pays d’origine.
• Misère
• Dictature
• Manque de sécurité
• Pauvreté
• A cause des terroristes et à cause aussi du service militaire
• Crises : économique, politique, écologique
• Conditions de vies précaires : travail, études, aide sociales…

…

• Des habitants se mobilisent pour aider les migrants.
• Les passeurs aident mais certains “arnaquent” les migrants
• Certains avocats
• Hébergement
• Aide à la traversée de la frontière
• Création de campements dans des locaux désaffectés de la SNCF par exemple
• Ils sont aidés par des associations (exemple: agence des nations unies)
• Ils sont logés dans des conteneurs provisoires et dans des camps.
• Certains fournissent des soins aux migrants.
• Certains bateaux viennent au secours des migrants sur place.

…