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Classé dans (Portraits de résistants charentais) par Lisa Chastagnol le 04-02-2016

Marcelle Nadaud était une résistante française pendant la seconde guerre mondiale. Elle est née le 3 juin 1911 et est décédée le 24 avril 1945.

Elle a un excellent parcours scolaire, c’est une élève très studieuse et intelligente.
Elle devient enseignante à Châteauneuf sur Charente. Elle va accéder à «l’anonyme clandestinité» par patriotisme.
En 1940 elle devient un agent «actif» du nom de Lapeda.

Contactée par Madame Mir, la directrice de l’Ecole des Filles d’Angoulême, Madame Nadaud va alors devenir agent de Liaison. Elle travaille alors pour le B.O.A (Bureau des Opérations Aériennes) et l’O.C.M. (Organisation civile et militaire), un grand mouvement de résistance intérieure française.

Elle remet à Mathilde Mir et René Chabasse les plans de l’aérodrome militaire de Cognac occupé par les allemands.
Surveillée par la Gestapo, elle est arrêtée en août 1942 pour «activités au profit de la Résistance». Elle est relâchée, par manque de preuves. En 1943, elle participera au bombardement des usines Dunlop de Montluçon. Elle assiste et participe à des parachutages d’armes, héberge des aviateurs anglais, assiste à des sabotages de lignes téléphoniques du camp d’aviation de Cognac.
Elle s’occupe du courrier du B.O.A pour Londres, transmet de fausses pièces d’identité à des Résistants.

Le 5 mars 1944 elle se fait à nouveau arrêter pas les SS, la police politique Allemande de l’époque, accusée «d’assistance à terroriste».
Plus tard, dans la journée, elle est emmenée à la prison Saint-Roch d’Angoulême. Elle subit 11 interrogatoires menés par la Milice et la Gestapo. Malgré tout, elle ne parlera pas.

Le 24 mars 1945, elle est finalement déportée dans un camp de concentration à Ravensbrück. Elle garde malgré tout espoir de retrouver la France.

Faible et malade, elle décèdera le 24 avril 1945, juste avant l’arrivée des troupes alliées.