Juin
20
Classé dans (Actes de résistance) par Clarisse Depontailler le 20-06-2016

Aujourd’hui, nous avions prévu de détruire le pont sur lequel passera un wagon chargé de SS.

Je suis parti de chez moi à sept heures du matin, l’heure où il y a le moins de SS dans les rues. Je passe par les chemins les moins fréquentés, ce qui ne m’empêche pas de croiser des allemands que je peux aisément éviter. Une fois arrivé au café du commerce, le barman me dit “Il fait bien beau aujourd’hui !” et je lui réponds “Oui, mais je prends toujours mon parapluie”. Il me conduit immédiatement au sous-sol où se trouve la plupart de mes compagnons résistants, ainsi que celui que nous surnommons “Mustang”, notre chef de réseau. Il veut nous faire un discours avant que l’on ne parte, comme si c’était le moment… Son discours inutile nous a bien fait perdre dix minutes. Le moment est venu de nous mettre en marche. Nous devons passer par un passage secret. Ça y est, nous sommes parvenus à côté du pont. La dynamite est installée, il ne reste plus qu’à presser la détente. Nous pouvons maintenant faire sauter le pont avec le wagon des SS. Le wagon et le train tout entier. Malheureusement, dans ce train, il y a des innocents, paix à leurs âmes, plus qu’une chose à faire : prendre nos jambes à nos coups.

Juin
14
Classé dans (Libération d'Angoulême) par Clarisse Depontailler le 14-06-2016

14 août 1944,

Ce matin, ce sont des cris de joie qui m’ont réveillée : ceux des habitants se trouvant dans la rue. Je me suis habillée en vitesse pour descendre voir d’où venait ce raffut. Une fois dehors, j’ai vu les drapeaux français, accrochés partout ! D’étonnement, j’ai couru demander au premier venu ce que signifiait cette agitation, il m’a  répondu que la France était libre et que tout le monde faisait la fête. Je me suis dirigée alors vers la mairie où j’ai pu voir, non sans émotion, le drapeau nazi que nous avions appris à craindre, brûler. J’ai vu autour de moi des ouvriers qui ne travaillaient pas et chantaient  ensemble “Vive la France ! Vive la France !”. Les bars, les restaurants offrent de quoi boire et faire la fête. La ville est en joie car les Allemands qui nous ont si longtemps oppressés, ont été chassés par les alliés. Il n’y a pas une rue où on ne hurle à tue-tête “la France est libérée !!”. On ne veut plus de ces conflits qui nous ont détruits mais, pour le moment, l’heure est à la fête. Je suis donc, pour fêter ça, aller dans un restaurant chic. Une vraie affaire ! Après avoir festoyé toute la soirée, je suis rentré tard dans la nuit. Je n’ai pas pu dormir car les derniers fêtards ne se sont pas couchés avant l’aube. D’ailleurs je doute que certains soient vraiment rentrés chez eux.

Juin
13
Classé dans (Libération d'Angoulême) par Adrien Mokrani le 13-06-2016

C’est enfin la libération, tout le monde est rassemblé dans les rues, c’est l’extase. Nous voyons tous les Allemands quitter les rues en saluant les citoyens pour montrer la paix. Ce jour est attendu depuis des années. Les citoyens en ont les larmes aux yeux et le sourire aux lèvres et les saluent à leur tour. On brûle les drapeaux nazis devant l’hôtel de ville.

Nous avons fêté ça en famille à la maison, nous sommes tellement heureux de voir ces allemands  partir dans leur pays. C’est un soulagement pour toutes les personnes de la ville, ne plus vivre sous la menace et la dictature des nazis est la meilleure sensation de ma vie. Tout le monde est joyeux, même si beaucoup de familles ont perdu un de leur proche.

Juin
09
Classé dans (Libération d'Angoulême) par Lisa Chastagnol le 09-06-2016

17 juillet 1944.

“Vive la France !” “La fin des boches !”

Après tant d’années à se battre pour la France et sa libération, ce jour est enfin arrivé !

Vers 19h, ce soir, les premiers maquisards nous ont prévenus de la victoire française, c’est alors que tous, commerçants, ouvriers, banquiers, hommes, femmes, enfants, riches  comme pauvres, se sont précipités avec joie dans les rues d’Angoulême.

Les gens crient, dansent, la marseillaise retentit dans la ville et dans nos cœurs. Des drapeaux tricolores défilent dans les avenues. La libération est là. Nous sommes tous fous de joie, nous avons toujours gardé espoir de vivre ce moment. Il est comme je l’ai espéré, comme je l’ai rêvé.

Je ne peux pas vous dire à quel point je suis heureuse, d’ailleurs je ne m’en rends toujours pas compte.

Cette victoire la, n’annonce pas la fin de la guerre. Il faudra encore se battre. Mais ce soir nous n’y pensons pas, une ville de plus a été libérée, la mienne..

Juin
09
Classé dans (Libération d'Angoulême) par Nicolas Nuhain le 09-06-2016

Le 9 juin 1944,

Tellement attendu par tout le monde, les citoyens, les maquisards et moi-même nous étions heureux de savoir Angoulême libérée et ce, grâce à nous. C’est avec une immense fierté que nous avons été acclamés par le peuple dans les rues. Tous avaient un grand sourire sur les lèvres, ils couraient et criaient de joie. C’est un jour magique gravé à jamais dans nos mémoires ! Tous les commerçants sont sortis de leur boutiques pour se joindre à nous, tout comme les habitants qui sont sortis de leur maison. Nous qui avions défendu la France durant tant d’années, nous avons enfin gagné, obtenu ce que nous voulions : la liberté.

A 18h, nous nous sommes réunis, tous les maquisards, dans le café du coin pour fêter notre victoire. Les personnes qui s’étaient réunies dans les rues l’après-midi même, étaient rentrées. Nous avons reconnu des visages déjà rencontrés quelques heures auparavant et nous avons pu discuter de chacun de nos parcours en tant que résistants. Dans ce café, régnait une atmosphère détendue et joyeuse, chacun rigolait et souriait… En fin de soirée, je suis rentré chez moi l’esprit tranquille, j’ai pu me reposer, ce qui ne m’était pas arrivé depuis plusieurs jours.

Claude BONNIER

Juin
09
Classé dans (Libération d'Angoulême) par Princela Abessem le 09-06-2016

31 août 1944

Aujourd’hui est un grand jour, c’est la fête ! Le moment que tous les Angoumoisins attendaient est arrivé ! Après de longues années, nous sommes enfin libérés ! Dans la rue, la foule est enivrée par la joie ! Les habitants dressent le drapeau français et la fête bat son plein. On peut lire la joie et le soulagement sur les visages. Les habitants chantent à plein poumons la Marseillaise et l’hymne résonne dans les rues. La bière est au rendez-vous. Les maquisards, les FFL et les FFI sont acclamés par la foule. Les familles leur adressent des remerciements et les invitent à la fête. Quel bonheur de retrouver notre ancienne ville ! Je suis tellement heureuse que nous soyons enfin délivrés de cet enfer !

Juin
09
Classé dans (Libération d'Angoulême) par Mohamed Naroui le 09-06-2016

31 août 1944

A Angoulême, la ville est enfin libérée, les gens sont heureux.

Ils ont de la joie et le sourire au visage.

La ville commence à se transformer, elle peut enfin se réjouir.
Les habitants qui étaient prisonniers à cause des nazis prennent plus d’espoir et de joie.
Par vengeance, nous avons cramé tous les drapeaux nazis, mais nous avons une immense peine au fond de nous. Les drapeaux français sont au rendez-vous et la bière dans les bars coule à flots. Tout le monde chante l’hymne national, la Marseillaise, pour fêter cela. La bonne humeur est là avec les français.

Juin
09
Classé dans (Libération d'Angoulême) par Clemence Cazeaux le 09-06-2016

Le 2 septembre 1944

On les a eus ! Ce sont les mots que nous avons entendus à chaque coin de rue ce jour béni. Une joie intense éclate en nous au moment où Angoulême est libérée. Tous les habitants sortent en criant de chez eux, les enfants se regroupent pour jouer. Les adultes eux, pour fêter l’événement, se réunissent autour d’un verre au café de la place. Les ouvriers n’allaient pas travailler. C’est un jour de fête.

Je suis heureux, proche de l’extase, j’ai connu la guerre durant toute mon enfance et je me sens enfin prêt à prendre mon envol, un nouveau départ. Aujourd’hui, je ne crains plus ni les soldats, ni le sifflement des balles. Je suis parti au bistrot rejoindre quelques copains. Les gens sont exaltés, crient et font la fête dans la rue. Mes amis et moi avons décidé de brûler tous les drapeaux nazis, les uniformes et tout ce qui fait référence à Hitler.

Les FFI défilent dans les rues et sont acclamés en héros. Certains défigurés, d’autres sacrément amochés. L’économie est ruinée mais la joie de la Libération est bien trop forte pour s’en préoccuper. A notre plus grande joie, les tickets de rationnement sont supprimés, nous sommes libres et nous n’avons plus à dépendre du gouvernement nazi.

Après avoir quitté mes amis, je décide de rentrer chez moi, retrouver ma femme Elsa et ma petite fille Élodie. Elle va pouvoir grandir dans un monde meilleur, et j’en suis fier car je me suis battu pour la France.

La France et les Français sont libres !

Marouan, Clémence, Baptiste, Anna, Eliesse

 

Juin
09
Classé dans (Libération d'Angoulême) par Pauline Jacques le 09-06-2016

Un mot, un seul mot : Libération.

Et c’est un poids qui disparaît de nos épaules, ce sont des rires et les pleurs, ce sont des embrassades, c’est le spectacle que nous offre la ville d’Angoulême.

Dans les rues, les gens parlent fort.

Je me laisse emporter par la foule, un peu plus loin, je retrouve mes amis.

Nous sommes heureux, nous sommes jeunes, nous sommes libres.

Les soldats défilent victorieusement dans la ville, tout le monde les acclame.

Le propriétaire d’un café nous offre des boissons, et les gens se mettent à parler entre eux.

La guerre n’est pas terminée, mais cette bataille, nous l’avons remportée.

C’est une marée. La liesse générale a englouti les problèmes, dissimulé les blessures, caché la souffrance des gens, mais demain, quand elle se sera retirée, nous constaterons les dégâts, les morts, le manque de nourriture, les familles déchirées, les villages détruits…

La reconstruction sera longue, fastidieuse.

Mais aujourd’hui, je l’oublie, je n’y pense pas, parce que je suis heureuse.

Juin
09
Classé dans (Histoire de la Résistance) par Princela Abessem le 09-06-2016

Un maquis désigne un groupe de résistants mais c’est également le nom du lieu où ils agissent pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils sont cachés dans des endroits peu peuplés. Leur but est d’aider les Juifs à s’évader et les aviateurs britanniques à mener des actions sur le territoire (parachutage d’hommes et de munitions).

En Charente, il y a un grand nombre de maquis : carte des maquis charentais

Juin
09
Classé dans (Actes de résistance) par Clarisse Depontailler le 09-06-2016

7 décembre 1942,

Nous partîmes à 7 heures dans nos kayaks, nous devions remonter la Gironde à tout prix, même si nous risquions de mourir. Nous ne pouvions qu’avancer la nuit avec la marée, le jour, on se cache, puis, pendant que certains montaient la garde, d’autres dormaient.

12 décembre 1942,

Nous pensions avoir réalisé le plus dur, lorsque nous nous sommes rendus compte que plus nous avancions dans le territoire français, plus les allemands étaient présents, nous avons dû redoubler de prudence, car entre les allemands et les fonds marins, je ne sais pas ce qu’il y a de pire. Nous avons enfin aperçu  les 4 bateaux que nous devions faire exploser.