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Classé dans (Portraits de résistants charentais) par Anna Doret le 04-02-2016

Mathilde Mir c1930

Mathilde Mir. Wikimedia Commons

C’était une enseignante, écrivaine et résistante charentaise, née le 23 août 1896 dans l’Ariège. Elle était devenue la directrice de l’école normale des filles d’Angoulême.

Partisane des Républicains lors de la guerre d’Espagne de 1936 à 1939, elle s’oppose ensuite au régime de Vichy et est attaquée par la presse locale. Elle entre dans la Résistance au sein de l’Organisation civile et militaire en 1943.
En 1944, elle s’occupe de rationaliser les liaisons au bureau des opérations aériennes, c’est-à-dire veiller à l’acheminement du courrier et des agents, réceptionner les parachutes d’armes de la zone libre à la zone occupée.
Elle fonde le Comité Départemental de libération en Charente, dont elle est la présidente et la seule femme à occuper un tel poste.
Elle a fait partie du réseau résistant Confrérie Notre-Dame. Elle organise la Libération au Nord de la Charente avec l ‘aide de Roger Faroud en mars 1944.

Après la guerre, elle va participer à la fondation du journal Charente Libre avec Pierre Bodet.
Elle devient donc journaliste.
Elle est en tête d’une liste de candidates aux élections législatives d’octobre 1945. Elle n’est pas élue.
Retraitée en 1956, elle meurt deux ans plus tard.
Un rue à Angoulême porte son nom. Une école a également porté son nom jusqu’en 2014.
Durant son existence, elle n’a jamais eu d’enfants.