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Classé dans (Vie quotidienne) par Clemence Cazeaux le 04-04-2016

Cher journal,

Cela fait longtemps que je n’ai pas écrit. J’ai été débordée cette semaine, mais je vais te raconter tout ce qui m’est arrivé.

– Tout a commencé quand je me baladais en ville avec Sophie, ma plus grande amie. Nous allions chercher nos tickets de rationnement, comme d’habitude nous prenions un savon et des pâtes, ce n’était pas grand-chose mais nous tenions une semaine avec. Quand soudain nous avons croisé le chemin des allemands qui faisait une patrouille. Nous avions peur car nous n’avions pas nos papiers et nous avons couru à toute vitesse pour nous retrouver dans les champs. Nous étions essoufflées, nous nous sommes réfugiées dans une ferme abandonnée. A l’intérieur il faisait sombre et des hommes sont apparus. Nous avons vite compris que c’était des membres d’un réseau de résistance.

Les allemands nous ont très vite retrouvées et nous nous sommes fait arrêter. (Heureusement que les trois résistants ont réussi à s’échapper à temps !) Les boches nous ont traînées jusqu’au poste de contrôle. Ils nous ont interrogées sur les raisons de notre fuite, Sophie a directement expliqué les raisons de notre fuite. Ils nous ont relâchées quelques heures plus tard. Malgré notre libération, ils nous interdis de sortir de la ville.

C’est après cela que nous avons décidé d’intégrer le groupe de résistance : « La Confrérie de Notre-Dame »

Nous avons commencé à faire des petites actions de résistance au quotidien, comme cacher des lettres dans le guidon de notre vélo pour les amener d’un groupe de résistant à un autre. Puis nous avons commencé à effectuer des missions de plus grande ampleur. Nous nous occupions de rationaliser les liaisons au bureau des opérations aériennes, c’est-à-dire veiller à l’acheminement du courrier et des agents, réceptionner les parachutes d’armes de la zone libre à la zone occupée car comme tu le sais je vis à Cognac dans la zone occupée.

Nous avons effectué des missions de sabotage, comme faire sauter les rails d’un train et couper les lignes téléphoniques.

Voilà, c’est tout pour le moment, j’espère pouvoir réécrire bientôt mais je ne te promet rien, il faut que j’y aille.

Mathilde