Les élèves en parlent…

Élève de la C-DEF AP2D, Alexandre revient sur l’après-midi du mercredi 15 novembre 2023. Il décrit ce qui l’a le plus marqué et donne – avec Matis, Patrick et Manon – son avis sur cette première visite de la BA 709.

A la découverte des PC-21

Les PC-21 sont fabriqués par Pilatus. Ils ont été achetés par l’Armée de l’Air et de l’Espace pour remplacer les Epsilons et les Alphajets en septembre 2021. La base en compte 26. Ils ont une envergure de 9,11 mètres et une longueur de 11,22 mètres. Ils peuvent supporter un facteur de charge de -4,0 à +8,0 G. Ils ont une vitesse maximale de 370 nœuds (689 km/h) et peuvent monter jusqu’à 25 000 pieds.

Pilatus PC-21 sur le taxiway pour rejoindre la piste et décoller (source – Photographie C-DEF)

Des pompiers à côté de la piste ?

La base principale des pompiers est située au milieu de la base aérienne, mais ils disposent également d’une base opérationnelle à quelques mètres de la piste principale en cas d’incident ou d’incendie. Leurs camions peuvent rouler à 110 km/h afin d’arriver sur les lieux de l’accident en moins de 2 minutes 30. La lance placée sur la cabine du camion peut déverser 4000 litres par minute, et le réservoir, contenant 10 000 litres, se vide en 2 minutes 30.

Quelques avis !

« Le personnel de la base a été très sympathique et nous a accueilli avec une grande gentillesse, ce qui nous a immédiatement mis à l’aise pour poser des questions. Cela a été un plaisir de discuter avec eux. Le point négatif est que nous n’avons pas pu voir un PC-21 de près, sinon le reste était génial. »

Alexandre

« L’après-midi passé sur la base aérienne 709 a été très enrichissant. En effet, nous avons eu la chance de rencontrer de nombreux militaires issus de différentes formations, exerçant des métiers tout aussi intéressants les uns que les autres. Nous tenons à remercier le personnel pour cette après-midi et pour avoir répondu à nos nombreuses questions. »

Matis

« Le personnel qui nous a accueilli et a bien pris le temps de répondre à toutes nos questions. Le seul point négatif est que le PC-21 était en réparation sur le parking, donc nous n’avons pas pu le voir. Les militaires nous ont montré les simulateurs et nous ont expliqué à quoi servaient les boutons ainsi que l’intérêt d’avoir des simulateurs. C’était très intéressant. »

Patrick

« Les pilotes qui nous ont accueillis ont été très agréables et ouverts à toutes nos questions pendant notre visite. Même si nous n’avons pas pu essayer les simulateurs, l’après-midi a été quand même très intéressant. »

Manon

 

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À la rencontre de l’Escadron de Protection de la BA 709

Le mercredi 13 décembre 2023, les lycéens de la C-DEF Antoine de Saint-Exupéry sont allés à la rencontre des hommes et des femmes de l’Escadron de Protection (EP) de la BA 709. Cette visite était la deuxième partie d’un premier thème d’étude consacré à la découverte d’une base aérienne et de la diversité de ses métiers.

Chaque base aérienne dispose d’un EP. Il s’agit d’une unité spécialisée dans la protection et la défense des unités, des installations, des personnels et des matériels qui s’y trouvent. L’EP est la composante dont les missions se rapprochent le plus du combat d’infanterie et de sa rusticité. Contrairement aux environnements confortables et confiné sde la tour de contrôle ou des simulateurs de l’EAC, les militaires de l’EP s’entraînent, patrouillent sur la base et montent la garde jour et nuit quel que soit le temps. Leur quotidien est celui d’un service de garde prêt à toute éventualité.

Les mini-drones de l’EP (source – Photographie C-DEF)

Mini-drone au décollage (source – Photographie C-DEF)

À la tête d’une centaine d’hommes, issu lui-même d’une formation commando, le capitaine Cédric a fièrement présenté son unité et ses savoir-faire à commencer par les personnels en charge de la mise en œuvre des drones. L’EP dispose d’une gamme de micro et mini-drones (1) destinés à l’observation en appui des interventions des fusiliers de l’Air. Les machines peuvent également être équipées de torches pour éclairer ainsi que de haut-parleurs pour diffuser des messages ou des sommations.

Devant empêcher les intrusions sur la base, l’EP doit être capable de déterminer les types d’intrus et d’y opposer l’action la plus adaptée. Entre un inconscient égaré et une personne décidée à agresser, la risposte ne peut être la même. Les lycéens ont ainsi pu assister à deux exercices de neutralisation : le premier à l’aide d’un chien et le second par une équipe de combat armée de fusils d’assaut HK 416, de pistolet Glock 17 Gen 5 et de fusil à pompe. Les deux actions étaient appuyées par un mini-drone en vol stationnaire, relayant en temps réel des images dont les prises de vue pouvaient basculer en imagerie thermique. Impressionnante imagerie qui permet d’observer les mains dans les poches…

Équipe de fusiliers de l’Air neutralisant un véhicule et son occupant (source – Photographie C-DEF)

L’EP dispose également d’une section cynophile avec une vingtaine de chiens et les personnels chargés de leur dressage et de leur entraînement. Qu’ils soient bergers belges malinois ou bergers hollandais, les chiens sont sélectionnés sur leur capacité à se socialiser avec les militaires de l’unité. Utilisant la vélocité et le « mordant » instinctif de l’animal, le maître-chien militaire s’attachera cependant à lui faire comprendre les différences de pression d’une morsure. Cette dernière reste particulièrement puissante en dépit de l’épaisseur du costume d’homme d’attaque. Un fusilier montra ainsi les traces laissées sur son biceps par la morsure profonde (2) d’un malinois.

Inspirant une crainte instinctive chez l’homme, les chiens de combat sont avant tout dissuasifs. Leur utilisation peut, cependant, répondre, à de nombreuses autres fonctions qui orientent leur entraînement et leur spécialisation. Du fait d’un odorat particulièrement développé qui le met en recherche permanente, le chien est ainsi utilisé pour le pistage (retrouver une personne), la détection (explosifs et drogues), la reconnaissance de caches…

Les fusiliers de l’Air du capitaine Cédric sont, donc, les militaires de la BA 709 qui vont au contact des menaces physiques directes. Entraînés à cela, ils reçoivent une formation au combat rapproché à mains nues. C’est un caporal, moniteur de Techniques d’Autodéfense (TAD) de l’EP, qui expliqua aux lycéens cette spécialité. Les TAD se distinguent des Techniques d’Intervention Opérationnelle Rapprochées (TIOR). Alors que les secondes – enseignées dans la formation initiale des trois armées – sont adaptées au combat sur le champ de bataille, les premières appliquent le principe de la gradation de la riposte selon la nature de la menace. Synthèse de différents sports de combat, les TAD distinguent ainsi trois types de parties dans le corps humain sur lesquelles agir (3) selon la nature, l’agressivité et l’armement de l’ennemi.

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  1. Cf. Des drones de quelques centaines de grammes pour une autonomie de quelques dizaines de minutes.
  2. Cf. Se dit d’une morsure réalisée par les molaires du chien situées au fond de la mâchoire. C’est l’endroit où la pression de cette dernière est la plus puissante.
  3. Cf. Les parties vertes (où les coups sont neutralisants sans être mortels), oranges (où ils sont critiques) et rouges (où ils peuvent être mortels).

Présentation des mini-drones aux lycéens (source – Photographie C-DEF avec autorisation parentale)

Lycéens et recrues de l’EP en fin de formation militaire élémentaire (source – Photographie C-DEF avec autorisation parentale)

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Le colonel KESSLER-RACHEL explique aux élèves les traditions militaires

À partir de l’exemple d’une prise d’armes qui eut lieu à l’École militaire de Paris, le colonel Thierry KESSLER-RACHEL explique aux élèves le sens et l’importance des traditions militaires, plus particulièrement celles de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Le colonel KESSLER-RACHEL commande la base aérienne de Cognac-Châteaubernard.

Le macaronage du 24 novembre 2023 (source – Armée de l’Air et de l’Espace)

REVISITONS LE RÉCENT MACARONAGE À PARIS POUR COMPRENDRE LES TRADITIONS

Le 24 novembre 2023, 14 aspirants se sont vus remettre leur brevet de pilote de chasse, de navigateur de combat ou de pilote à distance. Depuis plusieurs années, les pilotes à distance et les pilotes de chasse et navigateurs de combat sont rassemblés au cours des mêmes cérémonies pour entrer fièrement dans la famille du personnel navigant breveté, et donc apte au combat. Ces cérémonies appelées macaronnage revêtent plusieurs symboliques qu’il convient d’expliciter pour en mesurer le sens.

La remise du brevet, également appelé le « macaron »

Le personnel navigant de l’armée de l’air et de l’espace, pilote, navigateur ou pilote à distance reçoit un insigne comportant 2 ailes, une étoile et des lauriers. La symbolique de ces objets rappellent que pour tout pilote « l’étoile te guide, les ailes te portent et la couronne t’attend.» Il est possible d’en trouver des variantes. Mais il est certain qu’il est fait mention à travers cette symbolique à la machine, l’avion, au ciel et à l’orientation puis à la victoire ou à la mort. Le propre du combat du pilote est ainsi exalté dans cette devise qui rappelle que voler permet la victoire mais revient également à prendre des risques. Au cours de la cérémonie, les récipiendaires sont appelés un par un et leur parrain, ancien pilote ou pilote encore en service, remet avec énergie (en tapant légèrement) le brevet au nouveau pilote. Jusqu’à présent les élèves pilotes portaient un insigne équivalent mais avec une seule aile, nommée la « demi-aile ». La tradition veut également que l’instructeur torde l’aile droite, la fiancée ou l’épouse l’aile gauche et la mère une branche de l’étoile.

La remise du poignard d’officier

Les officiers de chaque armée se voient remettre une arme blanche, symbole du commandement et de la légitimité, sur ordre, à ordonner l’ouverture du feu au combat. Si l’armée de terre et la marine disposent d’armes longues (sabre), les officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace ont reçu une arme plus courte. Pour rentrer dans le cockpit diront certains. Pour se démarquer diront d’autres. En tous cas la différence est là et trouve son origine entre les années 23 et 34 où il fut question de disposer d’une épée assez courte inspiré du bric d’infanterie de l’an IX. De modèles en modèles, c’est le général Denain, de retour de sa mission militaire en Pologne, qui proposa de créer un poignard. Celui-ci fut adopté officiellement avec la création de l’armée de l’Air et de l’Espace et par circulaire le 20 juillet 1934. Les sous-officiers supérieurs reçoivent également un poignard avec une dragonne cependant bleu marine tandis que celle des officiers est d’or.

La lecture d’un ordre du jour

Il s’agit de lire à voix haute un texte daté, signé et numéroté. Il vise à marquer les esprits et à encourager la troupe dans son imaginaire. C’est ainsi que les 80 ans de l’École de l’Aviation de Chasse ont fait l’objet de la lecture d’un ordre du jour par l’autorité qui a présidé la cérémonie du 24 novembre.

La présence du drapeau

Le drapeau et sa garde sont présents dans la plupart des cérémonies militaires. La présence du drapeau rappelle aux troupes qu’elles sont l’émanation de la Nation toute entière et qu’elles respectent la Constitution. L’esprit de sacrifice et l’histoire de la France sont également symbolisés par cette présence. Les déplacements du drapeau obéissent à des règles. Tout d’abord, le drapeau ne s’incline que devant le Président de la République, élu au suffrage universel et garant de l’indépendance de la Nation. Ainsi, le 14 juillet à Paris, les drapeaux s’abaissent successivement devant le passage du président. La garde abaisse le drapeau en arrivant devant la tribune présidentielle. Lors d’une cérémonie, lorsque le drapeau se déplace, personne d’autre ne se déplace. La drapeau est salué par les troupes en début et fin de cérémonie, sous l’hymne français. Lorsque les autorités arrivent, elles commencent par saluer le drapeau qu’elles saluent en partant. Le drapeau se déplace pour certaines étapes particulières des cérémonies comme les remises de commandement ou la remise de médailles.

La présence des familles

La plupart des cérémonies militaires sont ouvertes, dans la limite des règles d’accès aux sites militaires. Les familles et le public sont des citoyens et sont liés à leur armée. L’armée protège les citoyens et les citoyens encouragent leur armée, votent les crédits voire ont servi le drapeau. C’est à ce titre que les drapeaux d’anciens combattants assistent aux cérémonies militaires, afin de rendre hommage à tous ceux qui ont un jour servi. Le lien armées-nation, indispensable à la cohésion nationale, est ainsi affiché et préservé.

Colonel Thierry KESSLER-RACHEL (décembre 2023)

L’insigne de pilote/navigateur familièrement appelé “macaron”. Il est également délivré aux pilotes de MQ-9 Reaper (source – Armée de l’Air et de l’Espace)

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Introduction à l’armée de la troisième dimension

Au lendemain de la commémoration du 11 novembre, la C-DEF AP2D Antoine de Saint-Exupéry a débuté ses travaux pratiques en visitant une partie de la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard. L’objectif de cette première visite fut d’introduire les lycéens dans le monde de l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE) en leur faisant comprendre qu’avant d’aborder la question des aéronefs et des pilotes, il y avait toute une armée ainsi qu’une diversité d’emplois indispensables à la mise en œuvre de ces derniers.

Dans l’esprit du grand public l’AAE est trop souvent réduite à ce qui vole. Elle est effectivement l’armée de la troisième dimension où avions comme pilotes constituent à la fois sa raison d’être et son fer de lance. Cependant, depuis ses origines (1), l’Armée de l’Air ne peut pas les faire voler sans un soutien technique et matériel au sol qui n’a cessé de gagner en ampleur. De nos jours et plus que jamais, il faut une véritable armée pour faire décoller un Rafale, un E-3F SDCA, un A400 M Atlas ou tout autre aéronef tant la maîtrise de la troisième dimension est devenue une réalité complexe. Complexité technique et opérationnelle, complexité technologique et logistique, complexité de ce qu’est devenu le champ de bataille contemporain où s’enchevêtrent dorénavant les milieux physiques et les champs virtuels avec une multitude d’acteurs fort différents (2). Concrètement, les unités aériennes sont toujours appuyées par des unités de commandement, de contrôle aérien et de soutien divers. Les bases occupent de vastes emprises du fait de la présence de pistes d’au moins 2400 m de long (norme OTAN), et les infrastructures que l’on y trouve sont complexes : tour de contrôle, stations radar, stations de guerre électronique, dépôt de carburant, de munitions…

Les lycéens de la C-DEF observent un moniteur aux commandes d’un simulateur PTT (source – Photographie C-DEF avec autorisation parentale)

C’est pour appréhender cette complexité qui se tient derrière chaque aéronef et chaque personnel naviguant – que la mission de ce dernier soit la chasse, le transport, le renseignement en pilotage direct ou déporté – que les lycéens de la C-DEF ont consacré cette première visite à l’observation de différentes spécialités. Dans le vrombissement des moteurs des PC-21, survolés par un MQ-9 Reaper dont le pilote s’entraînait au vol à basse altitude, guidés par l’aspirant Kyllian, les élèves ont commencé leur approche par la formation au pilotage. La visite de l’École de l’Aviation de Chasse 00.315 Christian Martell a été l’occasion pour eux de découvrir deux types de simulateurs de vol : le Part Task Trainer ou PTT et le Full Mission Simulator (FMS). Le premier est un simulateur simplifié destiné à la maîtrise du pilotage. Il se présente telle une cabine ouverte alors que le second, plus immersif, enferme l’élève-pilote dans une sphère. Le FMS entraîne à des missions de combat. Il permet de jouer celles-ci en interconnexion avec les FMS voisins. Il permet également l’entraînement ou l’affrontement avec d’autres pilotes situés sur d’autres bases aériennes disposant elles aussi de FMS. Surtout, ces simulateurs de missions peuvent interagir avec des PC-21 en vol… PTT et FMS constituent des matériels de pointe faisant réaliser de substantielles économies en heures de vol et écourtant la formation des pilotes. Ils nécessitent la présence permanente sur la base d’ingénieurs et de techniciens civils chargés de la gestion et de la maintenance de leurs systèmes. Si le FMS ne restitue pas les facteurs de charge, il demeure le simulateur de mission le plus abouti à l’heure actuelle, avant le déploiement de simulateurs de nouvelle génération utilisant cette fois la réalité augmentée.

Présentation de l’unité des pompiers militaires sur le tarmac avec leurs VAM (source – Photographie C-DEF avec autorisation parentale)

Les lycéens ont ensuite visité la tour de contrôle, sa vigie et son centre de commandement. En pénétrant dans cet autre environnement, ils purent observer un monde d’opérateurs attentifs derrière des écrans représentant de très larges espaces géographiques. Contrairement aux apparences, le ciel n’est pas vide et une réglementation à la fois rigoureuse et technique s’impose jour et nuit afin d’éviter les accidents. Pour anticiper ces derniers, les pompiers militaires sont également présents chaque fois qu’un avion de la base décolle, est en vol ou atterrit. Deux Véhicules Aéroport Mousse (VAM) 6×6 et un troisième camion d’intervention assurent une permanence sécurité au pied de la tour de contrôle. Équipés de deux puissants canons à mousse téléopérés de la cabine, les VAM pèsent 29 tonnes. Emportant dans leurs flancs un matériel spécifique aux accidents aéronautiques, ils sont capables de remonter les pistes à 110 km/h. Ces pompiers qui ont la réputation de passer leur temps à attendre à longueur de journée en milieu de piste sont, en fait, une véritable assurance-vie pour les pilotes. Il est à souhaiter qu’ils n’interviennent pas mais en cas d’accident, ils doivent être capable d’agir très rapidement avec des hommes et des matériels immédiatement prêts. Il faut donc maintenir en permanence un certain niveau physique, assurer une préparation exigeante des matériels et des véhicules et s’entraîner régulièrement au cours d’exercices. Présents aux côtés des pompiers, les militaires de la Section de Prévention du Péril Animalier (SPPA) ont aussi présenté leur mission à savoir éloigner les animaux pouvant nuire aux décollages et aux atterrisages (oiseaux et lapins). Ces hommes disposent donc de matériels destinés à les effrayer (en faisant du bruit par exemple), mais ils disposent également de chiens et d’un faucon spécialement dressés pour ce genre de mission.

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  1. Cf. C’est avec la Première Guerre mondiale que naît l’aviation militaire française, mais c’est dans les années 1930 qu’elle se détache de l’Armée de Terre pour devenir une armée indépendante et à part entière.
  2. Cf. Le champ de bataille d’aujourd’hui est désormais appelé Multi-milieux Multi Champs (M2MC). Les milieux désignant les espaces physiques traditionnels et relativement nouveaux (terre, mer et grands fonds, air et espace) et les champs désignant les espaces virtuels dans lesquels pénètrent désormais la confrontation (cyberespace, champs de l’information et du cognitif).
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La cérémonie du 11 novembre 2023

Première manifestation officielle depuis sa création en octobre dernier, la classe Défense du Lycée Jean Monnet a participé à la commémoration du 11 novembre 2023. Représentant la Classe Défense Avions pilotés à Distance et Drones (C-DEF AP2D) parrainée par l’Escadron 2/33 Savoie, Antoine, Patrick, Maxime, Manon, Nathan et Mathéo étaient présents sur les rangs ce samedi matin aux côtés d’élèves d’autres classes Défense : celles du Lycée Beaulieu et des collèges Félix Gaillard et Élisée Mousnier.

Remise de décoration, lectures de collégiens rappelant le sacrifice des Français de 1914-1918, discours officiel, minute de silence pour trois de nos militaires tombés en Irak et dépôt traditionnel de gerbes ont marqué cette commémoration dont les lycéens de Jean Monnet ont pleinement vécu le sens. Encadrés par les troupes de la base aérienne 709, face à la foule et placés avec les collégiens de part et d’autre du monument aux morts, ils ont fièrement porté les couleurs nationales conscients d’être aujourd’hui le trait d’union entre les sacrifices d’hier et, peut-être, ceux que leur génération aura à porter demain.

Commémoration importante pour l’unité de la Nation, la cérémonie du 11 novembre est plus que jamais l’hommage rendu à tous les soldats français tombés dans toutes les guerres et plus uniquement celui rendu aux héros de la Première Guerre mondiale. Ce samedi 11 novembre 2023 marquait aussi le centenaire du premier ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe par le Ministre André MAGINOT (1877-1932).

À l’issue de la prise d’armes, les lycéens et leur famille ont été invités à l’Hôtel de Ville de Cognac où – à l’occasion d’un rafraîchissement -, ils assistèrent à l’inauguration de l’exposition « Les uniformes de pompiers de 1830 à nos jours » organisée par M. Alain RAMON.

Le monument aux morts de Cognac (source – Photographie C-DEF avec autorisation parentale)

Les représentants de la classe Défense du Lycée Jean Monnet le samedi 11 novembre 2023 (source – Photographie C-DEF avec autorisation parentale)

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