Malgré les mots difficilement compréhensible “d’opération militaire spéciale” de Vladimir Poutine nous parlons bien de guerre et d’invasion en observant objectivement l’état actuel des choses en Ukraine.
Qui dit guerre dit armées, soldats, morts, mais aussi réfugiés et familles détruites. L’Ukraine fait face à la deuxième plus grande armée du monde, mais tout le monde ne peut pas partir au front. D’autres restent et d’autres partent, mais qu’on choisissent le chemin des soldats ou celui du réfugiés la route est dure. La question ne se posent pas pour les hommes de 18 à 60 ans forcés de rester sur place pour l’avenir de la nation. Donc la plupart sont des femmes et des fuyant les bombes.
La plupart des réfugiés ukrainien prennent la voie terrestre et se donnent l’espoir d’arriver à atteindre la frontière polonaise. En connaissance des batailles et des bombardement, l’hésitation des habitants de la capitale Kiev est justifié. Le plus dure est de passer au travers des mailles du filet des soldats russes postés de façon à encercler la ville. Mais après viennent de longues heures de route avec leur fatigue, le manque de nourriture, de carburant et la peur de mourir.
En arrivant en Pologne, certains ont du mal à y croire. Parfois durant le trajet les automobilistes peuvent être victimes de balle perdues en passant près des zones de tir. Ils se posent sans doute la même question que vous en ce moment :
Pour l’instant la Pologne a pleinement ouverte ses frontières au réfugiés, déjà plus d’un million ont passé la frontière et les conditions pour les accueillir se dessinent peu à peu. La population polonaise se montrent très solidaire et des milieux de bénévoles portent soutient aux citoyens ukrainiens réfugiés.
La plupart passent par ce pays frontalier à leur nation pour aller un peu partout et nul part dans l’attente de la fin du conflit. Depuis le début des hostilités, la gare de Varsovie est devenue un vrai point de transit pour les réfugiés qui ont de la famille quelque part en Europe. Pour ceux prévoyant de rester au plus proche de leurs foyers la Pologne a déclaré vouloir ouvrir neuf centres d’accueil d’urgence avec des capacités d’hébergement à la hauteur de la situation.