Jan 08

Nouvelle réaliste

Le dernier été de Lisa

été 2013, Lisa a seize ans, elle savoure sa dernière semaine de vacances sur sa planche de surf avec Chloé, la jolie brune avec qui elle a tout partagé depuis son enfance. Au loin, sur le sable, sa mère lui adresse un signe de la main. Lisa lui répond par un sourire. Elle observe le sable de Kerel qui brille sous le soleil tapant, les rochers habillés par la verdure et ses fleurs, ce magnifique paysage fidèle à Belle Ile en Mer. Elle est heureuse. De sa serviette Lydia contemple sa fille. “Qu’elle belle jeune fille est elle devenue” se dit elle. Elle aimerait la rejoindre mais elle ne veut pas aggraver sa bronchite.

6 juin 2014, Lisa se remémore les bons moments partagés avec Lydia, elle pleure. La veille elle a appris que sa mère était atteinte d’un cancer des poumons, il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre. Heureusement, elle peut compter sur le soutient de Chloé, que ferait elle sans elle ?

Décembre 2015, Lisa se rappelle parfaitement cette journée, du jour où sa mère lui a avoué qu’elle allait mourir, elle se rappelle le ton qu’elle avait pris pour lui annoncer, elle se rappelle la souffrance de sa voix. Et dire qu’elle est partie depuis presque un an. Chloé a déménagé et n’a plus donné de nouvelles durant cette année difficile où Lisa s’est retrouvée en foyer. C’est le réveillon, Lisa est maintenant majeure elle vit toujours à Poitiers et a emménagé dans un petit appartement. Elle se promène au centre centre ville où règne une ambiance festive. Le marché de noël se trouve sur la place Notre Dame, des enfants rient et courent autour des divers animaux eux aussi présents pour le spectacle. Le vent fait frissonner ses mollets que sa jupes aux motifs aztèques laisse dénudés. Ses cheveux blonds volent au dessus de son écharpe de laine. Elle aperçoit le Colombus où elle avait l’habitude de prendre des goûters avec Lydia. Le fantôme de sa mère est remplacé par des couples venus se réchauffer avec un chocolat chaud et grignoter un cookie. Cette fête qu’elle aimait tant , les guirlandes scintillantes qu’elle adorait accrocher aux murs de la maison sont maintenant synonymes de douleurs. Une mère tient la main de sa fille. Lisa réalise alors que jamais plus elle ne sera heureuse.

Jan 08

Critique “L’homme qui aimait les femmes” de Truffaut

Dans le film L’homme qui aimait les femmes de Truffaut, il est question d’un homme du nom de Bertrand Morane. Ce personnage est passionné par les femmes qu’il trouve toutes uniques. Il aime particulièrement les jambes des femmes qui portent des jupes. Si bien qu’il décide d’écrire un livre sur ses multiples conquêtes, plus généralement sur ses relations avec les femmes et ce, depuis son enfance. On découvre alors que la mère de Bertrand ne voulait pas de lui et l’ignorait sans cesse sa présence comme si elle vivait seule. On découvre ensuite Vera, le seul vrai amour de Bertrand, qui a rompu avec lui. On comprend donc que ces deux femmes sont à l’origine des multiples conquêtes du personnage qui ne désire probablement plus s’attacher par peur d’être abandonné et de souffrir. Je n’ai pas aimé le fait de voir toutes les conquêtes de Bertrand, la même histoire ce répétant avec chaque  femme rend le film ennuyeux puisque trop prévisible. En revanche j’ai aimé découvrir un film réaliste datant d’une autre époque, j’ai aimé observer les différences entre 1977 et 2016 notamment au niveau vestimentaire. J’ai également aimé le fait de montrer l’impact que peut engendrer un fait comme une rupture sur une personne. Je conseillerai ce film aux personnes qui aiment réfléchir au sens caché s’un scénario

Nov 27

Critique de Match Point

J’ai aimé ce film car il est original, Woody Allen fait ressortir de son histoire une morale et joue plus sur le plan philosophique que sur le scénario même du film. Le spectateur qui pourrait voir un film pour se distraire est en fait amené à réfléchir. Je ne regardais des films que pour la distraction et celui ci m’a fait découvrir quelque chose de nouveau, une autre facette du cinéma. J’ai aimé comment le cinéaste montrait l’influence de la chance sur la vie.

Cependant j’ai trouvé certains passages trop longs, on sent que l’absence de morale, et il faut le démontrer, prend le dessus sur le rythme, ce qui m’a ennuyé.

Je conseillerais ce film à toutes les personnes qui aiment les films au scénarios originaux et qui ne recherchent pas de films trop ‘clichés’ où le spectateur peut facilement deviner la fin.