Le film Sans toit ni loi d’Agnès Varda ne correspond pas a mon registre de film habituel. J’admettrais quand même que le thème abord& est intéressant mais sans plus. Pour ma part je dirai que le film n’est pas mauvais, même si je préférerais largement un film d’action. En ce qui concerne le contexte et les couleurs du film on retrouve la crasse partout si bien que quand Mona est à côté de certaines personnes la caméra met bien en avant la différence physique ou morale qu’il peut y avoir entre eux. Quand le personnage de Mona et à côté de la platonologue il y a une différence flagrante qui est accentuée par un gros plan sur les ongles des deux femmes (l’une a les doigts manucurés et l’autre a les doigts sales). Le ton du film n’est pas accrocheur, on se lasse très vite du protagoniste. En tout dans le film on remarque 12 travellings, la caméra se déplace et suit Mona mais par moments et à plusieurs reprises la caméra se détache d’elle comme si elle l’abandonner elle aussi à son tour, comme les personnages qu’elle croise. La solitude de Mona est à la fois ennuyeuse et triste à regarder. On a pitié de cette pauvre fille délaissée par la société. Le côté condescendant et méprisant des personnages en vers Mona est assez ironique car en fin de compte ils ne valent pas mieux que
Mona. Pour finir le jeu d’acteur n’est pas le point fort de ce film ce qui le rend authentique ? À voir…tout dépend des avis. Au final Sans toit ni loi n’est pas un film que je recommanderais, mais il est intéressant à étudier.
Critique de Salomé V. : SANS TOIT NI LOI
Sans toit ni loi est un film qui a été récompensé d’un césar, réalisé par Agnès Varda en 1985 adapté de faits divers et basé sur de “faux” témoignages. Cette réalisatrice fait partie des réalisateurs de la nouvelle vague. Ce long métrage retrace les derniers instants de la vie de Mona, jouée par Sandrine Bonnaire, une SDF (Sans Domicile Fixe) avant d’être retrouvée morte.
Rien qu’avec le titre, nous pouvons facilement penser que le thème principal du film sera : l’errance, les sans-abris, les personnes qui sont en marge de la société.
Dès le début du film, nous savons que le personnage principal, qui est Mona qui va mourir, c’est donc un film tragique. Cette femme qui représente la solitude, mais aussi la liberté sachant que c’est une vagabonde.
Les moments avant la mort de Mona sont racontés par les témoignages de personnes qu’elle rencontre avant son décès, seulement une minorité de personnes ne la dénigrent pas et prennent en compte son statut social.
Au fur et à mesure, on voit la vie de Mona se dégrader tout comme ses bottes.
Ce que j’ai bien apprécié dans ce film est déjà que le thème abordé est intéressant, c’est un thème qui nous touche encore aujourd’hui. Mais aussi, le personnage de Mona. Plus le film se déroule plus de nombreux évènements viennent contre Mona, cependant, elle s’accroche toujours à l’espoir qu’elle a, mais qu’elle perd au fur et à mesure du déroulement du film.
Cependant, j’ai moins aimé, certains personnages du film et les réactions qu’ils ont tous dans l’ensemble, j’ai l’impression qu’Agnès Varda a donné un côté “mauvais” aux gens que rencontrent Mona, certes des gens ont les mêmes idées et réactions face à ces personnes aujourd’hui, mais je pense que c’est une minorité contrairement a toutes ces personnes qui ont peur de l’inconnu dans le
film.
Ce n’est pas un film que je serai allée voir de moi-même, mais contrairement à ce que j’ai pu penser en regardant la bande-annonce, le film est très intéressant.
Je conseille le film principalement aux lycéens et aux adultes. Pour avoir une assez bonne ou très bonne connaissances cinématographiques et pouvoir ainsi trouver les références religieuses par exemple.
“Sans Toit ni Loi”
Sans Toit ni Loi est un film réalisé en 1985 par Agnès Varda. C’est une réalisatrice française. Tout au long de ce film, nous pouvons suivre la vie de Mona. Nous la découvrons au fond d’un fossé dès les premières images. L’auteur raconte l’errance d’une pauvre femme qui vit dans la rue . Sandrine Bonnaire jeune actrice embrasse son personnage avec un grand professionnalisme, ce qui permet au spectateur de s’imprégner et d’adhérer plus facilement au scénario.
De plus, le recours à Certains comédiens non professionnels donne une sensation d’authenticité qui est renforcée par la référence à cette “fête des Pailhasses”, issue de faits réels. Ce qui est très marquant dans ce film, ce sont les fortes émotions que nous procurent certaines scènes. Les émotions telles que l’empathie voir même et la pitié lors du viol de cette jeune fille dans les bois, son agression dans un village pendant la “fête des pailhasses” ou encore, quand la maison qu’ils squattaient ( Moma et ses “amis” zonards) a brûlé.
Tout au long du film, nous pouvons observer deux personnalités de Mona, une femme rebelle qui s’assume au regard du ton agressif qu’elle utilise et de son aplomb dans des situations pour le moins difficiles. Puis sa seconde face, une femme misérable avec une hygiène de vie très déplorables, souillons avec malgré tout, des côtés attachants.
Mona monte dans la voiture de Mme landier qui évoque sa passion des arbres, de leurs maladies avec elle. Cette scène peut être mise en lien avec des faits actuels, est facile car la pauvreté n’a pas disparu de nos jours. Mme landier est triste, elle se sent coupable face à son impossibilité de sortir Mona de sa condition. Nous constatons les difficultés actuelles de la société pour faire face à la marginalisation d’une population de plus en plus jeune.De plus, le fait que ce soit une femme, peut être encore plus marquant voir même choquant.
Critique d’Axel R.: SANS TOIT NI LOI
Sans toi ni loi est un film réalisé par Agnès Varda avec les comédiennes Sandrine Bonnaire, Macha Méril.
Agnès Varda n’est pas une cinéaste, elle est plus que ça, elle est une “cinécritiste” (elle pratique la “cinécriture”).
C’est un film de référence sur la situation des « sans domicile fixe » dans notre société française, quasi documentaire qui reste simple dans son interprétation et le déroulement reste lent.
Ce film relate des faits avec un réalisme poignant, les personnages sont crédibles, il n’y a pas de caricature. Il recherche une authenticité et cela donne une certaine réussite au film.
L’actrice principale Sandrine Bonnaire joue le rôle d’une jeune routarde paumée, qu’elle incarne avec talent. Elle est très habitée par son rôle, contrairement aux autres acteurs qui ne sont que des amateurs pour certains.
Agnès Varda montre au départ que Mona sortant de l’eau où elle vient de se laver dans la mer, Mona est vue comme une copie de Vénus (« Naissance de Vénus « 1494).
Le film débute aussi par un constat de gendarmerie et de la découverte du corps de la jeune femme. Elle sort du fossé en prenant la couleur de la terre, elle porte la couleur de la terre.
En effet, pour ses derniers instants Mona est habillée comme au moyen-âge. La tenue de routarde va se dégrader au fil de ses déambulations, comme ses godillots qui rendent l’âme et ses cheveux qui se graissent.
La cinéaste s’efforce de représenter visuellement la crasse et l’odeur nauséabonde, elle insiste également sur la détresse de Mona.
On peut dire enfin que ce film est indémodable car c’est un sujet malheureusement toujours aussi actuel.
Critique du film SANS TOIT NI LOI d’Agnès Varda
Sans toit ni loi est un film réalisé par Agnès Varda en 1985. Ce film retrace les dernières semaines de la vie de Mona, jouée par Sandrine Bonnaire, une SDF (Sans Domicile Fixe appelé <<nouveau pauvre >> à l’époque) sur les routes de l’Hérault et du Gard, avant d’être retrouvée morte dans un fossé. Ce film est adapté d’un fait divers et utilise de faux témoignages créé par Agnès Varda.
Dans ce film, j’ai aimé le fait que ce soit un film engagé car on voit la volonté d’Agnès Varda de changé la situation pour ces <<nouveaux pauvres>>, j’ai aimé les faux témoignages des personnages, certains sont intéressants car ils nous parlent de leurs sentiments vis à vis de Mona. J’ai aussi aimé le fait qu’il ait des amateurs qui jouent dans le film cela prouve que l’on peut jouer dans un film sans être forcément un professionnel même s’ils ont posés des problèmes, et qu’Agnès Varda se soit représentée symvoliquement dans son propre film dans le personnage de Mme Landier je trouve cela sympa.
Je n’ai pas aimé le fait que le film soit lent, plat et sans action bien que l’histoire en elle même est intéressante, je n’ai pas aimé le caractère de Mona, elle ne demande pas de l’aide alors qu’elle en a très clairement besoin ou le fait quelle refuse l’aide des autres. Et je n’ai pas aimé la mort pathétique de Mona, mourir de froid n’est pas une belle mort dans un film.
Pour conclure, je conseille ce film à tout le monde et à tous les âges, car c’est un film intéressant avec un style original et un thème engagé, c’est un film qui vaut le coup d’être vu.
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Critique sur “SANS TOIT NI LOI”
Sans toit ni loi est un film en couleur réalisé en 1985 par Agnès Varda ayant pour acteur principal Sandrine Bonnaire, qui joue le rôle d’une jeune femme sans abri. Agnès Varda est une réalisatrice talentueuse. Elle fait partie des rares réalisatrices de la Nouvelle Vague. “Sans toit ni loi” est l’une de ses plus belles œuvres puisque elle a reçu le cesar de meilleur film de 1985, d’autant qu’il a été réalisé avec un petit budget. On peut remarquer que la réalisatrice a fait un jeu de mots avec le titre qui nous indique le thème du film: l’errance.
Cette femme s’appelle Mona, c’est un personnage qui incarne la liberté et la solitude puisqu’elle a décidé de vivre comme une vagabonde. Le film est tragique puisqu’on sait dès le début qu’elle va mourrir. L’histoire est basée sur une vraie/fausse enquête policière des moments précédents sa fin de vie.
La mésaventure de Mona est racontée par différents témoignages des personnes qu’elle a rencontrés avant sa mort. La cinéaste utilise sa “voix off” et une alternance de flashbacks pour nous montrer son parcours. Ce périple est filmé avec des séquences de ralenties et d’accelerations du temps, mettant en avant l’état du personnage qui se degrade au fur et à mesure, tel l’état de ses bottes. La réalisatrice à utilisé dans son film 12 travellings(mouvement de la caméra) différents qui indique le chemin que Mona poursuit.
J’ai bien apprécié ce film puisque il est intéressant de retracer la vie d’une vagabonde qui vit dehors (tente,caravane,gare..) et aussi émouvant car Mona va subir violence, faim et froid. J’ai aussi aimé les divers symboles qui nous montre l’état de Mona comme les cyprès qui symbolisent la mort et l’allégorie de l’électrocution de madame Landier (référence à la réalisatrice ) qui paraît irréaliste. Le plus important, c’est que ce film sensibilise le public sur la vie des sans abri.
En revanche ce qui m’a surpris c’est l’attitude de Mona à l’égard de la société, ayant tout abandonné pour se sentir plus libre, elle est distante, froide et souvent impolie. Je n’ai pas trop apprécié la scène de la fête des Pailhasses, que je n’ai pas comprise au moment du visionnage et qui m’a paru plus comprehensible après explication. À certaines reprises ce film m’a semblé ennuyeux.
Je conseille Sans toit ni loi à des personnes en âge de comprendre et d’analyser ce sujet soit aux lycéens et aux adultes.
Sans toit ni loi : le destin tragique d’une vagabonde.
Mona est une jeune fille sale, libre et elle marche. On ne sait pas qui elle est, d’où elle vient et on ne le saura pas. Mona est une jeune femme dure et elle préfère se protéger des autres .Elle ne veut pas travailler et dit non à la société . Mona est une vagabonde, une routarde, Agnes Varda voulait montrer qu’à l’époque de plus en plus de jeunes filles étaient décidées a vivre leur liberté de façon sauvage et solitaire.
Dès le début du film, on connait le destin de Mona : elle finira morte dans un fossé exténuée par le froid. Dailleurs , tout au long du film , on peut remarquer l’apparition de cyprés qui représentent la mort.
Ce film retrace les derniers instants de Mona, c’est l’hiver, il fait froid, elle dort où elle peut dans sa tente, elle mange des boites de sardines, du pain dur, elle se fait payer un sandwich . Elle vit des petits boulots qu’on veut bien lui proposer au gré des rencontres, elle garde ses distances avec ces personnes, elle ne veut pas s’attacher.Ces personnes qui ont croisé le chemin de Mona racontent leurs souvenirs via des témoignages présentés comme des « parenthèses » pendant le film.
Elle va rencontré des personnes d’horizons différents ; Mme Landier, d’une classe sociale aisée, elle prendra Mona en stop et portera beaucoup d’affection envers la jeune fille qui, après l’avoir quitté , se fera violer dans la foret. Les bergers , qui l’hébergent et lui proposent un bout de terre . Tante Lydie, qui fera la rencontre de Mona quand elle travaillera en tant que femme de ménage avec Yolande( la servante). Assoun, tailleur de vignes, va l’accueillir et la fait travailler avec lui, est le seul personnage qui s’attache à Mona et surtout elle qui s’attache a lui ; c’est à Assoun qu’elle révèlera sa vrai identité : Simone .
Certains personnages sont émus en parlant de Mona notamment Assoun qui ,en évoquant le souvenir de Mona ne parle pas c’est son silence qui parle il tient simplement l’écharpe que Mona portait et qui lui as rendu.
Toutes les personnes qui ont croisé le chemin de Mona dans le film garderont le souvenir d’un personnage mystérieux.
Une scène marquante du film, c’est la scène des Pailhasses ; à ce moment du film , Mona est affaiblie, son quotidien devient de plus en plus difficile quand elle perd ses affaires lors d’un incendie dans le squat qu’elle occupait, ses bottes sont usées à tel point qu’elle les rabat, elle traine des pieds, elle souffre.Cette coutume moyenâgeuse terrifie Mona, elle est aspergée de moue de vin se qui amplifie sa saleté et son malheur, c’est encore une scène de violence car, pour la première fois dans le film, Mona a peur.Elle mourra de faim, de fatigue dans un fossé transie par le froid , les larmes aux yeux, en gardant les yeux ouverts. « Personne ne réclamant le corps il passa du fossé à la fosse commune »
Ce que j’ai aimé dans ce film, c’est le personnage de Mona ; elle représente la saleté et la puanteur mais malgré ça, on arrive à s’attacher a elle.
Agnes Varda à travers ce film ,mélangeant la fiction et le documentaire, nous montre comment , par choix, on peut choisir ce mode de vie dans le but d’être libre, de ne plus avoir de contraintes. Mais est ce que choisir ce mode de liberté est la meilleure solution si c’est pour finir morte de froid dans un fossé ? Mais ce qui est sûr c’est que Mona aura marqué à travers ses rencontres les gens qui auront croisés son chemin, les souvenirs restent.C’est un film dur mais à la fois émouvant.
Critique du film Sans Toit Ni Loi
Le film Sans toit ni Loi de la réalisatrice et cinéaste Agnès Varda (né le 30 mai 1928),est sortit en 1985. Le film est basé sur un fait divers lu dans le journal dans lequel il est mention d’une jeune femme retrouvé morte sans aucune explication. Dans une époque de crise provoquée par la faillite des entreprises ou des licenciements, Agnès Varda nous montre la misère vécue par ces “routards”, ces personnes vivant en dehors de la société.
Le film commence sur une image fixe pouvant nous faire penser à un tableau, au fur et à mesure que l’on se rapproche nous nous approchons de l’endroit ou se trouve le cadavre de Mona : Nous commençons le film par la fin. Nous remarquons que les enquêteurs ne sont pas plus concernés par la mort de Mona (dont l’actrice est Simone Bonnaire). C’est alors q’intervient Agnès Varda qui nous fait comprendre qu’elle aimerait connaître l’histoire de Mona et c’est à partir de ce moment que nous commençons son aventure.
Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce film c’est l’évolution du personnage de Mona, en effet plus nous avançons dans son histoire plus nous rencontrons des personnes qui pousseront Mona dans sa propre tombe, qu’elles aient de bonne intentions ou non. Nous pouvons le voir dans son apparence, au début elle est énergique est habillée à peu près convenablement puis à la fin ses bottes sont cassées, Mona est affalée sur elle même, remplie de peinture et entourée d’une cape lui donnant l’air d’être dans un autre monde. Mona paraît faible nous poussant à éprouver de l’empathie pour elle et tout les autres routards, malgré leur apparence rebelle.
En revanche j’ai un peu moins apprécié les réactions des figurants ou des personnages un peu moins importants telle Yolande. Ces personnages, n’étant pas des acteurs, ne savent pas comment réagir face à certaines scènes, par exemple le jeu d’acteur des policier lors de la découverte du corps de Mona laisse à désirer.
Pour moi, ce film est à conseiller à des personnes voulant étudier les réaction humaines face à l’inconnu, ici représenté par les “routards”.
L. BRASSAUD
Critique de Loris G.: SANS TOIT NI LOI
Sans toit ni loi est un film sorti en 1985. Celui-ci retrace un fait d’hiver. C’est l’histoire du périple d’une jeune fille errante et vagabonde nommée Mona. Elle est retrouvée morte de froid. Lors de la découverte du corps, le film aurai pu se terminer, or Agnès Varda a voulu retracer son parcours durant les deux derniers mois de sa vie. Les témoignages, les points de vue et les actions des personnages rencontrés durant sont montrés. Ces rencontres ont permis de mieux la percevoir, de connaître le parcours de son errance. Ce film retrace le quotidien des sans domicile fixe en France.
J’ai bien aimé la personnalité de Mona, elle est forte et ne se détourne pas de son but : vivre librement. En revanche, j’ai eu l’impression de regarder un documentaire à cause des plans choisis par Agnès Varda. On passe du film aux témoignages. Ce long métrage m’a semblé long et certaines scènes peu pertinentes. Pour ma part, je ne serais pas allé voir ce film de ma propre initiative, mais je ne regrette pas de l’avoir vu au moins une fois.
Je conseillerai plus ce film à des adultes qu’à des enfants.
Sans toit ni loi
Le documentaire-fiction, le film Sans toit ni loi nous démontre à travers le personnage de Mona (joué par Sandrine Bonnaire) que la vie est bien trop courte pour ne pas la vivre comme on l’entend, que nous, humains, ne prenons pas le temps pour nos priorités et que les gens que nous voyons errer dans la rue l’ont parfois fait par choix, parfois pas.
Mona prend son courage à deux mains, elle quitte son chez soi, sa famille car elle en a marre d’être enfermée dans son bureau de secrétaire, elle part avec sa tente et ses bagages, pour ne finir avec plus rien.
A travers le film, nous sommes les passants que Mona rencontre, ceux qui la rejettent, ceux qui ont pitié mais qui ne font rien. “Tu ne sers à rien”, “Tu pues”, mais qui lui aurait donné l’opportunité d’améliorer son niveau de vie ? Personne. Personne, car trop peu soucieux du bien être d’autrui, trop égoïste et trop égocentrique, c’est pour cela que Mona finit ainsi, personne ne l’aide et personne ne part vraiment à sa recherche, personne ne connaît son prénom car personne ne tient à elle et personne ne compte pour elle car même ceux-là finisse par la chasser ou s’envoler.
Elle vit au crochet des autres, mendie et vole, mais qui n’aurait pas aimé avoir autant de liberté qu’elle ? La liberté a un prix et elle le sait mieux que tout le monde ; violes, manque d’argent, famine et soif, maladies, elle en est consciente mais c’est trop tard pour arrêter, pour revenir en arrière.
J’ai été énormément touchée par le personnage de Mona, un cœur solitaire qui fait le tour de la France à pied, en hiver, n’ayant pas d’autres choix, rencontrant de mauvaises personnes, parfois quelques une amicale mais qui n’auront pas la force de l’aider.
Un film a petit budget mais pourtant un grand film qui met en lumière les ombres de la société, les «laissés pour compte », les marginaux, bref tous ceux qui ne rentrent pas dans des ‘’cases’’ de la société. Pourrait-on passer à côté d’un sdf ou d’un mendiant sans lui donner quelque chose après avoir vu ce film ? Oui probablement, mais pourrait-on passer sans quelques remords de ne rien pouvoir ou vouloir donner ? Non, c’est certain…